Des poubelles publiques installées sur le Boulevard de l’Uprona et l’avenue de la RDC passant dans le quartier Rohero sont débordées. Des gens craignent des maladies liées au manque d’hygiène.
Ce 6 octobre, il est 15 heures sur le Boulevard de l’Uprona. En face de l’Ambassade de la Russie, il y a une poubelle publique. Des détritus débordent. « Il y a toute une semaine qu’ils ne vident pas cette poubelle. Les camions chargés de collecter les déchets passent à côté et ne les transportent pas », s’indique un agent de sécurité.
Au carrefour de l’avenue de la RDC et celle de l’Onu est installée une autre poubelle. Elle accueille plusieurs sortes de déchets ménagers. Ses bords sont dépassés. Des gens continuent à déposer des ordures tout autour.
Des chauffeurs stationnant des voitures aux environs se disent gênés par l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces déchets. Ils ont peur d’attraper des maladies des mains sales. « C’est la volonté divine qui nous protège. L’homme a échoué de résoudre la question de la salubrité au Burundi », lâché un taximan.
Sur l’avenue Moso, devant les kiosques Naioth Rama se trouve des immondices. Des gens exerçant leurs activités aux environs disent qu’ils viennent d’y passer tout un mois. Plusieurs personnes accusent les services d’assainissement de ne pas vider régulièrement les poubelles.
Il appelle la mairie de Bujumbura à s’impliquer activement en passant à la vitesse supérieure afin que la ville soit propre. Jimmy Hatungimana, maire de la ville de Bujumbura, indique qu’il alimente, chaque lundi, en carburant des camions qui collectent les saletés.
D’où vient l’anomalie alors ?
Pourriez-vous poser la question aux services chargés de l’assainissement ? Il y a un donneur d’ordre responsable quand même ? Citer leurs noms, est-ce de la diffamation ? Un juriste pourrait nous répondre.