Près du marché de Jabe, à la jonction de la 10ème avenue et le boulevard Ouest à Bwiza, il s’est creusé un trou profond. Ce dernier est dû à deux dalles en béton endommagées. Ce gros nid de poule cause des accidents et des pertes énormes. Reportage.
Bwiza, il est 14 h. Près du marché de Jabe, au point de rencontre du boulevard Ouest et de la 10ème avenue, les taxis font une longue queue. A cinq mètres de ces derniers, se trouve un gros nid-de-poule.
Certains usagers de cette voie gardent un sinistre souvenir de ce trou qui s’est formé. « Dimanche passé, autour de 23 h 30, lorsque je revenais du quartier Jabe, j’ai plongé par inadvertance mon véhicule dedans. N’eût été mes amis, qui m’ont aidé à le sortir de ce trou, j’aurais passé la nuit ici », raconte un chauffeur de taxi rencontré sur les lieux.
Une maman rencontrée là-bas affirme être tombée dedans le mois passé après s’être heurtée contre un véhicule de transport en commun qui tentait justement d’éviter ce gros nid de poule.
Ferdinand, un chauffeur de tuk-tuk interrogé, jette le tort à l’administration. Etant donné l’argent d’entretien de la voirie versé chaque mois à l’office burundais des recettes, fait-il savoir, c’est insensé de voir ce ravin ici. Vous voyez, dit-il avec un sourire ironique, les gens commencent à le confondre à une poubelle publique. Ils y jettent des déchets à l’aise.
Situé près du marché de Jabe, ce trou constitue un danger pour les usagers de cet axe et les gens exerçant leur métier dans cette localité. « Des accidents se produisent souvent au moment où les véhicules, les tuk-tuk ou les vélos se disputent la partie de la route qui est en bon état afin de contourner u d’éviter ce trou », témoigne I.N, une vendeuse interrogée. Il y a même des fois où nos clients tombent dedans.
Les riverains de ces deux axes affirment que ce nid de poule date de longtemps. Selon eux, ces dalles en béton se sont cassées parce qu’elles n’étaient pas résistantes. « Que ceux qui construisent nos routes utilisent du matériel robuste. C’est ridicule de construire des choses qui se cassent à moins de deux ans », lâche un habitant de la zone Bwiza.
Les usagers de ces deux axes et les vendeurs exerçant leur métier au marché de Jabe ont un souhait commun : « Que l’administration de la commune Mukaza remplace les dalles brisées ».
Contacté, Rénovant Sindayihebura, l’administrateur de la commune Mukaza, fait savoir que cette question se trouve dans les mains de l’Office Burundais de l’Urbanisme et de l’Habitat (Obuha).