Lundi 23 décembre 2024

Culture

« Yetu campaign », une jeunesse visionnaire

13/04/2016 4
Hugues Sami Rudahindwa, directeur des activités et du recrutement  de « Yetu campaign »
Hugues Sami Rudahindwa, directeur des activités et du recrutement de « Yetu campaign »

Composée par des jeunes artistes burundais artistes « Yetu campaign » est une structure de partage culturel et de promotion artistique. Elle est composée de deux groupes : « Yetu poetry » regroupant des slameurs et des artistes comédiens et « Yetu music » incluant des danseurs, des chanteurs et des instrumentalises.

Selon Hugues Sami Rudahindwa, directeur des activités et du recrutement, cette structure qui comprend une trentaine de jeunes artistes est née en avril 2015. Elle a déjà à son actif un concours interscolaire le slam poésie interscolaire qui a regroupé 12 écoles privées, publiques de la capitale.

Sur le plan médiatique, ces jeunes veulent promouvoir la culture burundaise .

Toutefois, des problèmes ne manquent pas .Hugues Sami Rudahindwa déplore notamment un manque de soutien financier. Pour cela, «  Yetu campaign » prévoit concevoir des initiatives pour être financièrement indépendant.

Une des initiatives est « muhire event », un spectacle qui sera présenté en juillet, occasion aussi pour la promotion de leur premier album intitulé séchons nos larmes qui sera composé de 8 titres avec 12 artistes slameurs .

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. MUGABARABONA

    Vous avez raison les jeunes ! N’attendez surtout rien de nos politiciens qui préfèreraient vous transformer en tueurs !

  2. Kimaranyi

    Surtout fêtes gaffe pour ne pas se laisser faucher par la police de Bunyoni il semblerait qu’elle n’aime pas trop la jeunesse à moins que vous soyez des imbonerakure qui chantent le jour et tuent la nuit. Là alors vous aurez tout soutien qui vous manque de la part de Nkurunziza lui-même

  3. Jereve

    Le slam, par exemple, étant de nature démocratique, critique et même contestataire, ces jeunes ne pourront malheureusement pas exprimer tout leur talent et créativité, car l’état a posé de balises à toute forme d’expression. Rappelez-vous du blagueur qui a failli finir en prison. Tout au plus seront-ils encouragés à chanter les hauts faits du Prince. Dans ce cas, le financement est garanti. Halleluya…

  4. nunu nado

    Bonne chance les jeunes; vous etes Burundi bw’ejo et je vous felicite.

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