Les familles affectées par les pluies torrentielles de la nuit du 21 décembre dernier à Kuwinterekwa, en zone Gihosha au nord de la ville de Bujumbura, ont passé leur troisième nuit à l’école fondamentale de ce quartier. Ces habitants craignent le pire si rien n’est fait dans les plus courts délais.
Ces familles rescapées pleurent toujours leurs proches emportées par les eaux en furie. L’administration parle de 15 morts, 45 blessés et plus de 219 ménages affectés.
C’est un bilan provisoire des pertes causées par les fortes pluies de la nuit du 21 décembre, dans les quartiers Winterekwa et Nyabagere. Ce bilan a été publié ce lundi 23 décembre par Floribert Sibomana, chef de zone Gihosha.
Dans son communiqué, cet administratif parle de 57 maisons complètement détruites, de 57 autres partiellement démolies et de 132 maisons inondées.
Les sinistrés de ces quartiers touchés sont regroupés à l’école fondamentale du quartier Kuwinterekwa. Les adultes sinistrés sont au nombre de 129 dont 73 femmes. Les enfants regroupés à cet établissement sont au nombre de 128 dont 92 filles.
Dans la matinée de ce lundi, la situation était toujours déplorable au quartier Kuwinterekwa. Les rues sont toujours boueuses. Les eaux des pluies coulent encore dans les ménages. Les habitants de cette localité essaient de dégager les boues et de récupérer le peu de matériels qui leur sont restés.
«Jusqu’à présent, il y a rien de nouveau», raconte Honoré Ndabashinze, sinistré des pluies torrentielles de Kuwinterekwa. Si aucun effort n’est aménagé, cet habitant craint le pire. Et surtout dans cette période des pluies.
M. Ndabashinze précise que tous les sinistrés de cette localité ont été évacués dans un centre à l’Ecole fondamentale du quartier Uwinterekwa. Et il demande au gouvernement de leur envoyer des machines afin de pouvoir canaliser ces eaux de pluie.
Rappelons que suite aux fortes pluies de la nuit du 21 décembre dernier, le ruisseau Cari séparant les quartiers Kuwinterekwa et Nyabagere a débordé de son de son lit. Ses eaux emportaient tout sur leur passage.