Samedi 23 novembre 2024

International

Washington réitère son appel au dialogue inclusif pour rétablir la stabilité au Burundi

11/11/2015 10
Thomas Perriello : «Il faut tout faire pour que la situation ne s’empire »
Thomas Perriello : «Il faut tout faire pour que la situation ne s’empire »

Au cours de sa conférence de presse de ce mardi 10 novembre, l’Envoyé Spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs, Thomas Perriello s’est dit préoccupé.

«Je suis venu pour exprimer les graves inquiétudes des Etats-Unis par rapport à la crise politique qui ne cesse de s’aggraver au Burundi.»

Ce diplomate parle de la nécessité d’un ’’effort commun pour éviter que la situation actuelle déjà fragile ne s’empire davantage’’. «Le gouvernement américain est alarmé par le langage violent et incendiaire utilisé par les autorités burundaises ainsi que la violence commise par les forces de l’ordre et les parties contre le pouvoir», a-t-il souligné.

D’après lui, la rhétorique et les actions qui incitent à la division et la violence, que ce soit ici ou à l’étranger, sont soigneusement surveillées par la Communauté internationale.

L’Envoyé Spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs est sans équivoque : «Il est crucial que toutes les parties respectent leur engagement à un dialogue sous une médiation internationale sans conditions et dans l’immédiat. C’est le seul moyen viable de ramener le Burundi sur la voie de la paix et de la prospérité.»

Le dialogue international complétera le dialogue local

Pour Thomas Perriello, le dialogue international complétera le dialogue inter-burundais, augmentant ainsi la probabilité de réussite. «Les États-Unis réitèrent leur appui aux efforts visant à relancer le dialogue régional entre les acteurs burundais sous la direction du président ougandais Museveni, comme indiqué par la Communauté de l’Afrique de l’Est et de l’Union africaine.»

Selon lui, il faut des efforts conjugués pour ’’ramener le Burundi du précipice dangereux de guerre ou d’un conflit prolongé’’. «Le gouvernement américain estime qu’un dialogue inclusif est le meilleur moyen de rétablir la paix et la stabilité en ce moment.»

Washington plaide en faveur de la réouverture des radios

Lors de ma dernière visite, rappelle ce diplomate américain, j’ai signalé que le gouvernement américain était profondément troublé par la répression des media et de la société civile au Burundi ainsi que la situation sécuritaire alarmante des journalistes. Depuis lors, signale-t-il, plusieurs autres journalistes ont fui à cause du harcèlement, y compris un reporter de la Voix d’Amérique.

L’Envoyé Spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs évoque aussi l’emprisonnement du journaliste de la radio Isanganiro, Blaise Célestin Ndihokubwayo, toujours en garde à vue après son arrestation vendredi dernier. «Une presse dynamique et indépendante est un élément indispensable de la démocratie, et nous demandons la réouverture immédiate de tous les médias indépendants et l’assurance de protection pour les journalistes burundais», insiste Thomas Perriello.

Washington appelle les Burundais à éviter le langage de division et de se dévouer à trouver une solution commune. «Un tel avenir ne sera possible que si la violence et les violations des droits de l’Homme sont dénoncées par toutes les parties concernées », a-t-i conclu.

Forum des lecteurs d'Iwacu

10 réactions
  1. Karundi

    Les villes Américaines sont le théâtre d’une criminalité grandissante, avec une tendance raciste, policiers blancs s’en prenant aux citoyens noirs innocents surtout, et la fameuse communauté internationale ne s’en préoccupe pas. Ko atawuja kubwira OBAMA et consorts ngo gira uku gira kuriya. Et il est curieux de voir des citoyens Burundais applaudir quand on se fait marcher dessus. Nta soni? Ko bishe Khadafi, Lybie ko idatekanye? Un étranger c’est toujours un étranger naho yoba afise un milliers de traîtres bamushigikiye. Et Washington n’en manquent pas dans ce pays de Mwezi

  2. NIYUNGEKO Paul

    .En date du 2 novembre 2015, Son Excellence le Président de la République dans son message à la nation a pris des mesures concrètes pour en finir avec la détention illégale d’armes à feu par la population civile, une mesure par ailleurs salutaire pour le pays et rentrant dans les exigences de la communauté internationale intéressée par la question burundaise. Cette décision n’a pas plu à l’ancienne puissance coloniale qui a immédiatement crié tout haut que ladite mesure sous forme d’ultimatum lancée aux détenteurs d’armes illégalement envisage de commettre le génocide.

    2.Le Parti CNDD-FDD est tristement étonné d’entendre de tels propos sortir des autorités belges juste après la déclaration fantoche de Pancrace Cimpaye affirmant que l’ultimatum donné aux terroristes de remettre leurs armes aux services publics de l’Etat ne répond qu’à un plan de génocide préparé depuis longtemps par le pouvoir issu du Parti CNDD-FDD. Non seulement cette déclaration est un pur mensonge obsessionnel de l’opposition radicale toujours brandi contre le pouvoir mais encore il constitue un fond de commerce bien pensé par le colonisateur belge et mis en œuvre depuis 2010 pour convaincre sans beaucoup de difficultés l’Union Européenne, l’Union Africaine et même l’Organisation des Nations Unies sans que les unes et les autres n’aient le temps d’y réfléchir et de mener leurs enquêtes sur les allégations diaboliques contre le pouvoir et le Parti CNDD-FDD. Tout ceci pour étouffer le nouveau pouvoir issu des urnes afin de refuser au Peuple Burundais la souveraineté et le droit de se choisir ses propres dirigeants et institutions.

    3.Il sied de rappeler que ce n’est pas pour la première fois que le Gouvernement décide de désarmer la population civile détenant illégalement les armes. L’opération pareille a eu lieu en 2010 juste après les élections comme aujourd’hui, lorsque des bandes armées avaient perturbé la paix et la sécurité dans certaines localités du Pays. Les forces de défense et de sécurité, appuyées par l’administration se sont données corps et âme pour démanteler avec succès ces bandes de malfrats en lapse de temps. Il n’est nul doute qu’il en sera de même pour le cas d’aujourd’hui ;

    4.Les lobbies belges et leurs réseaux de l’UE jouant à fond pour convaincre le reste de la Communauté internationale, des bruits de matraquage de l’opinion nationale, sous régionale et régionale se font entendre dans leurs différents médias et dans les organisations internationales sous leurs tentacules. Il devient alors l’occasion ultime de Louis Michel de pousser sur l’accélérateur pour lancer à tous des déclarations apocalyptiques de génocide en vue au Burundi dans le seul but de protéger une nébuleuse politicienne que le colonisateur belge finance et arme dans ce petit pays de l’Afrique de l’Est afin de le détruire et d’installer des acquerras sur les rênes du pouvoir à Bujumbura. Cette démarche n’est autre chose que la recolonisation du Burundi et de son peuple ;

    5.Au moment où la propagande sur fond de génocide est relancée et réactivée comme en 2014 par l’opposition radicale et ses financiers, un homme est tué, son cœur arraché et mangé par les terroristes dans le quartier de Mutakura ce qui laisse planer une curieuse coïncidence de jeux médiatiques orchestrés par le même commanditaire à savoir les colons belges afin de monter la température et de montrer que le génocide qu’ils ont programmé commence. Du même coup, le fils du Président de l’APRODH est assassiné au moment où il s’apprêtait à aller en Europe ce qui présage d’ores et déjà une relation avec l’assassinat du gendre de Pierre Claver Mbonimpa sous forme de règlement de compte en famille à coup de kalachnikovs. L’on ne peut non plus passer sous silence l’assassinat de neuf personnes dans la soirée du 7 novembre 2015 dans un débit de bière sis en Commune Muha, Zone Kanyosha oùdes gens ont été abattus par des individus en uniforme policière ce qui ne trompe personne vu le nombre de tenues militaires et des agents de sécurité toujours découvertes par la police dans les mains des terroristes. Et sans tarder et dans la précipitation, les programmeurs de la déstabilisation du pays se saisissent des micros et stylos pour crier aux tueries organisées par le Parti au pouvoir. Même si la vérité passe par l’escalier et le mensonge par l’ascenseur pour arriver à temps et brouiller les pistes de la vérité , celle- ci finit par arriver et faire fuir le mensonge avec toutes ses constructions si stratégiques soient-elles. Le Parti CNDD-FDD n’a jamais préparé le génocide et n’en préparera jamais puisque son seul souci est la paix, la sécurité pour tous, la réconciliation et le développement. La plupart de ses membres ont souffert du génocide de 1972-73 et des différentes péripéties de massacres ayant endeuillé le pays, ils ne peuvent accepter de revivre le même calvaire;

    6.Le Parti CNDD-FDD félicite le Président de la République d’avoir pris le courage à ses deux mains et de prendre la mesure salutaire si attendue même si certains milieux politico colonisateurs belges ne sont pas contents. En effet il est inconcevable que ces derniers crient au génocide contre leurs ouailles terroristes au lieu d’encourager la population des quartiers visés de rester sur place et de remettre les armes détenues illégalement. Ce comportement de certains milieux belges est une preuve de plus que ce sont eux qui commanditent toutes les atrocités que le peuple burundais subit depuis la colonisation à ce jour ;

    7.Pousser la population des quartiers Cibitoke et Mutakura à fuir au lieu de remettre les armes aux services de l’Etat comme demandé par le Commandant Suprême du Pays est une tactique non payante de couvrir le colon belge pour forcer l’histoire à transformer les commissionnaires en une autre partie au conflit dans le but de se soustraire au dialogue inter burundais en vue au Burundi et à la Commission Vérité et Réconciliation en cours dans le pays. Trop c’est trop et chaque chose à son début et sa fin. La Belgique ne peut se cacher indéfiniment derrière des atrocités commises au Burundi depuis la colonisation en s’appuyant toujours sur des burundais qui ont vendu leur cœur pour déstabiliser leur pays natal ;

    8.Comme l’Histoire est têtue, le Peuple Burundais se rappelle comme hier l’exclusion des représentants de l’ethnie majoritaire de l’administration de notre pays sous le colonisateur Belge. Il se souvient que jusqu’en 1945, il ne restait plus de chef ni de sous-chef ressortissants de l’ethnie majoritaire sous l’administration coloniale belge. De plus il se rappelle clairement que le nez , les pieds, la taille d’une certaine catégorie de la population ont été mesurés pour prouver qu’il existe des gens de race inférieure et ceux de race supérieure dans le pays et que ceux de la race inférieure sont caractérisés comme de grands enfants qui ne savent jamais dire non. Le Peuple Burundais sait encore aujourd’hui que ce sont ces clichés divisionnistes qui animent ces milieux politico coloniaux belges dont Louis Michel. Le Parti CNDD-FDD n’oubliera jamais les mots de ce dernier contre le Mouvement CNDD-FDD à l’époque de la lutte armée où il a osé insulter les membres de ce Mouvement les traitant d’enfants de Caïn qui mourront comme des vauriens, une des raisons qui a fait que le Mouvement CNDD-FDD soit refusé de participer dans les négociations de l’Accord d’Arusha. L’on se souviendra d’autres choses encore et encore ;

    9.Le Parti CNDD-FDD considère que les colons qui ont dirigé le pays pendant des années et des années sont partie intégrante de l’histoire du pays et qu’ils doivent répondre de leurs responsabilités dans le vécu Burundais au même titre que les autres citoyens du pays. Pas moyen de se soustraire ni au dialogue inter burundais ni à la CVR ;

    10.Le Parti CNDD-FDD demande avec insistance que les experts militaires déployés par l’Union Africaine au Burundi se rendent sur terrain pour s’assurer du déroulement de l’opération du désarmement de la population civile afin d’éviter la réception de fausses informations livrées par des personnes animées de mauvaise foi, et par après aller démentir le mensonge des individus qui ternissent l’image du Pays en clamant au génocide au Burundi ;

    11.Le Parti CNDD-FDD termine son propos en remerciant et en félicitant les forces de défense et de sécurité pour leur courage et sacrifice consentis au prix de la paix et de la sécurité. Il les encourage d’aller toujours de l’avant pour asseoir définitivement les conditions de paix et de sécurité voulues pour un développement durable du pays. Il en profite également pour réitérer encore une fois à la communauté nationale et internationale spécialement aux organisations de l’ONU, UE, UA, EAC, CIRGL son attachement aux valeurs de la paix et de la réconciliation et qu’il n’y aura plus de génocide ni de massacre dans le pays comme l’opposition radicale et ses bailleurs de fonds aiment le dire et le chanter à tout bout de champ. Par la même occasion il saisit cette opportunité pour féliciter encore une fois la police nationale burundaise et la FDN d’avoir usé de professionnalisme en matière de désarmement de la population civile qui a débuté depuis le 8 novembre 2015 et qui, d’ores et déjà, a affiché des résultats positifs sous forme d’armes saisies et d’absence totale de violence. Bon courage.

  3. Jambo

    La position de Washington est sans ambiguïté.Celle de Paris laisse planer des doutes.Mais tout va se savoir.

  4. Léonard

    Faut pas que le gouvernement continu aa avaler tout ce que ce garçon de Washington vient chanter au Burundi. Il est qui pour venir libérer les malfaiteurs en prison en voulant les utiliser comme les Bob Ruguri…et consorts.

  5. Ntahitangiye

    « «Il est crucial que toutes les parties respectent leur engagement à un dialogue sous une médiation internationale sans conditions et dans l’immédiat. ».
    Son Excellence le Président Museveni, est en train de préparer les élections chez lui. Je me demande comment il va avoir le temps de venir traiter indéfiniment les dialogues sans conditions et immédiats . Existe-t-il un dialogue sans condition ? Même quand j’achète un article avec de l’ argent ce n’est pas sans condition.

  6. aime

    museveni afise ibibazo vyiwe nibarondere abandi nka kikwete aruhutse

    • Verite Guess

      Kikwete n’est plus membre des Chefs d’Etat de la Communaute Est Africaine, il viendra en tant que qui? Dans ce cas d’espece ce n’est les retraites dont on a besoin mais un chef d’etat en exercisse. Si vous preferez la Tanzanie a L’Ougannda, alors a ce moment- la c’est le President Magufuri qui viendra, pas Kikwete. Muvyihanganire nta kundi.

      • yoya

        Des discussions vide de sens M./Mme Verite Guess. Que fait Buyoya actuellement. Qu,a fait Mandela.

      • Baobab

        @Verite Guess
        « Si vous preferez la Tanzanie a L’Ougannda, alors a ce moment- la c’est le President Magufuri qui viendra, pas Kikwete. Muvyihanganire nta kundi. »
        None ga mugenzi ko Museveni amaze imyaka 27 nimba ntihenze, kandi akaba ashaka kwinusura, urabona ashobora guhanura iki uwumaze imyaka 10. Sibamwe! Noneho ikibano kiragayisha (on n’est jamais prophète chez soi), bari bakwiye kuzana uwuvuye kure cane ngira niwe yobibasha! Aba Kikwete, aba Magufuli, aba Museveni bose mbona umenga duca twibaza ko bafise aho bahengamiye!
        Dukwiye umuhuza avuye muri Pôle nord maze; umu esquimau!

        • kiki

          Si les burundais parvenait a chercher Dieu reellement, ibindi vyose bibiliya ivyita amase, Yesu wenyene tumuhanze amaso, ibindi ni bule, mureke kutesha agaciro amashure mwize, mube eveille, mushake inyungu za famille zanyu nyuma hakurikire izigihugu, ou sont passes les patriotes, nous sommes tous les avards, ou sont les Moises qui refusent la punition du peuple de Dieu alors qu’ils etaient rebelles devant Dieu, Moise yashatse gloire y’Imana yonyene, namwe raba ico gukora ibindi, mutekereze ku bana banyu n’ejo habo.

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