« Le gouvernement du Burundi a fait preuve d’efforts importants en comparaison des rapports des années précédentes sur sa capacité de lutte contre la traite », peut-on lire dans un communiqué sorti ce mardi 19 juillet par le Département d’Etat américain. C’est sur le rapport annuel 2022 sur la traite des êtres humains.
D’après le communiqué, ces efforts comprennent une augmentation des enquêtes, des poursuites et des condamnations pour crimes de traite, y compris des enquêtes et des arrestations de responsables présumés complices.
Il précise que le gouvernement du Burundi a créé la nouvelle Commission de consultation et de suivi sur la prévention et la répression de la traite des êtres humains (Commission nationale sur la traite) pour diriger les efforts du gouvernement contre la traite.
De plus, poursuit, le département, il a identifié plus de victimes de la traite parmi les migrants burundais à l’étranger par rapport à l’année précédente et a soutenu leur rapatriement.
D’autres actions qui ont poussé les USA à avouer les efforts du gouvernement burundais, c’est le fait de finaliser et commencer à mettre en œuvre des procédures opérationnelles standard (SOP) provisoires pour identifier et orienter systématiquement les victimes de la traite vers des soins appropriés.
Il a continué à exploiter une ligne d’assistance téléphonique dédiée à la traite, ce qui a permis d’identifier des cas potentiels de traite.
Selon Washington, le gouvernement burundais a également pris des mesures pour renforcer la protection des migrants burundais à l’étranger, notamment en concluant des accords bilatéraux avec le Royaume d’Arabie Saoudite (Arabie Saoudite).