Mercredi 25 décembre 2024

Politique

Washington appelle Bujumbura à engager un dialogue inclusif

17/10/2015 32
Thomas Perriello
Thomas Perriello

À l’issue de sa visite au Burundi, ce vendredi 16 octobre, l’envoyé spécial du gouvernement américain dans la région des grands lacs, affirme que le dialogue dans un endroit rassurant toutes les parties est la seule voie pour sortir de la crise actuelle.

Thomas Perriello est formel : «Les États-Unis demandent au gouvernement burundais d’engager un dialogue incluant toute ses parties concernées pour représenter tous les citoyens du Burundi afin de revenir sur la voie du développement économique et de la démocratie.»

Selon cet envoyé spécial, ce dialogue facilité par une médiation internationale dans un endroit considéré comme sûr et équitable, est meilleur. «Ces pourparlers peuvent se dérouler à Kampala sous la facilitation du président ougandais Yoweri Museveni», a-t-il suggéré.

Il propose que ce dialogue soit accompagné par la cessation de toute forme de violence. «Les États-Unis condamnent les multiples abus qui sont malheureusement devenus fréquents ainsi que l’insécurité qui règne au Burundi.»

Washington exhorte toutes les parties à renoncer à la violence et à favoriser la responsabilisation pour tous ceux qui ont recours à la violence, y compris les responsables gouvernementaux, les putschistes et ceux qui mènent des assassinats ciblés ou arbitraires.

Washington demande la réouverture des radios indépendantes

Les États-Unis se disent préoccupés par la situation des médias au Burundi et à la sécurité des journalistes. «Certaines radios indépendantes ont été réprimées depuis mi-mai et les journalistes continuent d’être harcelés, menacés, maltraités et tués selon les rapports reçus», souligne cet envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des grands lacs.

«Une presse libre, solide et indépendante est un pilier essentiel de toute démocratie et les États-Unis demandent instamment la réouverture immédiate de tous les médias indépendants et l’assurance de la protection des journalistes», insiste-t-il.

D’après Thomas Perriello, les violations des droits de l’homme incluant les limites de droit d’expression, le trafic des êtres humains à l’intérieur comme à l’extérieur du Burundi inquiètent énormément les États-Unis.

Au vu du récent classement du Burundi au niveau 3 dans le Rapport annuel de 2014 sur le Trafic humain des personnes, souligne cet envoyé spécial, les États-Unis ont décidé de revoir ses programmes d’aide. «Par conséquent, nous nous engageons à fournir un soutien à tous les Burundais faisant face à une crise humanitaire.»

Cependant, nuance-t-il, les États-Unis vont réorganiser sa coopération en matière de sécurité pour assurer que son soutien soit bénéficié par ceux qui sont vraiment dans le besoin.

Forum des lecteurs d'Iwacu

32 réactions
  1. Suzerano José

    A Karayenga
    Merci pour ton analyse.
    A part que a la fin tu nous embrouille. Tu dis que a Arusha on devra revoir l Accord lui même. Nkurunziza ne demande pas mieux. Pex l’histoire des 40% Tutsi et 60% Hutu dans les institutions, sur quelle base les a t on proposes. Faudra t il inclure dans les 40 % les baganwa. En peu de mots tes nego vont durer plus que la transition elle meme. Strategiquement il faut exiger le respect de la constitution et partant de l:Accord d’Arusha.
    Ce qui signifie depart de Nkurunziza et mise en place d:un gvt de transition. Pour aller rapidement le cas de la violence engendree par le 3 e mandat devra etre traité dans le cadre du tribunal special dans le cadre Verite Reconciliation :a faire pendant la transition
    sinon on n:aura ni paix ni justice ni democratie

  2. dester

    Nkurunziza n’a pas besoin de s’expliquer devant qui que ce soit, depuis un certain temps l’équipe nationale de notre pays enchaîne des victoires, j’ai l’espoir que le football puisse unir tous les burundais, au lieu de vouloir faire la guerre tout le temps. En plus ceux qui veulent voir Peter partir , je suis désolé pour eux parce que Dieu est de notre coté, et la preuve est que nous avons que des succès, nos ennemis sont devenus notre marche pieds, ayez les USA derrière vous c’est pas un problème, nous ont a Dieu et tout ce qu’on entreprendra ont gagnera, un peut comme l’équipe nationale qui écrase tout sur son passage, pour rappelle ont vient de battre l’Éthiopie deux but a zéro. La naïveté est un grave péché, Rwasa a pris la décision qu’il fallait, le plutôt possible par contre les orgueilleux et les méchants se sont enfermés dans leur idées sans fondements, beaucoup de burundais qui critique Peter alors que Kagame veut entamer son 5 e mandat(1994-2015), soyez moins hypocrites parce que rien qu’à cause de cela Dieu ne peut pas vous supporter parce que vous avez un double langage et c’est pour cela que tous ce que la société civile a entrepris a lamentablement échoué en voulant se déguiser en agneau alors qu’intérieurement ils sont des loups. Ce monde appartient a son créateur pas aux USA et consort

    • Jambo

      @Dester
      Nkurunziza lui même a prophétisé arguant que les élections seront les meilleures que le pays ait jamais connues,que la paix régnera sur l’ensemble du pays,bref que tout marchera bien dans le meilleur des mondes.Force est de constater que cette prophétie n’est pas du DIEU vivant et réel puisque les prédictions ne correspondent pas à la réalité.
      La victoire des Intamba ne va pas effacer la peur de la majorité silencieuse terrorisée par la milice imbonerakure et les policiers,la misère socio-économique,la fuite et l’exil de plus 200 000 milles personnes,les crimes quotidiennes de sang,l’isolement volontaire du pays au niveau régional et international,…Ta conscience te répondra.

    • MARIA NTAKIRUTIMANA

      dester, merci pour votre commentaire. C’est reconfortant!

      On pourrait aussi ajouter que les États-Unis d’Amérique sont rendus corompus que le Burundi. Tous genres de maux se commettent dans le pays de l’Oncle Sam .Ils financent et participent dans plusieurs guerres sur tous les continents. Ils ont préferé rejeter les principes bibliques et républicains qui furent le fondement de leur pays et autorisent des comportements contre nature que le Dieu des cieux désapprouve. Il est vrai que notre gouvernement peut commettre des gaffes, mais l’Amérique est pire que le Burundi. Il suffit de suivre l’actualité et vous vous rendrez compte que Dieu ne peut pas marcher avec une nation aussi corrompue.
      Uwambaye ikirezi ngo ntamenya ko cera. Twebwe abarundi turacafise Imana y’Uburundi kandi turacagendera ubuntu. Hariho abantu bashaka kudusisibiranya ngo btuvyazemwo inyungu bakeneye, ariko nabo nyene Uhoraho azobatsinda. Ifarasi ngo ishobora kuba yiteguriye kuja ku rugamba, ariko intsinzi ikaba iy’Uhoraho (igitabo c’Imigani: 21: 31

      • Baobab

        @MARIA NTAKIRUTIMANA
        « Hariho abantu bashaka kudusisibiranya ngo btuvyazemwo inyungu bakeneye, ariko nabo nyene Uhoraho azobatsinda.  »
        Yaco muba mugora Uhoraho! Mbe muri mu mabanga yiwe (dans ses secrets)! Ivyipfuzo vyiwe ntavyo mu(tu)zi! Nidutekereze dukore ibituraba!

  3. Tuze

    Mon Dieu, en écoutant certains d’entre vous, on voit effectivement que l’extrémisme gangrène les proNkurunziza. A l’origine «un troisième mandat», et aujourd’hui on parle de Tutsi extrémistes. Donc pour justifier les crimes commises dans surtout Bujumbura. Que le sang de ces enfants et de tous ces innocents, ne vous dise rien. Mettez-vous a leur place, et posez-vous des questions.

  4. Iwacu, laissez tout le monde s’exprimer. Pourquoi faites-vous cette discrimination? Les commentaires sont importants surtout quand ils sont de caractere analytique.

  5. Prosper

    I guess burundian government has already started a mechanism to allow inclusive negotiation. But According to USA policy, no negotiation or talks what so ever with terrorists. Terrorists is to be battled. USA gave 200 troops to fight boko haram…we need also technological intelligence support from USA to fight those terrorists who dream of dividing Burundians. Those Burundian terrorists should suffer the same fate as any other terrorist on the planet. Be it al shabaab, IS, Boko haram, M23 and so on and si forth. And fighting terrorism is a global battle that should involve every one. We helped defeat Al shabaab from Mogadishu,so we expect moral, intelligence or material support in fighting terrorism in Bujumbura. And of course in the end the battle belongs to all Burundians Hutu twa Tutsi …

    • Marie Claire

      There are no terrorists in Burundi. These are Burundians themselves that kill each other. The solution to solve the Burundi issues shall be borne by the Burundian them even. Inclusive dialogue is the only way to be able to find a satisfactory solution to everyone without exception!

      • Prosper

        My sister. if you really understand the definition of terrorism , that is what we are experiencing in Burundi. After failing to attack Burundi, after unsuccessful coup, after the drugs given to kids didn’t achieve anything ..now they have discovered a new method which is terrorism ..although very soon enough Burundians hutu twa tutsi are going to finish victorious. Those terrorists will suffer shame , they will have a deadly end.

    • Stan Siyomana

      @Prosper
      Le monde exterieur n’est pas si dupe que ca. Il peut voir la difference entre l’ideologie et les methodes de Boko Haram et d’El Shabam d’un cote et le manifestant burundais qui vient les mains en l’air ET PARFOIS AVEC LA SAINTE BIBLE EN MAIN (et il y a plein d’images pour le prouver).

      • Prosper

        @Stan Siyomana.
        Come on my friend. what do you call peaceful demonstration ?
        – Burning people alive ?
        – Throwing explosives at the security services ?
        – Coup d ‘etat ?
        – Killing people even their own blood and expose dead bodies in the streets ?
        . Training children militarily and make them be captured on the battle ground in Kabarore ?
        – Kidnapping security services and make human shield ?
        If Burundian security services were not that vigilant , all those explosives being uncovered from those terrorist that you refer to as demonstrators could do even much more damages that could not even be repaired. do you think those explosive are intended to build electricity so we can say that it is for a peaceful purposes ?
        It is good to be honest with ourselves and accept that there has never been demonstration in Burundi.. what we have seen and what we are experiencing now is terrorism.

        • Kutu

          Avant qu’on commence à nous tirer des balles réelles, on manifestait pacifiquement. Après, on a suivi le niveau de violence qu’on nous imposait, maintenant, c’est jusqu’à sa mort.

        • Stan Siyomana

          @Prosper
          No (more) comment, I just gave up on you.
          You are just incredible.

    • Verite Guess

      @Prosper, You’re confused, don’t confuse all of us pls

    • Yves

      No one agrees with you Prosper because we are not blind. We see your lies. They are so big that they could catch the sky

      • MARIA NTAKIRUTIMANA

        Yes, we agree wit Prosper. The problem is that if someone tries to explain the different idea in relief to the opponent’s one, he is qualified « extremist ». We respect your position against the 3d term, but you cannot force us to accept your position. Democracy, please!

        • Yves

          Democracy ? Yes, let’s talk about democracy. Killing and making starve its own people is no democracy. Threatening judges is no democracy. Going for a third presidency while international law and Arusha agreement says the contrary is no democracy. Go and support Nkurunziza’s governement, this is your free choice. But don’t use the word ‘democracy’ to describe it, you are making this bright word dirty

  6. Athanase Karayenga

    Des paroles aux actes !

    Le dialogue inclusif qu’on retrouve dans tous les communiqués et déclarations des grandes puissances et des organisations internationales qui s’expriment sur la situation dramatique que traverse le Burundi relève de la langue de bois diplomatique. C’est un élément de langage d’une communication politique sans imagination et sans efficacité.
    Pour arrêter le cycle infernal de la criminalité dont la courbe connaît une ascension exponentielle au Burundi, il faut bien plus qu’un dialogue entre « gentlemen et gentlewomen» autour d’une tasse de café ou de thé, d’une assiette de biscuits et de préférence à 17 :00, heure anglaise.

    Seules de véritables négociations peuvent sauver le pays du chaos et de la guerre civile totale. Ces négociations ne pourront s’engager qu’entre deux protagonistes, à savoir deux blocs politiques, celui incarné par le pouvoir autoproclamé actuel et le bloc de l’opposition. L’agenda des négociations comportera un seul et unique point dans son agenda : un gouvernement de transition.

    Aussitôt installé, ce gouvernement de transition aura pour tâche prioritaire d’organiser le plus rapidement possible des élections libres, transparentes et crédibles dont la logistique sera confiée à une CENI assainie.

    Le gouvernement de transition aura également comme priorité de rapatrier les réfugiés, de libérer les prisonniers politiques arrêtés et jugés à la suite de manifestations de rue par des citoyens hostiles au troisième mandat de Pierre Nkurunziza et d’engager un processus judiciaire contre les présumés coupables des assassinats, des tortures infligés actuellement aux citoyens.

    Plus question d’admettre une immunité provisoire pour aucun présumé criminel. Cette immunité provisoire de complaisance constitue un désastre, une erreur tragique introduite dans le fonctionnement des institutions et de la justice à l’issue des premières négociations d’Arusha. Plus jamais ça ! Never, never again !

    Le gouvernement de transition devra également réorganiser la justice, la police et l’armée, autoriser la réouverture des médias privés libres, donner toute liberté aux partis politiques afin qu’ils corrigent les séquelles désastreux de la nyakurisation, rétablir la confiance avec les bailleurs de fonds, les investisseurs et les entreprises, mettre en chantier un programme ambitieux pour la jeunesse et enfin assurer la participation égale des femmes dans toutes les instances du pouvoir.

    Le lieu des négociations préférable serait Arusha, la capitale de l’EAC, notre Bruxelles. En outre, Arusha a l’avantage de la neutralité et a déjà hébergé les premières négociations qui ont abouti au fameux Accord de Paix et de Réconciliation du 28 août 2000. Lequel accord devra d’ailleurs être renégocié et révisé, tôt ou tard, afin d’en corriger les faiblesses concernant notamment l’alternance des représentants des communautés nationales, hutu, twa, tutsi, ganwa, aux plus hauts sommets du pouvoir politique, dans les institutions et dans l’administration.

    Ainsi, la communauté des Baganwa, les grands oubliés d’Arusha I dans les mécanismes du partage des responsabilités au sein des institutions de la République sera réhabilitée par Arusha II et sera reconnu comme une des composantes essentielles de la nation burundaise. La famille burundaise compte quatre communautés et pas trois.

    Il est probable que le pouvoir autoproclamé de Bujumbura ne voudra jamais de négociations auxquelles il oppose un dialogue qui ne mange pas de pain et qui lui assure la pérennité pendant 40 ans au moins.

    Si Pierre Nkurunziza refuse les négociations, alors les puissances bienveillantes à l’égard du Burundi pourront passer à la vitesse supérieure en imposant, comme à l’époque de Pierre Buyoya, un embargo drastique et en imposant des sanctions conséquentes à la dictature imposée par la violence au Burundi.

    Cependant, l’embargo version 2015, contrairement à celui de 1996, devrait être rigoureusement sélectif et devrait s’appliquer à tous les membres du gouvernement, à tous les parlementaires, aux hauts fonctionnaires qui dirigent l’armée, la police, les services de renseignement, la justice, la cour constitutionnelle et l’ineffable CENI.

    En outre, des mises en accusation internationales par la Cour Pénale Internationale, si jamais elles étaient lancées, – le seront-elles jamais ? – pourraient calmer les ardeurs meurtrières des Gbagbo et autres Blé Goudé zélés burundais. En aucune manière, cet embargo ne devrait toucher les simples citoyens.

    Il y a quelques mois le président français, François Hollande, recevant le président Kafando à l’Elysée déclarait que la solution pour résoudre la crise burundaise « devra passer par un gouvernement de transition comme au Burkina Faso. »
    Dont acte. Il faut donc passer, hic et nunc, ici et maintenant, des paroles aux actes. Chiche !

    Athanase Karayenga

    • OYA

      Donc tous les dix ans, un gouvernement de transition! Buyoya et Domitien ont gouverné en transition, pour faire naitre la démocratie, et elle est née, après 10 ans de guerre civile. Toutes les démocraties ont des rhumes et des fièvres comme les etres vivants, mais ce ne pas pour cela qu’on les égorge pour en engendrer d’autres. Il faut les soigner, et les laisser grandir. Vous n’etes pas du tout surs que le gouvernement qui naitrait après l’autre transition ne sera pas hai par une autre partie de la population: un cycle infini.

    • Bwarikindi

      Tu rêves debout monsieur karayenga. Iyo buba ubwumwe bwari ikindi. Tu es parmi ceux qui vivent encore dans les années 70. Pauvre toi. Le train de la démocratie doit rouler jusqu’à destination qu’il pleuve ou qu’il neige. Et d’ajouter que le pilote de ce train n’est ni Nkurunziza ni Nininahazwe ou n’importe qui d’autre, mais bien notre Dieu le tout puissant qui a créé le Burundi. Satan va déguerpir d’ici peu et les opprimés vont avoir leur place.

    • M13

      Merci Athanase pour cette synthese.
      Il s’agit d’un plan de sortie de crise clair et réaliste. J’ajouterai seulement ceci: Le principe de l’alternance au pouvoir entre communautés est non-négociable. Et c’est cela la grande lacune d’Arusha.
      Que ceux qui croient encore que les communautés minoritaires doivent se soumettre au diktat de l’ethnie majoritaire déchantent. Nous n’irons pas a Kampala ou Arusha pour debattre du sexe des anges. On devra crever l’abces et consigner l’alternance au pouvoir interethnique (avec mandat unique) dans la prochaine constitution.
      Que les petits esprits s’abstiennent dans ce débat de haut niveau. Notre position sera défendue par un Bureau Conseil rompu à l’art des négociations et non ces pseudo-politiciens qui ont perdu le sens de la morale et de l,honneur.

      • Baobab

        @M13
        « Notre position sera défendue par un Bureau Conseil rompu à l’art des négociations et non ces pseudo-politiciens qui ont perdu le sens de la morale et de l,honneur. »
        A Arusha ce Conseil n’était pas encore né ou quoi? Ou alors il était encore dans ses rêves hégémoniques? Bonne chance! Mais ne vendez pas la peau de l’ours (canke y’ingwe) avant de l’avoir tué!

    • Lina Tuyisenge

      Ewe Tanasi, urababaje pé! Mbega aho wigira umunyabwenge rwose uyobewe ko isi yose izi ko ikibazo c’uburundi gitegerezwa gutorerwa inyishu n’Abarundi bo nyene! Ico womenya co Négociation cousue de toute pièce zizoba mais le Burundi n’aura jamais de paix aussi longtemps abiyita abanyabwenge nka wewe bari prêts pour des intérêts personnels guta igihugu mu manga. Erega abo banyamahanga mwitwaza bafise nabo leurs propres intérêts, mukuzishikako bariko barabakoresha na kare ngo uwutema urwiwe bamutiza umuhoro. Mais ngo hano muriko mwanka amatora ngo mushaka alternance entre uturwi twanyu… Nhenheee Mbega ko mwaka ijambo umunyagihugu ni kuk?i pourquoi vous avez peur des éléctions? Pourquoi vous rêvez toujours à la transition quel est votre agenda caché? Pensez-vous àu moins à l’avenir du pays, à son dévéloppement, comment un homme qui aime son pays voudrait le placer sous tutelle étrangère. Mwibuke ko basokuru batsinze RUMALIZA kuko bamurwanirije hamwe. Un peu de civisme et d’ouverture d’esprit . Ndabona ufise tout le plan. Mais sache bien que l’homme propose et Dieu dispose!

    • Jean Hicuburundi

      Silence! On dort et on rêve!!!

  7. emma

    Comment faire des negociations avec « BOKO HARAM » ou PRO- APARTEIDc’est impossible! ce sont « des extremist de tutsi « que on voit sur terrain! c’est tous

    • mupira

      C’est un pseudonyme que tu utilises men tu dis malheureusement en langage codé la politique de Nkurunziza.
      l’energie négatif que Nkurunziza et sa clique incarne sera détruite prochainement.
      Cela est une axiome

      • kaiser

        Il n’y a rien d’éternel.

    • Stan Siyomana

      @emma
      1. L’on pourrait discuter les ideologies et methodes de Boko Haram (des extremistes musulmans du Nigeria) et de l’Apartheid (des extremistes blancs d’Afrique du Sud) pour voir si reellement elles ont ete adoptees par l’opposition politique et la societe civile burundaises.
      2. Aujourd’hui le Gouvernement burundais peut mentir a l’opinion internationale en qualifiant l’opposition et la societe civile de ceci ou de cela.
      Mais le moment des negociations venu (et surtout en terre neutre etrangere), le Gouvernement devra tout simplement s’en tenir aux faits en presentant son cas.
      3. Et si le CNARED (par exemple) participe aux negociations, et insiste sur son opposition au 3 eme mandat presidentiel, comment est-ce que le Gouvernement va expliquer au monde entier ces histoires d’Apartheid au Burundi (15 ans apres les Accords (inter-burundais) de Paix d’Arusha de 2000)?

    • Yves

      soit vous êtes une génocidaire en puissance, soit une folle. Dans les deux cas, vous êtes une personne dangereuse. Heureusement que l’anonymat vous protège. En place publique, vous seriez lynchée

      • MARIA NTAKIRUTIMANA

        Elle serait lynchee pour la simple raison qu’elle ne soutient pas tes machination??? Voyons!!!!

        • Yves

          Elle serait lynché car son discours est un appel à la haine. Ce n’est pas moi qui dénonce les Tutsis comme responsables du chaos au Burundi (et il faut être naïf, aveugle ou à la solde du pouvoir pour l’affirmer), c’est elle ! Quant aux machinations dont vous m’accusez, auriez-vous l’obligeance d’être plus explicite ? ^^

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 2 746 users online