Après l’assassinat du colonel à la retraite, Jean Bikomagu, les Etats-Unis par le biais de son ambassade ont sorti ce mardi 18 août un communiqué où ils condamnent ce meurtre.
Selon cette déclaration, Washington continue de faire appel au calme et à la retenue à la suite de cette attaque. Nous appelons à une enquête indépendante et crédible sur cet acte ainsi que d’autres attaques récentes. «Nous soulignons notre engagement à aider à tenir responsable les personnes de toutes parts qui commettent ou incitent à la violation des droits de l’homme au Burundi.»
Les Etats-Unis appellent toutes les parties à renoncer immédiatement à la violence comme un moyen d’acquérir des objectifs politiques. Ils demandent à la classe politique burundaise de redoubler leurs efforts pour s’engager rapidement dans un dialogue politique transparent, inclusif, global sous les auspices d’une médiation externe conduisant à la paix.
«La restauration du dialogue est urgente, et toutes les parties doivent travailler ensemble à la réalisation d’un consensus et d’une voie pacifique», insiste ce communiqué.
En allant de l’avant, indique-t-il, toutes les parties doivent maintenir les valeurs fondamentales de respect des droits de l’homme, la liberté de la presse et d’autres libertés fondamentales. «Toutes les parties devraient également puiser de l’esprit et la lettre de l’Accord d’Arusha et de ses dispositions sur le partage du pouvoir comme une base pour aller de l’avant de manière pacifique.»
Washington exhorte l’Assemblée nationale et le gouvernement à s’engager à respecter l’Accord d’Arusha et à ne pas reculer sur les dispositions importantes qui sont la base de la stabilité au Burundi.