La communauté internationale semble s’activer encore une fois pour relancer le dialogue entre les protagonistes dans la crise burundaise, en panne depuis plusieurs mois. Le Bureau de la facilitation a annoncé un autre round pour ce mois de juillet.
L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies au Burundi, l’ancien président Burkinabè Michel Kafando, effectue sa mission au Burundi. Il dit être déterminé à œuvrer pour trouver une solution à la crise burundaise. Pour Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine, il faut obligatoirement faire toute la pression nécessaire pour que les parties se parlent et dégagent des consensus. Faut-il attendre grand-chose avec cette mobilisation ?
La médiation de la crise burundaise a été confiée à la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC). C’est elle qui devait trouver la vraie pilule à administrer aux acteurs burundais. Mais, cette dernière n’est pas unanime sur les solutions à proposer. De plus, elle a d’autres préoccupations, d’autres urgences. Pire, le facilitateur s’est lui-même plaint du sérieux du secrétariat exécutif quant à l’organisation de cette question.
Le rôle de Michel Kafando est officiellement d’appuyer la médiation initiée par les pays de la région. Dans le contexte actuel de l’EAC, pousser les acteurs de la crise à relancer un dialogue au point mort paraît être une tâche ardue. D’autre part, les relations entre les Nations unies et Bujumbura ne sont pas au beau fixe. Bujumbura en est déjà à son cinquième représentant spécial de l’ONU déclaré persona non grata. Michel Kafando doit d’abord essayer de relancer la coopération entre les Nations unies et le gouvernement. Ce qui peut prendre du temps.
Pour Bujumbura, l’affaire est entendue : le peuple burundais s’est déjà exprimé lors des consultations dirigées par la Commission nationale du dialogue inter-burundais. Ce qu’il faut pour le moment, c’est renforcer la sécurité, rétablir un climat de confiance, procéder au rapatriement des réfugiés et préparer les élections de 2020. Bien sûr, après avoir amendé la Constitution. Vox populi vox Dei… Qui dira mieux que la population, nous repète-t-on…
Huummm! « …Qui dira mieux que la population »! A vrai dire, je me demande ce qu’on appelle la population au Burundi. A mon humble avis, au Burundi, la population est cette sorte de petit nuage (cette bande de généraux entretenus par Mutama 1) qui fait le mauvais et le beau temps.
C’est dommage que tous les voleurs, les corrompus, les criminels, etc.. disent qu’ils agissent au nom de la population (je veux dire au nom du peuple)!
Barakumesa Ayisha???
Les autres présidents donnent des intervieuws dans de journeaux de stature internationale.
Le nôtre est concentré seulement sur le développement du Burundi.
Pour connaître la vision du gouver ement burundais, on se réfère à Nyamitwe, Mutabazi ou Jacques Bigirimana.
Dans la sous région, son équivalent est Kabila.
Il doit y avoir une raison
Voilà ce que font les sauveurs de l’homme.
http://www.eagleheadline.com/archives/6937
goodness!!!!ces chiffres sont alarmants nukuri
Voilà ce que font les sauveurs de l’homme.
http://www.eagleheadline.com/archives/6937
Vox populi… Burya mu vy’ukuri igihugu ntigitwarwa n’abarundi bose. Kuri Buyoya harigeze kuvugwa ngo « les 50 personnalités qui comptent… ». No muri za America, France, Allemagne…(Vyitwa ngo hize benshi). Har’indogozi zereka abandi inzira. Mu Burundi hoho twamenyereye gu koma amashi. Kandi abarundi bawe, uko bakomera amashi Umwami n’abaganwa; Uprona & Frodebu; niko bazokomer’amashi abazosubirira CNDD. Akabazo konyene: « when »?
(Certainement pas aho « Yezu azogarukurira » ) Narirya bac’umugani ngo « la misère n’a pas de vertus ». Mbe abarongozi b’iteka dufise ni bande? (Humble opinion: Ce n’est ni Gaston, ni Jacques ni Mutabazi…) Har’abahanuye… Twozirikana akajambo bavuze kuva 2015…Abo barongozi ni Ntamwana (Et tte l’Église catholique: bagona rimwe), Ntavyohanyuma Pie (et bcp d’autres sages DD), Mbonimpa…Abo barafise crédibilité mu makungu. On a beau faire la politique de l’autruche(ou de l’escargot ) C ce que l’on répète continuellement aux envoyés de Bujumbura: Arusha! Aucun politicien élu démocratiquement (pr de vrai)ne prendra le risque de soutenir Bujumbura. L’opposition sait comment occuper les + gds médias du monde. Et C encore l’occident qui dirige le monde. Vox populi Vox Dei…Jésus a encore dit rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu…
Pour aboutir à une solution politique bien équilibrée il faut:
1. Une compréhension commune de la signification du terme « Communauté Internationale » car pour l’opposition et ses alliés, la Communauté Internationale veut dire certains pays de l’Occident hostiles au Gouvernement Nkurunziza, mettant, sciemment, de côté la position des autres pays y compris certains membres permanents du Conseil de Sécurité. Or évoquer la position d’une organisation internationale qui n’existe pas vaut l’échec. Chaque fois qu’on cherchera à s’appuyer sur l’ombre de quelque chose on tombera. Nous devons apprendre à nous faire confiance nous-même et à nos compatriotes. Sinon, les étrangers nous donneront plusieurs tonnes de cartouches à la place de haricots.
2. La question du 3ème mandat ne devrait encore faire débat car dans tout conflit, il y a les gagnants et les perdants. L’opposition et ses alliés avaient tout essayé pour se donner la raison par les voies illégales et légales, malheureusement ils n’ont pas pu réussir. 2 ans après, il est inutile de persister dans cette démarche pour un mandat déjà à mi chemin. Il est temps discuter l’avenir de notre pays et non à notre passé tragique.
L’intérêt général du pays devrait primer car dans une cinquantaine d’années, tous ces politiciens entrain de se chamailler aujourd’hui ne seront plus. Imaginer de léguer tes enfants la haine et la rancune au lieu de l’amour du prochain.
« On n’a vu nulle part dans le monde un pays dont les dirigeants admettent ouvertement et/ou fermément « négocier avec des terroristes, des gens qui veulent utiliser la violence ou autres moyens de pressions ou de chantage! »
Il y’aura dialogue sans ceux qui se sont eux-mêmes exclus d’office ET il n’y en aura pas avec ceux qui se sont exclus eux-mêmes! »
Dire ceci est faire preuve d’une mémoire courte. Un certain Nkurunziza a été condamné à mort pour avoir fait poser des mines en ville de Bujumbura. Comment pourrait-on qualifier le fait de poser des mines en ville?
Pourtant, Buyoya a accepté de négocier avec ce gars-là.
Il faut juste dire que le pouvoir a plus à perdre qu’à gagner à négocier. Sous d’autres cieux, ce type aurait déjà démissionné de son propre gré. Mais ceux qui le font, sont ceux qui se soucient du bien-être de la population, ce qui, visiblement n’est pas le cas au Burundi.
@Arsène
Non! Je n’ai pas une mémoire courte! Et mélanger les pommes et les poires et dire que c’est un mélange homogène, c’est plutôt cela faire preuve d’une mémoire courte!… ou plutôt d’une mauvaise foi, devrais-je dire.
À l’époque de Nkurunziza, c’était une guerre civile entre deux armées. Et de chaque côté, les uns tentaient de protéger ceux qu’ils identifiaient comme leurs protégés, et d’éliminer ceux qu’ils considéraient comme une menace. Non seulement l’époque a changé, mais également nous ne sommes pas en guerre!
L’armée de Buyoya avait causé bien plus de dégâts si on compare les événements d’après 1993 à ce qui s’est passé en 2015. L’armée n’est plus monoethnique!
Cette mémoire courte que vous invoquez n’est qu’un autre argument pour justifier le recours à la violence comme moyen de revendiquer des dialogues/négociations qui n’ont aucun lieu d’être.
C’est non!
Vous voyez où çela nous a mené.
La personne qui a posé les mines qui tuaient aveuglément a fait du Burundi le pays le plus pauvre et le plus corrompu du monde.
Très instructif????
@Rurihose
Si vous allez demander aux survivants de Ntega et Marangara comment le napalm tue, ils vous diront que non seulement il tue aveuglement, mais qu’il tue plus de personnes que les mines. Mais toutes sont des armes mortelles.
Pour ce qui concerne la pauvreté, c’est subjectif. La population a augmenté, les revenus ont diminué. Mais il n’est pas le seul responsable, ceux qui étaient avant lui n’ont pas un bilan plus reluisant pour autant. Et côté dévéloppement, je crois qu’il a fait construit plus d’écoles, plus de routes de ville ou interprovinviales,etc. que n’importe qui de ses prédécesseurs.
Et ce que j’aime dire à tout le monde, si l’OBR, réussit à récolter tous ces milliards en recettes fiscales, où allait cet argent avant? Devinez quoi!… Dans les poches de ceux que vous dites être de meilleurs dirigeants. Imaginez où on serait s’il y avait eu une gestion saine des services publics.
À chaque époque ses défis. Et au moins aujourd’hui, on a une possibilité de faire savoir aux dirigeants ce que nous pensons que devraient être les priorités.
ajoutons « et pour bientot le plus endetté » ,en effet depuis 2015 il augmente à 30% l’an,à la fin du mandat le pays se sera endetté sous ce mandat que autant depuis l’indépendance .
En soi ce ne serait pas grave si c était pour des usines ou des barrages qui rembourseraient cette dette,mais la c’est pour des stades (meme pas aux normes Fifa) et pour le luxueux train de vie de nos officiels .
en somme l’illustration de l’Afrique qui organise son malheur.
Bien à vous.
@observateur désemparé
NON! Le Burundi ne sera le pays le plus endetté ni pour bientôt, ni pour plus tard. C’est simplement votre façon de voir et d’interpréter les données. Allez voir le Montant de la dette du pays considéré comme le plus riche du monde, ou celles des autres pays dits « dévéloppés.
Vous pouvez dire que le Burundi à une capacité moins élevé de remboursement de sa dette, mais de là à dire qu’il sera bientôt le pays le plus endetté, il y a un très grand fossé! Sortez de là au plus vite!
Tout le monde ne cesse de répéter « dialogue, pourparlers, négociations » inclusifs…
Curieusement, ce dernier mot (« inclusifs ») n’existait pas avant les manifestations et le coup d’état qui a suivi en 2015. Ce qui veut dire que ceux qui utilisent ce mot, qu’ils veuillent l’assumer, à moitié ou entièrement, ne parlent que de ceux qui devraient être exclus. Tous ceux qui ont pris part, de près ou de loin, aux violences des manifestations et les putschistes devraient être ceux qui sont « exclus ».
Donc, quand on invoque le mot « inclusifs », il est évident qu’il s’agit d’eux à qui ont fait référence! Sinon ce serait comme en 2010, ou autres dialogues d’avant. On n’aurait pas besoin de ce cacher derrière de nouveaux qualificatifs.
En jargon américain on dit « Cut the crap! »
On n’a vu nulle part dans le monde un pays dont les dirigeants admettent ouvertement et/ou fermément « négocier avec des terroristes, des gens qui veulent utiliser la violence ou autres moyens de pressions ou de chantage! »
C’EST NON!
Mais apparemment il y’en a qui croient que c’est possible au Burundi! Ils peuvent continuer à essayer, mais cela ne fonctionnera jamais.
Méditez sur ce qui suit et on s’en reparlera au moment opportun :
Il y’aura dialogue sans ceux qui se sont eux-mêmes exclus d’office ET il n’y en aura pas avec ceux qui se sont exclus eux-mêmes! »
@Gacece : il y a deux manières de traiter un clivage social interne violent comme celui existant aujourd’hui au Burundi. On peut soit souffler sur les flammes de la haine et des vieilles rancoeurs, on peut même profiter d’un putsch pour y assimiler toute forme d’opposition politique (comme le fait Erdogan… ou comme le font les iDDolâtres) histoire d’avoir les coudées franches. On peut soit faire preuve de miséricorde, cette vertu si chrétienne, et souhaiter construire un nouveau projet de société avec ses anciens ennemis politiques en ayant toujours à l’esprit l’apaisement et l’accomplissement de l’intérêt général. Ceux qui choisissent la première option sont légions. Tous ces régimes autoritaires ont échoué à ramener la paix et ont fini sur les bas côtés de l’histoire, dans l’indifférence générale. Ceux, moins nombreux, qui ont choisi la deuxième option, ceux-là ramènent avec eux la paix, gage de prospérité et s’offrent, outre une belle place dans les pages de notre Histoire, la possibilité d’obtenir en retour le respect de tous ces citoyens.
@Yves
On pardonne à celui ou à ceux qui avouent leurs péchés, ou ceux qui veulent être pardonnés. Pour tous les autres, le seul moyen de traiter avec eux est d’utiliser le seul langage qu’ils comprennent. Et vous le savez autant que tout le monde.
L’eureur serait de laisser un fauve entrer dans un troupeau. Ndadaye a essayé en 1993, et il l’a payé de sa vie. Les DDs ne répéteront pas cette erreur! Parce que voyez-vous, les mêmes personnes qui ont assassiné Ndadaye sont les mêmes qui sont derrière les violences qu’on a connu depuis 2010.
Vous voudrez peut-être que ce ne sont plus les mêmes personnes, et moi je vous répondrai qu’ils sont toujours là, en coulisses, en train de tirer les ficelles. La façade peut être attrayante, c’est ce qui est derrière qui est répugnant.
@Gacece : vous avez donc, sans surprise, choisi les bas côtés de l’histoire. Grossière erreur de jugement, car la paix a des vertus que la guerre ignore. La paix est moins coûteuse, tant en bilan humain qu’en termes purement comptables. La stabilité qui en découle affecte positivement l’économie et relance l’intérêt des investisseurs (nationaux et étrangers). La paix permet enfin la réconciliation. Vous n’avez donc rien compris. Sauf si le but était de s’accrocher au pouvoir par pur opportunisme, afin de profiter des largesses des puissants 😉 Dans ce cas, il se pourrait que vous ayez bien compris, mais ne trainez pas trop en cours de route : la manne n’est pas célèste et se tarira, tôt ou tard…
@Yves
Il y a des fois où la paix mérite qu’on se batte pour elle. Ce que vous appelez la paix n’est qu’une façade ou une solution à court terme. Rien n’empêchera ces gens de vouloir recommencer en 2020 si on se met tout le temps à répondre favorablement à leurs caprices.
Mais personnellement, c’était mon opinion. Le Gouvernement peut choisir de privilégier d’autres options, dont la mienne ou la vôtre. Adressez-vous à eux pour savoir ce qu’ils en pensent. Ne me mettez pas dans le même panier qu’eux. Et cela aussi est votre libre choix.
Si vous accusez les uns de vouloir s’accrocher au pouvoir par pur optimisme, avouez aussi que les autres veulent prendre le pouvoir et s’y accrocher à leur tour par pur opportunisme.
La paix permet la réconciliation? Non! C’est l’inverse : La réconciliation permet la paix! Et on ne peut pas forcer des gens à se réconcilier si au préalable ils ne le veulent pas.
Et parlant de paix, n’est-ce pas l’absence de guerre qui témoigne de la paix? Du moins en majeure partie? Et actuellement, il n’y a aucune guerre au Burundi à ce qu’on sache!
@Gacece : il ne me sera pas nécessaire de demander l’avis du gouvernement, leur opinion à ce sujet est connue de tous. Et si je vous mets dans le même sac, c’est tout simplement parce que votre opinion est identique. Faire croire que l’adversaire ne désire pas la paix est un outil de propagande d’une banalité consternante. Tous les régimes autoritaires y ont recours, cela leur permet de botter en touche.
Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de guerre visible au Burundi que le pays est en paix. Personne n’est à ce point naïf. Les arrestations arbitraires, les jets de grenades, la tentative d’assassinat de Nyamitwe il y a à peine quelques mois, les disparitions « mystérieuses » de ci et de là… comment peut-on prétendre que le Burundi est en paix ? La paix ne pourra venir que d’un geste du pouvoir en place. La Colombie vient de réussir à mettre fin à un conflit politique vieux de plus de 30 ans ! Et savez-vous quel a été le moment décisif ? Elle y est arrivé lorsque le pouvoir en place a finalement décidé de tendre la main aux rebelles FARC. La paix entre israéliens et palestiniens ne sera possible, un jour, que si les isréaliens tendent préalablement la main. Il en va de même au Burundi.
@Yves
En septembre 2014, il y a eu un événement appelé « Enlèvements d’Iguala » au Mexique. Googlez le terme et vous verrez que 43 étudiants sont disparus, probablement tués et incinérés après avoir été remis à un cartel de drogue, par la police!
Pas plus tard qu’à la fin 2016/début 2017 au Brésil, il y a eu une mutinérie dans la prison de Manaus. On a décompté au moins 60 morts dans une seule nuit.
Ces deux événements ne sont que la pointe de l’iceberg dans ces deux pays. Il s’en passe des multitudes d’autres, qui ne parviennent pas à faire les manchettes dans la presse internationale.
Considérez-vous ces pays en guerre ou en paix? D’après l’idée que vous vous faites sur le Burundi (et que vous voulez que d’autres s’en fassent), ces deux pays seraient décrits comme étant à feu et à sang, beaucoup plus que le nôtre.
Comme je l’ai mentionné dans mes précédents commentaires, la signification de la paix et de la guerre dans un endroit donné reste subjective.
Mais voici quelques vérité universelles concernant la paix et la guerre :
– La guerre, ceux qui l’envisagent et font sa promotion, sont ceux qui ont le plus ou tout à gagner en y ayant recours, plutôt que si la situation restait la même ;
– La paix, ceux qui l’envisagent et qui font sa promotion, sont ceux qui ont le plus ou tout à perdre s’il y avait une guerre ;
– La guerre, ceux qui l’envisagent et font sa promotion, la préparent en à l’abri des regards, de préférence à l’extérieur de la zone de guerre ou de conflit ;
– La paix, ceux qui la préparent, le font sur terrain dans la zone où est censé se dérouler le conflit ;
– Dans tout conflit, que ce soit entre individus, entre groupes, entre nations, ce n’est jamais celui qui a le plus à perdre qui déclenche les hostilités. C’est toujours celui qui convoîte ce que l’autre possède qui lance la première pierre.
Mais une fois que la guerre a commencé, rien ne garantit une victoire d’un côté ou d’un autre, peu importe les moyens, les soutiens ou la durée.
Vu ce qui précède, je veux vous poser quelques simples questions :
Qui, d’entre le ou les partis au pouvoir au Burundi, et l’opposition a le plus à gagner? Qui a le plus à perdre? Selon vous, qui se cache et dissimulent ses actions actuellement? Qui es sur terrain? Qui opère de dehors?
Identifiez-les et vous aurez/saurez exactement qui sera l’instigateur de la guerre au Burundi, si guerre il y a.
Il y’aura toujours les rapports de FIDH, de HRW, ICG, etc. Il y aura toujours les sorties médiatiques des uns et des autres. Il y aura toujours les positions des diplômates penchant d’un côté ou de l’autre. Mais tout cela ne changera rien au fait que les conflits sont en tout temps déclenchés par ceux qui convoitent ce que leurs adversaires ont ou contrôlent.
Le reste ne sont que des écrans de fumée qui servent à masquer la vérité et à justifier une prise de position, avec tous les soutiens matériels et financiers, pour un côté plutôt que pour un autre.
Et finalemet…
« Faire croire que l’adversaire ne désire pas la paix est un outil de propagande d’une facilité déconcertante. »
C’est de vous ça! Et vous ne pouviez pas mieux dire!
Par contre, ce ne sont pas seulement les dictateurs qui y ont recours. C’est tout le monde, vous et moi inclus! N’est-ce pas?
Mais je ne comprends pas. Vous dites toujours que le gouvernement doit dialoguer. Avec qui et pourquoi? Répondez-moi à cette question, svp!
@Karabadogomba: Il faut dialoguer avec ceux qui sont contre les voleurs du 3ème mandat. Par après on va songer à organiser des éléctions (libres et transparentes) sans compter sur le seul fait de sucer le peuple qui en a déjà marre!
@Mafero
Faire la causette ça fait du bien; à tout le monde.