49650 couples mère-enfant est le nombre total de bénéficiaires, dans les provinces Ruyigi et Cankuzo, du programme « Tubaramure » (« aidons-les à grandir »).
Ce lundi 3 novembre, s’est tenu, à l’hôtel Royal palace, l’atelier national de clôture du programme « Tubaramure » financé par Usaid et qui a couté 46 millions de dollars américains. L’objectif global de ce programme était de prévenir la malnutrition chez les enfants de moins de deux ans, à commencer du jour où la mère tombe enceinte.
Programme qui a duré 5 ans et qui a bel et bien réussi car, témoigne l’une des bénéficiaires, enthousiaste : « avant, je ne savais pas comment nourrir mes enfants, je suis très heureuse de ce programme ». Et d’ajouter que la santé de ses enfants non bénéficiaires de « Tubaramure » n’est pas aussi bonne que celle de son cadet qui, lui, a eu cette chance. En effet, ce programme aide une mère et un de ses enfants, d’où le terme couple mère-enfant.
Le représentant de l’ambassade des Etats-Unis au Burundi a souligné, dans son discours, que ce programme novateur est l’un des rares dans le monde entier qui promeut ce mode de lutte contre la malnutrition. D’importantes innovations sont enregistrées grâce au programme « Tubaramure ». Le nombre de femmes respectant les recommandations des consultations prénatales a triplé, et les infirmières sont maintenant en mesure de diagnostiquer avec précision et mieux traiter les maladies de l’enfant. Maintenant, grâce à ce programme, les parents savent et exécutent les pratiques nutritionnelles essentielles, etc.
« Tubaramure » a été réalisé par le CRS (Catholic Relief Services) en collaboration avec IMC (International Medical Corps), FH (Food for the Hungry) et le Caritas Burundi.
Bien que le programme « Tubaramure » touche à sa fin, le représentant de l’ambassade des Etats-Unis au Burundi a souligné qu’il est heureux d’annoncer que l’Usaid vient d’attribuer au CRS un nouveau programme appelé « Amashiga » visant à lutter contre la malnutrition, cette fois dans la province de Muyinga.