Samedi 18 et dimanche 19 janvier, débutent le tournoi d’ouverture. Au vu des recrutements effectués par différentes équipes, une saison prometteuse.
Après les débuts réussis de nouveaux adhérents, en l’occurrence Gacosmos et Bisoro Volley club, tous les spectateurs attendent leur confirmation. Preuve de ses ambitions, Gacosmos n’a pas lésiné sur les moyens. Pour sa 2e année dans l’élite, le 3e de l’année passée a revigoré son effectif. Il s’est attaché les services de l’ossature du club Rukinzo. Allusion faite à la venue des attaquants Richard alias Yaka, Innoncent, Eric etc. D’après ses fans, des recrues qui devraient compenser les départs vers Rukinzo de Ntwari. Pour nombre d’observateurs, une armada offensive qui permettra à l’arrière jeune garde de gagner en expérience.
Idem pour Bisoro Volleyball Club. Pour cette année, la formation en provenance de Mwaro rêve grand. Comme en témoigne le recrutement de Bruce, Lionel, tous anciens sociétaires de Bujumbura Uwezo Wa Ndani(BUN). « Des éléments aguerris qui, sans aucune difficulté, se fondront dans le moule de l’équipe », confie Charles Niyongabo, son coach. Arthur Baziri, secrétaire de l’AVAB, estime que cette nouvelle configuration rendra le championnat encore plus compétitif. « En plus du beau jeu, cela permettra la détection de nouveaux talents ».
Les clubs tels que Amical Sportif de Bujumbura(ASB), Rukinzo, Muzinga, bien qu’ils restent de sérieux prétendants pour le titre, cette saison, indique M. Baziri, ils devront batailler dur jusqu’au sacre suprême. Une particularité, pour cette saison, plusieurs équipes évolueront avec des joueurs issus des écoles de volleyball.
Chez les filles, après un passage éclair, Rumuri ne sera pas de la partie. Cette année, la formation de l’Université du Burundi a préféré tirer un trait sur la compétition. Selon de nombreuses sources, c’est une conséquence de l’absence d’une pépinière capable de former de nouvelles joueuses.
Des abandons
Autre nouvelle peu rassurante, New Colombe risque de ne pas prendre part au championnat. Si l’on en croit certains témoignages, certaines joueuses avec l’aval de leur coach auraient décidé de quitter le navire pour former un autre club, Panthers Team. Sinon, Muzinga Dames, Gender Light Club et Les As seront de la partie.
De retour dans les compétitions continentales, les équipes burundaises espèrent redorer le blason du volleyball burundais. «Une autre source de motivation qui fait que le championnat soit davantage palpitant», estime Anne, une supportrice. Toutefois, dans cette quête de retrouver ses lettres de noblesse, des efforts s’imposent. « Les finances des clubs sont exsangues. C’est une lacune de taille qui n’est pas prête d’être comblée si des sponsors ne viennent pas à notre rescousse», déplore-t-elle.
A l’instar des clubs de la sous-région, elle suggère que les entreprises soutiennent les équipes. « Cela leur permettrait de se faire connaître davantage ».
Au programme, parmi les chocs de la journée de samedi : Gacosmos croise le fer avec Amical au terrain I de Toyota à Gikungu I à 9 h. Chez les filles, Gender Light Club sera opposé à Muzinga au terrain II de Toyota à 9h. Les finales se jouent dimanche le lendemain au terrain du département des Sports.