Après un énième report, il aura fallu la médiation du ministère des Sports pour que se tienne l’assemblée générale élective du samedi 27 mai.
Réinstaurer le climat de confiance entre les différentes associations, organiser le championnat national, harmoniser les statuts de la fédération sont, entre autres choses, les missions principales de Gordien Iradukunda, le président nouvellement élu de la fédération burundaise de volleyball.
Durant les élections, le camp pro-Louis Rwakiranya, président sortant, et celui de Jean Marie Gahungu, président de l’association de Bujumbura et candidat malheureux) n’ont pas cessé de se lancer des piques.
M.Gahungu, déçu, n’y va pas avec le dos de la cuillère : « Honnêtement, quel changement peut-on espérer, alors que c’est presque la même équipe sortante qui est reconduite ? » Et de poursuivre : « Si ce nouveau bureau ne parvient pas à se départir des injonctions parfois entortillées de certains de ses membres, l’opacité dans la gestion des fonds restera toujours le mot d’ordre. »
Des craintes infondées aux yeux de M.Iradukunda. Pour lui, M.Gahungu devrait plutôt comprendre que c’est le début d’une nouvelle ère. Et partant il faudrait se serrer les coudes au lieu de sombrer dans d’interminables querelles qui ne font qu’entraver la bonne marche des activités.
La transparence, le maître-mot du mandat
L’on notera que plus d’une fois, le bureau sortant a été accusé d’une opacité dans la gestion de certains programmes, tels ceux de Beach volley et de vulgarisation du volley dans les écoles secondaires. Le président nouvellement élu promet de faire de la transparence son cheval de bataille : « Désormais des audits internes se feront chaque année.»
L’harmonisation des statuts est, assure M. Iradukunda, l’indispensable préalable pour prévenir de mauvaises interprétations des textes de loi.
La constitution d’une base de données de tous les joueurs est l’autre priorité pour éviter des problèmes de transfert. « On espère qu’une fois fichés, les joueurs des clubs de l’intérieur du pays seront protégés », conclut-il.
Signalons que le nouveau comité est élu pour un mandat de 4 ans et comprend douze membres.