Depuis le 1er avril, Rukinzo Volleyball Club, la formation de la police nationale, participe au tournoi qui rassemble les clubs vainqueurs de coupes nationales.
Que le chemin fut long ! Après d’amples tractations, le ministère en charge des Sports a enfin tenu sa promesse. Les volleyeurs burundais sont de nouveau sur la scène continentale après cinq ans d’absence. Bien que sur les parquets cairotes, les résultats peinent à suivre, c’est un pari gagné pour les volleyeurs burundais.
Défaits en match d’ouverture contre les Libyens d’Al Swehly (3 sets à 0), les joueurs de Rukinzo ont péché par manqué d’expérience et d’endurance.
« Une contre-performance, qui a montré qu’ils n’ont pas trop de compétitions dans les jambes », laisse entendre David Bigirimana, directeur technique national de la fédération burundaise de volleyball.
Pris au dépourvu par des systèmes de jeu tout à fait nouveaux, M. Bigirimana confie qu’ils ont quelque peu été déboussolés, laissant des failles défensives que l’adversaire n’a pas hésité d’exploiter.
Pour leur entrée en matière, un cinglant 3 sets à 0. Au cours du 2e match, mardi 2 avril, malgré un sursaut d’orgueil des Burundais et un Evrard Irangabiye et Hugues Igiraneza de gala, les protégés de Cassien Kabura ont cédé dans les ultimes instants, laissant filer une rencontre à sa portée contre les Camerounais de FAP (3 sets à 1).
Malgré des résultats peu fameux, indique M. Bigirimana, le rendez-vous cairote a le mérite de rappeler aux autorités burundaises, qu’à défaut de compétitions internationales, rivaliser avec les grands du continent sera toujours mission impossible.
Pour rappel, le tournoi prendra fin le 11 avril. Au moment où nous mettons sous presse, nous venons d’apprendre que Rukinzo vient d’enregistrer son 3e revers. Encore trois sets à un contre les Congolais d’Espoir VC. Une défaite qui a quasiment anéanti leurs espoirs d’une éventuelle qualification pour le tour suivant.