Sur la courte et unique autoroute du pays, le boulevard de l’indépendance, des nids-de-poule jonchent cet axe dès son entrée jusqu’à sa sortie à la jonction avec l’avenue de l’université, une situation qui laissent les usagers sans voix.
Difficile d’éviter ou de contourner tel trou, il faut faire avec ou chercher le moindre mal pour préserver les suspensions et les amortisseurs du véhicule qui s’engage sur cette voie.
Et cela malgré la politique de zéro nids-de-poule initiée par le ministère des Infrastructures, exécutée par l’Agence routière du Burundi. Elle a été lancée le 22 juillet dernier par le président de la République, Evariste Ndayishimiye.
L’état de la voirie urbaine est très critique. Du nord au sud, les principales routes ont des nids-de-poule. C’est le cas du boulevard Peuple Murundi reliant le centre-ville et le nord de la ville de Bujumbura.
Durant l’exécution de cette politique, l’ARB avait réalisé des travaux sur cette voie. En ce moment, la voie présente des trous qui sont parmi les grandes causes des accidents.
“Nos clients pensent que nous conduisons mal. Ce n’est pas le cas. C’est plutôt l’état des routes de la ville. Et ce sont nos véhicules qui paient un lourd tribut. Les pièces sont souvent endommagées », se lamente un taximan stationné aux environs de cet axe, il était régulièrement entretenu quand les bureaux de la présidence se trouvaient sur cette voie.
Elle n’est pas la seule, la route dite Rumonge, joignant le centre-ville et les quartiers du sud de la ville de Bujumbura, est aussi en piteux état. Les usagers disent que cette route cause des fois des accidents.
L’Agence routière du Burundi a indiqué que la politique est en cours d’exécution sur les grands axes du pays et en mairie de Bujumbura. Sylvestre Nsanzerugeze, directeur général de l’ARB, fait savoir que les travaux vont reprendre car le goudron est aujourd’hui disponible.
Pour le cas de la route dite Rumonge, il précise que les travaux de réhabilitation sont prévus pour le mois de juin à partir de la Place de l’indépendance jusqu’à la rivière Mugere.
Ntamahera dufise chers Burundais ingorane nazo ni nyinshi donc ayo mabarabara tuyatunge uko nyene
Si on attend encore plus, surtout quand il pleut, les nids de poule s’élargissent rapidement et les routes sont coupées et le coût devient énorme. Donc, il faut agir le plus vite possible. Ceux qui gardent l’argent de la République devaient le rendre. Et surtout, bien utiliser l’aide non-remboursable des partenaires financiers internationaux.