Dans le but d’établir une bonne circulation routière et de faire respecter le code de la route, l’ARB (Agence Routière Burundi) est en pleine campagne visant à repeindre les lignes sur la surface des différentes chaussées de la capitale.
Pour certains usagers interrogés, il fallait d’abord réhabiliter certaines routes avant d’appliquer de la peinture sur ces axes pour que les signaux routiers soient visibles.
« Les routes sont usées, elles ont besoin d’être réhabilitées dans tous les sens, mettre un peu de peinture est une très bonne idée mais cela n’aboutira pas à grand-chose si elles comportent toujours des nids-de-poule », raconte un conducteur de taxi rencontré sur son parking.
« Les nids-de-poule se trouvant dans certaines rues de la capitale qui sont en train d’être repeintes ne sont pas les seuls qui constituent un problème », fait-il savoir.
Selon un autre conducteur interrogé, Certains chauffeurs ne respectent pas le code de la route. « Nous devons savoir que conduire et entrer dans la circulation sans avoir été certifié pour cela constitue un problème majeur. On n’achète pas son permis de conduire, il faut travailler pour le mériter », ajoute un autre conducteur d’automobile.
Pour Pacifique Nsabimbona, directeur général du BECA (Bureau d’Etudes, Expertise et Conseil en Automobile), peindre les signaux routes est l’un des bons moyens de diminuer les accidents qui sont enregistrés mais que cela n’est pas suffisant d’où il faudrait tout de même faire une sensibilisation, s’assurer que les usagers maîtrisent bien ces signaux.
Chaque étape à son tour
« Nous avons pris cette initiative pour aider les conducteurs d’automobile et les piétons à connaître chacun son droit afin d’assurer la sécurité dans la circulation routière », fait savoir Sylvestre Nsanzerugeze, directeur général de l’ARB, la société chargée de ces activités.
Pour lui, les multiples nids-de-poule observables sur plusieurs routes sont connus, il explique que le manque de goudron est à la base de ce problème. Il assure qu’il sera résolu le plus tôt possible car le produit est déjà en route.
« Chaque conducteur d’automobile connaît parfaitement le code de la route et la signification des signaux routiers car nous considérons que nul ne peut entrer dans la circulation sans avoir été qualifié. Raison pour laquelle nous n’avons pas besoin de les éduquer par rapport à cela, par contre nous comptons fournir des enseignements aux piétons spécialement les lignes jaunes qui s’avèrent tout nouveaux pour eux », a-t-il fait remarquer.
Signalons que ces activités ne se feront pas au niveau de Bujumbura seulement mais que c’est une décision prise pour tout le pays. Après les routes de la capitale économique, la poursuite de ces activités se fera dans la capitale politique.