Mercredi 06 novembre 2024

Société

Voirie urbaine : Des regards béants inquiètent la population à Bwiza

25/05/2018 Commentaires fermés sur Voirie urbaine : Des regards béants inquiètent la population à Bwiza
Voirie urbaine : Des regards béants inquiètent la population à Bwiza
Un regard non couvert à la 2ème avenue

Les habitants de la zone Bwiza craignent pour la sécurité des usagers de certaines avenues ayant des regards non couverts. Ils déplorent déjà quelques accidents.

A la 4ème avenue de cette zone, près du bureau de la zone Bwiza, deux regards béants se trouvent sur la route. « Non seulement, ils dégagent des odeurs nauséabondes insupportables mais représentent un danger», se lamente une mère de 2 enfants rencontrée à cette avenue. Elle affirme qu’elle craint pour la sante de ses enfants. «Ils ont l’habitude de jouer tout près du trou. Malheureusement, quand il pleut ces regards sont remplis de saleté. »

Selon cette jeune maman, il y a peu son fils cadet est tombé gravement malade. «Il avait une forte diarrhée. Il s’est amusé avec ses amis à jouer tout près du regard et à boire l’eau qui débordait malgré mon interdiction d’approcher cet endroit».

Un jeune domestique qui travaille dans un ménage situé tout près de ces regards non couverts affirme que ces derniers ont déjà causé plusieurs accidents. «Si un jour un enfant ou une femme enceinte tombe dedans, ça sera la catastrophe».

A la 2ème avenue, un autre regard béant s’observe devant un bar nommé «Belle vie». La propriétaire de ce bar affirme qu’elle a déjà entrepris des travaux pour boucher ce trou, en vain. «Le couvercle s’est vite écroulé, il y avait pas assez de béton pour supporter tous les engins qui passent par cette route». Et de regretter qu’il y a quelques mois, un taxi vélo a failli mourir. «Il n’avait pas vu qu’il y a un trou, il est tombé dedans. Il a eu une fracture à la mâchoire».

Cette femme déplore qu’il y ait des gens qui viennent jeter des déchets dans ce regard. «Il a été conçu et construit pour servir dans l’évacuation les déchets, si ce n’est pas le cas c’est nous qui en souffre. Nos latrines sont par la suite bouchées». Elle regrette un manque à gagner de 15 milles francs chaque mois pour enlever ces ordures de ce trou.

Les habitants de cette localité demandent aux autorités habilitées de procéder à la couverture de ces regards. Salvator Mudugi, chef de zone Bwiza assure qu’ils ont déjà fait les commandes des couvercles de ces regards.

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