Depuis plusieurs années, les services de l’Etat louent leurs bureaux au gré des propriétaires, causant une charge énorme. Et la situation risque de perdurer.
L’immeuble qui abrite la Cour des comptes est à vendre, conjointement par la BCB et la BNDE. Devant le bâtiment abritant le ministère de la Bonne gouvernance, une autre pancarte « à vendre » de la BCB. Le constat est que beaucoup de ministères et de services de l’Etat n’ont pas leurs propres bureaux. Ils les louent au bon vouloir des propriétaires ou des banques. « Si le nouveau propriétaire ne reconduit pas le contrat de bail, nous allons déménager et chercher ailleurs. Les services de l’Etat y sont habitués », déclare un cadre du ministère de la Bonne gouvernance. Selon une étude de l’Association Burundaise des Consommateurs (ABUCO) de 2011, le budget pour la location des bureaux des services de l’Etat allait jusqu’à plus de 11 milliards de Fbu. Les loyers des immeubles loués par les ministères sont payés par le ministère des Finances, via celui des Travaux publics et de l’Équipement.
Jean Bosco Nsabumuremyi, assistant du ministre des Travaux publics et de l’Equipement, reconnaît que cela coûte très cher, et que des solutions sont en train d’être envisagées. Ainsi, indique-t-il, des réflexions sont en cours pour chercher un développeur de bâtiments pour les construire et les donner au gouvernement. « Ce développeur donnerait un délai de grâce, normalement, entre 8 et 10 ans, sans payer. Après ce délai, l’argent normalement prévu pour payer les loyers servira à payer progressivement ces bâtiments. »
Jusqu’ici rien n’est encore fait pour que les services de l’Etat soient pourvus de leurs propres bureaux. Aujourd’hui, aucun ministère n’est totalement autonome en matière d’infrastructures. Il apparaît clairement que la location est une règle et la non location une exception. Pourtant, l’Etat devrait prendre des mesures pour acquérir ses propres locaux et réduire ainsi progressivement cette charge.
Le gouvernement devrait également régler les arriérés cumulés en ne privilégiant pas les déclarations individuelles, mais en traitant équitablement tous les propriétaires d’immeubles loués par l’Etat. Comme payer les loyers uniquement sur base de listings.
Ndaba dribla, ndaba jongla!
1. C’EST TRES GRAVE (pour la souverainete interne de l’Etat burundais?):
Si « les services de l’Etat louent leurs bureau au gre des proprietaries », c’est que l’Etat est dangereusement expose a la fluctuation (ou purement a la speculation) dans le secteur de l’immobilier. Ceci n’est pas du tout bon et durable pour le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
2. Si « le Gouvernement devrait egalement regler les arrieres cumules… », ce developpeur de batiments qui « donnerait un delai de grace, normalement, entre 8 et 10 ans, sans payer » serait en train de GASPILLER ENCORE PLUS D’ARGENT/To throw good money after bad.
J’aimerais savoir ou cela a reussi, vu que ce developpeur aurait lui-meme des prets a rembourser aux banques (le plus vite possible?).
3. Si l’Etat burundais doit louer ses bureaux au centre ville, tout comme le citoyen lambda/nyarucari de la commune Cendajuru ou ailleurs (qui est victime de l’exode rural) doit louer une chambrette dans les quartiers populaires/bidonvilles de la capitale Bujumbura, il serait difficile/naif de s’attendre a une politique de logement au Burundi d’ici peu.
Merci.
Erega twebwe ingorane dufise iwacu ntituronka abatwara igihugu bagikunda turonka abacangero, mbega boronka ayo biba bubaka amazu , ayandi bajana ku ma compte hanze, uravye kuva kumukuru wigihugu numupfasoni wiwe gushika hasi abantu birigwa mumadege none ayo samahera yigihugu, reka kuba muvuga urwanda rutwagwaa nabarukunda nayo ivyi wacu iburundi imana niyo ibizi.
Abo bagabo baamaze imyaka 15 barwana. Ils ont du payer cher en hommes et en argent et des dettes ont du s’accumuler.
Mukaba mwiteze ko bagenda batikanze, nkumbure barishe ama deni, muzorindira muruhe.
Jewe nahisemwo kubikundira! Kuva ndabikundiye mfise amahoro; ni nk’umuti nanyoye. Ariko ndatanguye gukenera dose nini.
La plupart des actes de corruptions justement se font à travers les multiples locations des immeubles gouvernementaux. Des sociétés et autres entreprises comme la BCB cherchent à vendre leurs propriétés immobilières louées à l’Etat car, ce dernier, mauvais payeur, n’honore plus régulièrement ses factures et la dette intérieure, comme chacun le sait, s’accumule dangereusement. Vendre est donc une façon de chasser les locataires non solvables en l’occurrence l’Etat. Ceci explique cela.
Dans un pays voisin (dont je tairai le nom au risque de me faire lynché par des Internautes qui y sont allergiques…et il y en a beaucoup…), des quartiers entiers ont été déplacés avant d’être rasés pour que l’Etat y construise de magnifiques immeubles ministériels qui font une des beautés et des fiertés de cette ville d’un pays voisin, qui est aussi au passage, l’une des plus propres d’Afrique. Tout est donc une question de volonté politique (ubwenge burarahurwa… ku babishaka ariko) !
La plupart des actes de corruptions justement se font à travers les multiples locations des immeubles gouvernementaux. Des sociétés et autres entreprises comme la BCB cherchent à vendre leurs propriétés immobilières louées à l’Etat car, ce dernier n’honore plus régulièrement ses factures et la dette intérieure s’accumule dangereusement. Vendre est donc une façon de chasser les locataires non solvables en l’occurrence l’Etat. Ceci explique cela.
Dans un pays voisin (dont je tairai le nom au risque de me faire attaque par des Internautes qui y sont allergiques. et il y en a beaucoup…), des quartiers entiers ont été déplacés pour construire de magnifiques immeubles ministériels qui sont participent a la beauté dans cette ville, une des plus propres d’Afrique. Tout est donc une question de volonté politique (ubwenge burarahurwa… ku babishaka ariko) !
Iwabo ntabantu bacafuza igihugu cabo mubogifashije bahari,kandi haheze ko bakora ibikorwa vy’iterambere bagira rimwe.
C’est impensable!!! None amahera y’igihugu yaja hé? Kuja kwikukira gushika Ubu? None n’ikuki batubaka les bâtiments qui abritent ces ministères? Naho abama barahayagiza Bagaza ngo yarakoze!!! Ja mu Rwanda kuva mû mwaka ya 1990 chaque avait son bâtiment minimun à 5 étages. Comment nous pouvons imaginé que l’État loué les bâtiment des individus pendant des années et des années ? Alors qu’on avait jamais remarquer que c’était la corruption ? C’est pourquoi je dis tirs qu’il ne faut pas en aucun cas de comparer le Rwanda et le Burundi.Merci
N’a Présidence ni inzu ipanzwe. Aho Umukuru w’igihugu yashaka kwubaka Présidence nshasha, ntimwaciye mumutera « amabuye »? Mwebwe mukunda kwikeka abasuma, ivyo bizu bipanzwe na Leta, ko ari vyinshi kandi binini binini, mwibaza vyubatswe mu mafaranga avuye mu nka, ko benezo bashungurutse bava mu mitumba nka twese…. Ahubwo murabwira Rufyiri abe aribo aherako, ababaze iyo bakuye amafaranga yo kwubaka ivyo bizu. Leta ihomba kabiri: abayisahuye muri kahise, baciye bubaka amazu Leta ibandanya kubarihako ayandi mafaranga…
Meme l’immeuble qui abrite la presidence de la république
appartient à l’INSS, et que dire des habitations de certains dignitaires
qui sont loués à des sommes allucinantes. Corruption quand tu nous tiens!!!
L’histoire de commissions et rétro-commissions sont l’une des plus graves de corruption et malversations économiques. Les conséquences sont souvent graves. Même en France, l’histoire Karachi n’a pas fini de faire parler. Au Burundi c’est tout un peuple qu’on affame par des loyers fallacieux. Parfois un espace X trois petit qu’un espace Y dans la même ville même comune est loué 2 fois grand le loyer de Y ! ça s’appelle quoi ?
Il faut imaginer et mettre en œuvre des stratégies pour plus de pérennité. Peut être dans la logique de la construction du P
A quelque chose malheur et bon, les commissionnaires en profitent pour gagner des commissions sur le don du contribuable, c’est la « création d’emploi ».
Malheureusement, les irrégularités dans le payement de ces loyers sont nombreuses avec beaucoup de profiteur dans le circuit. En fait le propriétaire de l’immeuble gagne, raison peut être de la saisie de ces bâtiments par les banques.
Mais le pouvoir affirme haut et fort sans beaucoup convaincre que l’environnement des affaires est bon dans le pays de Ntare!
apparemment, hari ico abarundi umengo ntimuratahura neza! leta idapanze hari abatosubira kuronka ico barya (commission) muri abo twita ba « nyakubahwa ». ntimuhendwe rero, c’est un système qui a tjrs été perpétué par nos dirigeants kuko bazi ikirimwo. on a tout compris!
‘’ Il apparaît clairement que la location est une règle et la non location une exception’’
Cette phrase dit tout et à titre illustratif le bâtiment offert par le gouvernement chinois à notre pays pour abriter l’OBR qui depuis presque 2 ans reste vide car l’on préfère des bâtiments à louer à des prix exorbitants et situés dans des coins de la capitale difficilement accessibles.
Allez savoir pourquoi…
None ya promesse ya Leta yo kwiyubakira ama bureaux igeze he?
Ko n’Umukuru w’igihugu yari yarabivuze ko babiravye amahera bariha mu gukodesha ashobora kwubaka amabureaux, none vyabaye mpebere iyo!
Habuze iki?
Vyahereye iyo ca kibuga c´indege c´i Bugendana cahereye hamwe na tolerance zéro muri corruption co kimwe n´ »amatora azogenda neza cane » !!! None les declarations nk´izo ntituzimenyereye? Nciye nibuka ko Buyenzi na Bwiza vyavuzwe ko hazubakwa amazu menshi en hauteur. kyekyekye!!!
M. l’assistant du Ministre que voulez-vous dire par « développeur de bâtiment »?
Si j’essaie de comprendre, il existerait un concept consistant à acquérir un bien immobilier auprès de ce fameux « développeur de bâtiment », qui accepterait de céder son bien à l’État? Je dois dire que je n’ai pas compris en quoi consisterait alors la contre-partie….
Quelle lacune dans la manière de s’exprimer et de transmettre l’information!!!!
@Jean-Pierre Ayuhu
« Quelle lacune dans la manière de s’exprimer et de transmettre l’information!!!! »
Cela pousse le lecteur à lire entre les lignes (peut-être)! Paraît-il que nous avons horreur qu’on nous (les burundais) fasse un dessin lorsqu’on nous explique quelque chose!
@Jean-Pierre Ayuhu
« Ce développeur donnerait un délai de grâce, normalement, entre 8 et 10 ans, sans payer. Après ce délai, l’argent normalement prévu pour payer les loyers servira à payer progressivement ces bâtiments. »
Si j’essaie de lire entre les lignes, l’argent accumulé pendant la période de grâce (8-10 ans, 11 millions de $ x 10 = 110 M $) servira à payer aux développeurs qui auront pris le risque de construire ces bâtiments avec leurs propres fonds. Là où je n’ai pas compris, c’est quand il dit que cet argent servira à payer «progressivement» ces bâtiments. Alors pourquoi un temps de grâce s’ils peuvent contracter des hypothèques et payer doucement, avec des taux préférentiels. La question est : « Qui fera confiance au système DD et investir des millions de dollars ?»
Je sens déjà le coup à l’Afimet. Les partenariats Publique-Privé (PPP) NE SONT JAMAIS bien terminés.