9h35 : arrivée du Représentant du Secrétaire général des Nations unies au Burundi, Parfait Onanga-Anyanga, dans la rédaction française du groupe de presse Iwacu.D’entrée de jeu, il adopte un style décontracté, sans cravate, pour une heure de conversation avec les journalistes présents. Auparavant, le Directeur des publication, Antoine Kaburahe, lui a souhaité la bienvenue et fait une brève présentation des différentes Rédactions du groupe, depuis ses origines. A son tour, M. Anyanga n’a pas manqué de saluer le travail des médias burundais, mettant notamment en exergue la complémentaire du métier de journalisme avec les efforts déployés par son organisation dans la perspective de promotion de la paix sociale par la consolidation des acquis démocratiques : « Ma présence ici est un signe de l’estime que j’accorde à votre travail. »
Rebondissant sur la promulgation de la nouvelle loi sur la presse, M. Anyanga a indiqué que pour le Secrétaire général des Nations unies, certaines dispositions de l’actuelle loi représentent un recul par rapport aux acquis démocratiques du Burundi. D’où son message aux autorités burundaises qui peut, selon lui, se résumer ainsi : « Conservez ce que vous avez, préservez-le précieusement. »
A la fin de sa visite, il a exhorté les journalistes à se garder de tout excès et d’exercer leur métier dans les limites tracées par la déontologie. Et de conclure : « Continuez à être des témoins, à rester professionnels. »
Le patron du BNUB s’est aussi exprimé sur d’autres questions relatives à l’actualité burundaise, notamment l’atelier de Kayanza, la CNTB et la CVR. C’est à lire dans notre livraison hebdomadaire du 14 juin.