Dans le contexte de faire une évaluation des besoins des réfugiés congolais se trouvant au Burundi, l’organisation Solidarité des femmes pour le bien-être social et le progrès au Burundi (SFBSP), en partenariat avec l’organisation Action medeor, a organisé une visite le mardi 18 mars 2025, dans les sites de transit de Rugombo et à la zone Cibitoke.
Dans le site de transit des réfugiés congolais situé à Rugombo, Félix Ndama de UNHCR, chargé de la coordination des réfugiés dans le site de transit à Rugombo, a exprimé le besoin criant d’avoir un service médical qui peut travailler et rester dans le site 24 h/24, car les trois partenaires de santé travaillent de 9 h à 15 h. « Si quelqu’un tombe malade pendant la nuit, ça cause problème. Dans ce site, ils ont dix-sept toilettes. C’est trop peu pour 5 à 6 000 personnes. Il n’y a pas de poubelles pour immondices. »
Emmanuel Limi, directeur du programme pour l’Afrique francophone et Haïti, Action Medeor, une organisation humanitaire allemande, a indiqué qu’après cette visite effectuée dans les sites de transit des réfugiés congolais, l’organisation « Action Medeor » va se concerter avec la SFBSP pour voir ce qu’il faut faire le plus rapidement possible. Entre autres, un appui sur le plan médical en instaurant des cliniques mobiles dans les autres sites de transit.
« Ce serait optimal d’avoir une équipe médicale qui soit là 24 h sur 24 pour assurer la prise en charge médicale de ces populations vulnérables. La question de l’hygiène est une question que nous avons constatée nous-mêmes sur le site de Rugombo de l’autre côté », selon Emmanuel Limi.
Il ajoute que 17 blocs de toilettes pour une population d’environ 5 à 6 000 personnes dans un site de transit est très grave pour l’hygiène. « Dix-sept toilettes pour une communauté pareille, c’est très insuffisant afin de garantir une meilleure hygiène. Ça ne respecte pas les standards et là aussi il faut un appui. »
Une clinique mobile déjà disponible
Annick Dusenge, chargée du suivi-évaluation à l’organisation SFBSP, a indiqué qu’après avoir entendu qu’il y a des réfugiés congolais au Burundi, l’organisation a effectué une mission pour évaluer les besoins de ces réfugiés dans les sites de transit où ils se trouvent.
« Nous avons visité notamment le site de transit de Rugombo, ici à Cibitoke, le site de transit de Rumonge à Makombe et le site Musenyi de la province de Rutana en commune Giharo. »
Parmi les réalisations déjà mises en œuvre dans ce site de transit de Rugombo figurent la mise en place d’une clinique mobile et la distribution des kits ANA à ces réfugiés. « SFBSP a un médecin, des infirmiers, des agents de santé communautaire, une sage-femme, un psychologue et d’autres personnels d’appui. »
Annick Ange Dusenge a remercié leur partenaire Action Medeor pour son appui et elle a indiqué que l’organisation SFBSP intervient dans la communauté à travers des projets d’urgence et de développement. « Avec l’appui d’Action Medeor, nous allons continuer à appuyer les réfugiés en mettant en place des cliniques mobiles permettant l’accès aux soins de santé de ces réfugiés. »
Signalons que l’organisation « Solidarité des femmes pour le bien-être social et le progrès au Burundi » (SFBSP) intervient dans les projets d’urgence et de développement, dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre. Elle effectue également des sensibilisations communautaires sur la prévention des maladies dans les provinces de Bujumbura, Bubanza, Cibitoke et Kirundo.
Ces informations sont fausses, premièrement les 5000 a 6000 personnes dont vous parlez ne sont pas de Rugombo ,ils sont au centre de CIBITOKE.A rugombo les effectifs sont de loin supérieur a 6000. Deuxièmement a Rugombo, il y a un partenaire médical qui travaille 24/24h avec un ambulance a l’appui