Vendredi 22 novembre 2024

International

Violences faites aux femmes dans les Grands Lacs : la conférence de Bujumbura accueille Mary Robinson et Valérie Trierweiler

10/07/2013 6
Mary Robinson, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies dans la région des Grands-Lacs (à gauche) ainsi que le président Pierre Nkurunziza lors du lancement de la conférence ©Iwacu

Plus de 500.000 femmes ont été violées et tuées dans la plus grande indifférence en République démocratique du Congo ces dernières dix années.

« La région  la plus inhospitalière dans le monde pour les femmes », voilà comment les Nations-Unies considèrent la  région des Grands-Lacs. Ce 9 juillet à Bujumbura, plusieurs hautes personnalités se sont réunies pour lancer une campagne internationale pour mettre fin au viol et à la violence sexuelle dans la région. L’insupportable situation des femmes, objets de tous les vices de la guerre, de l’Est de la République Démocratique du Congo était au cœur du débat.

« Je n’oublierai jamais la famille que j’ai rencontrée au Congo, quatre générations violées, de l’arrière grand-mère à la petite fille de 18 mois. Je n’oublierai jamais et je vous demanderai de ne jamais l’oublier aussi », a insisté Valérie Trierweiler, la compagne du président français présente à la conférence.

Dans son mot d’ouverture de la rencontre, le numéro un burundais a rappelé, au sujet de la RDC, pays voisin du Burundi, un vieux proverbe burundais qui dit que « lorsque la maison de ton voisin brûle, tu dois faire attention à la tienne… » Voilà une raison qui explique notamment pourquoi le Burundi ne devrait pas seulement s’occuper de ses affaires internes : « Tous les Burundais devraient se sentir concernés par la situation du Congo. »

Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande aux cotés de la première dame du Burundi, Denise Bucumi ©Iwacu

Récemment à Genève pour appeler à l’adoption d’une résolution pour mettre fin à l’impunité sur les viols en RDC, Mme Trierweiler, ambassadrice de la Fondation France Liberté revenait de la RDC où elle avait passé la journée de ce lundi.

Dans la conférence organisée au Royal Palace Hôtel , étaient présents Mary Robinson l’Envoyé spécial d’ONU dans la région des Grands-Lacs, Bineta Diop présidente de Femmes Afrique Solidarité, la ministre de la Solidarité Nationale, Clotilde Niragira, la première dame du Burundi, le représentant de l’Union Africaine dans la région, Boubacar Diarra, le corps diplomatique accrédité à Bujumbura.

Forum des lecteurs d'Iwacu

6 réactions
  1. Didicov

    Valérie Trierweiler a-t-elle regler son probleme avec Sogolene Royale pour venir precher la bonne nouvelle dans les pays des grands Lacs? Bon, personnellement je ne comprends pas le statut qu’elle a pour venir parler au nom de la France. Compagne de Francois Hollande. Qu’est-ce que cela signifie? Sans nier les problemes qui existent chez nous, la France a plus de probleme sociale que le Burundi. Apres des probables affaires de tromperies et d’infidelite, elle a quitter son mari pour s’afficher officiellement avec Francois Hollande dont la compagne venait de jeter dans les poubelles. Bon ca c’est du passe. Valérie Trierweiler n’a pas un titre officiel en France, elle partage le meme toit avec un homme, avec qui officiellemnt elle n’est pas mariee. Se tenir a cote du president de la republique en absence de son mari est un abaissement que le Burundi vient de subir. Qu’elle aille faire des lecons en Arabie Seoudite, et d’ailleurs dans tout le Golfe persique- les femmes la-bas ont plus des problemes.

  2. ndumiwe

    beaucoup des femmes burundaise aussi subissent des violences conjugales physiques , morales, verbales etc ….. ; . Erega abantu ni babi cane ntamuntu numwe yoshobora kumenya ko abo bagore bbica bahagaze , babona, ça se fait même dans les familles abategarugori barongowemwo , abo muruwo muryango bakamutoteza. Benabo bantu mukwiye kuja murabaraba kuko abo bantu nabo nyene nabicanyi mubandi babikora kuburyo bitamenywa nabandi.
    Bo bakoresha mukwica umuntu ahagaze, abona.

  3. Bukuru

    Un autre proverbe africain (ouest) dit ceci: « Lorsque la barbe du voisin prend feu, mouille la tienne. » Ce qui est arrivé aux 500.000 femmes, mères, sœurs de notre grand voisin de l’ouest ne devrait aucunement nous laisser dans l’indifférence. Au Burundi, non seulement on viole et mutile la femme, mais on l’égorge même, à l’instar de ce qui est arrivé récemment à Kagongo (Rumonge), quand on ne la frappe pas à mort alors qu’elle est enceinte !!! Vivement qu’elle se serve des 30% de participation (théorique ?) à tous les échelons de la vie sociopolitique et économique lui octroyés par les textes légaux pour une action musclée contre ces barbaries. Les hommes ! Soutenons-les !

  4. bornto

    Il faudra d’abord que les USA comprennent que les chose doivent changer, cesser de sacrifier la RDC pour les minerais, c’est maintenant que les USA et amis doivent cesser leur SOUTIEN VOULU AVEUGLE au Rwanda et ses pions. Sinon, les choses ne feront qu’empirer.

    • Muhimpundu

      je voudrais réagir sur ce sujet pour souligner l importance du sujet. Les violences faites aux femmes dans notre régions ne concernent pas seulement les zones de combats comme en RDC. Le femme burundaise subit journellemnt la violence verbale et même physique » mugabo ni uko zubakwa »
      Il nous faut beaucoup de psychologue et moins de blabla politique. Iiyo RDC yo ni agaharawe.
      Femme burundaise eduquer vos enfants à la non violence , a la tolérance et au respect de l’autre.
      La femme est à protéger, à respecter.Regardez tous la place de votre maman dans la famille. Urya mwubaknye musone.

    • anonymous

      J’ai peur que tu prêche dans le désert!!!

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