La Résolution 2303 autorisant le déploiement de 228 policiers onusiens au Burundi continue à faire parler d’elle, et de la France. La question de son applicabilité se pose avec acuité.
De nouvelles manifestations contre la France et les Nations unies ont eu lieu, samedi 6 août, dans plusieurs communes du Burundi, lors de la fête communale décrétée par le gouvernement.
Les relations entre Paris et Bujumbura ne sont pas au beau fixe, depuis plusieurs mois. La RFI a révélé l’existence d’une correspondance du président français François Hollande, adressée au numéro Un burundais Pierre Nkurunziza, en février 2016, lui demandant de dialoguer inclusivement à l’extérieur avec l’opposition. Pour M. Hollande, c’est la seule solution à la multiplication des actions violentes au Burundi et le mouvement des réfugiés qu’elles provoquent. Le président français demande également dans cette lettre la libération des personnalités politiques et des journalistes emprisonnés ainsi que la réouverture de médias indépendants. Il faut aussi que le chef de l’Etat burundais accepte le déploiement d’observateurs. A défaut, ajoute le président français, il n’y aura pas d’autre choix que de se faire plus pressant. Une correspondance à laquelle, selon RFI, le président burundais n’a jamais répondu. « Faire resurgir une lettre datant de février est un signe d’échec pour la France » a réagi le 1er vice-président burundais, Gaston Sindimwo, après cette révélation de la RFI.
Une résolution qui déstabilise…
Mardi 2 août, le gouvernement burundais a fait savoir qu’il rejetait cette résolution 2303 du CSNU, adoptée, selon lui, dans la précipitation et sans son accord, contrairement aux règles des NU. Le gouvernement est allé jusqu’à rappeler à la France, à l’origine de la résolution de l’ONU, son expérience controversée au Rwanda en 1994. « Le point 17 de la Résolution 2303 montre très bien qu’elle ne vise rien d’autre que le renversement du pouvoir de Pierre Nkurunziza et la destruction du parti Cndd-Fdd. » Déclaration faite par Hamza Venant Burikukiye, lors d’une conférence de presse organisée conjointement par Pisc-Burundi et Capes+, deux organisations de la société civile proches du pouvoir. Le représentant de Capes + a demandé à tous les Burundais de cœur d’éviter de parler français le 29 août prochain, ce qui pourrait être observé tous les autres mois.
Ce point 17 demande aux États de la région d’autoriser la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance du Burundi, de tout le personnel de la composante de police des Nations unies au Burundi, ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres et des biens destinés à l’usage exclusif et officiel de ladite composante.
Toutes les initiatives sur le Burundi à l’ONU sont présentées par la France, qui est son « pen holder » – elle a aussi été à la manœuvre pour l’adoption des résolutions 2248 et 2279. « Ce n’est pas une initiative de la France seule. C’est un travail que nous faisons pour l’ensemble du Conseil de sécurité», tient à souligner l’ambassadeur français au Burundi, Gerrit van Rossum.
La 2303 est-elle applicable ?
« La France appelle les autorités du Burundi à mettre en œuvre sans délai la résolution 2303 du conseil de sécurité adoptée le 29 juillet », a déclaré le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, en réaction au refus du Burundi d’accueillir 228 policiers de l’Onu. Cette dernière, qui s’est dit pas surprise par la réponse de Bujumbura, s’est contentée de plaider pour un dialogue politique inclusif et « espère que le CSNU pourra poursuivre son travail avec le pays. » Aucune autre réaction.
Sans l’accord de Bujumbura, le déploiement d’une force de police est pratiquement impossible, selon Alexandra Novosseloff, chercheur spécialiste des institutions onusiennes. « Les trois principes fondamentaux du maintien de la paix sont l’accord de l’Etat hôte et donc le consentement des parties au conflit au déploiement de cette mission, la partialité et puis l’usage de la force uniquement en cas de légitime défense », explique-t-elle. Elle ajoute, cependant qu’en théorie « on peut toujours passer outre l’accord de l’Etat hôte. Ça veut dire qu’il faut déployer une force militaire, il faut y aller avec les armes. Ce qui, je crois, n’est pas du tout prévu par la Résolution 2303.
Décryptage
Le CSNU a-t-il osé prendre une décision tout en la sachant illégale du point de vue des règles qui régissent cette organisation ? Dans ce cas la colère de Bujumbura se justifierait, et c’est le prestige du CSNU qui risquerait d’en pâtir en prenant des résolutions illégales et sans effets. Mais une aussi prestigieuse organisation peut-elle courir un tel risque ?
Quant à la France, il semble qu’elle n’a fait que son travail au sein du conseil, qui a demandé au secrétaire général des NU d’envisager les options possibles d’envoi de policiers onusiens au Burundi. Sa préférence pour la deuxième option, celle des 228 policiers, apparaît ainsi comme une solution médiane susceptible d’atteindre l’objectif de création d’un climat sécuritaire apaisé propice à un dialogue « inclusif et sincère ».
Cette résolution était pr calmer les opposants, comme on console l’enfant qui pleurniche après avoir perdu la nourriture qu’on lui tendait amoureusement et qu’il refusait. Il est vrai qu’au Burundi il y a la corruption, cousine de mauvaise gouvernance, au haut degré mais la situation actuelle n’exige pas qu’il y ait déploiement des forces étrangères si ce n’est que pour empirer la situation.
Eh Monsieur Burikukiye, le francais et la France sont 2 choses differentes. Le francais n est juste qu un outil de communication!
Le français n’est pas une lange de communication plutôt une langue de fierté et de dominiation de la France! Cette langue risque d’être jeté dans le même panier que le nôtre car dans les événements international, il n’y a presque plus de traduction simultanément! J’étais dernièrement dans une conférence des NU, malgré la présence des français dans les fonctionnaires dehaut niveau de cet événement, nous étions tous forcés de parler la véritable langue de communication (anglais). Les français ridiculisés, quand ils rencontraient quelqu’un qui vient des pays francophones, comme le nôtre, on les attendait dire « On peut parler français »?
Ceux qui rêvent de reproduire le Rwanda 1994 au Burundi(les Burundi comme les étrangers), vous vous êtes trompés d’époque. Ceux qui remuent ciel et terre pour le massacre de masse, ça ne se produira pas. Le Burundi a besoin de tous ses enfants Hutu, Tutsi, Twa. Nous avons besoin de vivre en paix entre différentes ethnies.
Le commerce de génocide n’est plus rentable, allez vois ailleurs.
Bonjour à vous tous,
Viendront ou ne viendrons pas. La réponse serait: pour y faire quoi?
Des amis européens, français de Strasbourg, viennent de séjourner avec moi durant 4 semaines. Nous avons sillonné le pays du Nord au Sud, d’Est à l’Ouest. Ils s’attendaient à croiser de monstres dits Imbonerakure, qui érigent des barrières partout pour empêcher les gens de se déplacer. Ce ne fut pas le cas. Ils s’attendaient à un pays plongé dans les violences, ce ne fut pas le cas..Il n y a pas de guerre entre hutu et tutsi, entre quartier contestataires et non, il y a des problèmes certes mais dont la résolution ne nécessitent pas la présences des policiers onusiens…
S’il n’y a pas de problèmes, y’a qu’à laisser ces policiers venir le constater et faire taire les mauvaises langues.
Jereve,
J’espère que tu sais qu’on connaît la signification de la venue des forces étrangères au Burundi, les Bene Burundi ne sont plus dupes. On est plus les années 70.
Cette résolution n’est qu’un paradoxe! En faisant adopter cette résolution, la France voulait tout simplement exporter des polémiques en dehors du Cercle vicieux de fameux « Conseil de Sécurité! Si elle savait quelle serait la réaction de Bujumbura, elle l’a fait voté juste pour jouer sur les sentiments de burundais! Pourtant, elle oublie que les burundais savent le rôle qu’elle joué au Rwanda voisin!
S’agissant de ces 288 policiers, j’aimerais qu’un français ou du moins un belge (wallon) me réponde à cette question: Que viendront faire au juste ces fameux policiers? Prévenir un génocide que vous n’avez pas pu empêcher au Rwanda avec 3000 éléments de la MINUAR et vos militaires français de l’Opération dite turquoise? Ce qui s’est passé hier à BENI devrait nous servir une très grande leçon à tous ceux-là qui espèrent le salut des étrangers! Une très grande honte qu’une telle tragédie se commette en présence de plus de 20 milles casques bleu?? Que font-ils dans ce pays de deux Désiré(s) et trois Joseph(s)? Pourtant ils disent être venus pour protéger la population civile! Les africains sont devenus des marchandises à vendre aux enchères!!!! http://www.radiookapi.net/2016/08/14/actualite/politique/nouveau-massacre-de-beni-trois-jours-de-deuil-national-en-rdc
Monsieur l’imbonerakure Barumwete Alain F ne criez pas Oh France oh Belgique oh Rwanda ,sachez très bien que vous êtes contournés ! Vous massacrez; vous torturez dans des cachots; vous enlevez les gens! C’ est cette barbarie que l’ on veut stopper! Vous dites NON aux policiers onusiens et vous chantez victoire; ,les autres viendront sans condition! Ntimuzomenya naho binjiye!
Wait and see!
Mr Bundes,
Tu a aussi le droit de continuer à rëver coe mr je rêve- Mais la réalité est autre. Le premier Gaou n’est pas gaou mais c’est le deuxième gaou qui est nyataou, dit une chanson ivoirienne. ce qui s’est passé au Rwanda et en Côte d’ Ivoire ne se reproduira pas au Bdi à moins de marcher d’abord sur de millions des cadavres de bdais..
je profite de cette occasion poser une question sur l’auteur de l’article. Mr Edward Madirisha, quelle est votre position par rapport à cette MAPROBU bis ? Ton titre me paraît d’une soif sans précédent pour l’espoir que tu a placé en cette force.
Kuva mu kwa kane kwa 2015 warinze iki? Teakana reka ama blablablaaaaa
Depuis quand les militaires etrangers ont ramenee la paix dans un pays ? En RDC? En Syrie? en Irak? en Afghanistan? en Libye? au Rwanda en 1994?……. Tu veux reediter l’experience du Rwanda? Tes reves se heurteront a une resistance farouche de la majorite du peuple Burundais.
@HIMA, porte-parole officiel du Cndd sur Iwacu : les interventions étrangères apportent rarement la paix dans un pays, en effet. Raison pour laquelle je prèfère l’option de l’asphyxie diplomatique et financière : beaucoup moins clivant, et beaucoup plus efficace. Coupons les derniers vivres de Bujumbura au niveau international, rappatrions les militaires de l’ANISOM et ce régime tyrannique s’effondrera de lui-même. En vous emportant au passage, ce qui ne sera pas le moindre des bénéfices de l’opération ^^
@Yves???
Si vous n’êtes pas burundais, tu aurais raison de penser ainsi! Sinon, si tu es burundais tu saurais que le premier victime de ces soi-disant « sanctions » est le bas peuple! Au Zaïre de Mobutu, le pays a connu de telles sanctions pourtant Mobutu continuait à acheter des villas en Europe! Si les européens pensent qu’ils se feront entendre par des sanctions, …, vraiment pitié! En adoptant cette voie, les occidentaux sont doublement perdant car leurs investissements au Burundi (BRARUDI, RUDIPAINTS, ROBIALAC, BCB, BANCOBU, METALUBIA, SOGEA-SATOME, IBB, …) sont directement concernés, au risque de fermer et rentrer chez eux! Dans ce cas, entre Nkurunziza et ses investisseurs qui sentira directement le plus grand poids? Pensons plutôt à la conciliation nationale, sinon les sanctions n’est pas une solution!
@Fofo : la population paie le prix de l’obstination de son altesse à vouloir continuer à gouverner le pays et rien d’autre. C’est étonnant comme il faut systématiquement rappeler aux partisans du pouvoir le premier élément de la chaine de responsabilité … ou pour le dire autrement : tout ceci ne serait jamais arrivé si son éminence avait choisi la voie de la raison et laisser quelqu’un d’autre de plus compétent gouverner ! Quant à la « conciliation nationale » qu vous prônez, la bonne blague ! Elle ne peut exister que lorsque les deux parties souhaitent le dialogue. Et Bujumbura a déjà démontré mille fois que ce n’était pas son intention. Gardez votre propagande fallacieuse pour vous et évitez de nous la servir
@Cher Yves,
Personnellement j’aurais aimé qu’il cède sa place à quelqu’un d’autre mais comme tu invoque une question de compétence, je suis curieux de connaître ce plus compétent que lui? Je veux pas dire que nkurunziza est plus compétent que tous les burundais. Tu dois savoir qu’en politique tout est motivé par les intérêts politiques!En politique ce n’est ni compétence ni expérience qui compte sinon il y aurait un Examen d’Etat pour accéder à ce poste! Le seul examen possible, ce sont les élections! Évites d’exposer tes sentiments en politique, sinon tu sera toujours déçu: L’ami devient ennemi; L’ennemi devient ami, Le moins compétent devient Chef; Le plus compétent est dégradé, ainsi de suite ! C’est ça la politique!
La politique de Bujumbura peut se résumer en NON et/ou à la chaise vide. Qu’on consulte ou pas les autorités, leur réponse est connue d’avance : NON. En fait, la Résolution 2303 a été votée en sachant pertinemment que Bujumbura dira NON. Est-ce pour pousser ce dernier à une faute de plus? En tout cas, en politique, une accumulation de NON ne fait pas toujours la force.
Faut continuer á rêver Mr jereve, c’est to droit. Quant à la France qui après avoir induit en erreur certains hauts gradés et politiciens burundais, cherche à les dédouaner maintenant par cette fameuse lettre qui n’est autre qu’intimidation. cette lettre prouve par ailleurs le dégré d’arrogance du Pdt Francais envers le Burundi en tant que pays Souverain. J’ose éspérer qu’elle a tout simplement été jetée à la poubelle avant d’arriver à déstination. C’est la seule facon qu’il faut répondre » kuri ako kagaye » de Francois Hollande vis-à-vis de l*Etat Burundais. je m’en voudrais si je ne conseille pas à Francois Hollande de libérer tous les terroristes qui endeuillent les francais presque tous les jours et de négocier avec ces derniers, sinon les actes terroristes sur le territoire francais ne feront qu’augmenter.
@Alain : « pays souverain » ne signifie pas « état de non-droit » où l’autorité peut faire ce qui lui chante et comme bon lui semble. Cela, ça s’appelle plutôt une dictature et cela correspond très exactement au régime de Bujumbura.
Cher Yves, je suis tout á fait d’accord avec toi que pays souverain n’est pas synonyme d’Etat de non-droit.
Quand la haute cour chargée d’intérpréter la constitutionalité ou l’incosntitutionalité d’une loi donne son avis sur une loi en litige entre deux parties on se plie à sa désision, Mr Yves. Sinon comme tu le dis on entre dans un Ètat de non droit comme le font actuellement certains partis de l’opposition en envoyant les gens dans la rue braver l’autorité de l’Etat. Sauf le pouvoir de Ntibantunganya en 1994, je vous mets au défi de me touver dans l’histoire du Burundi un seul pouvoir qui a pu toléré une telle situation.
Autre chose Mr Yves, les litiges pré ou post éléctoraux existent en peu partout. souviens -toi en 2000 lors de l’èléction présidentielle américaine qui a vu la victoire de Bush sur Algor. Pour le bien des USA, les démocrates ont accepté la défaite, mais chez nous on se replie au macquis. c’est quoi cette histoire ? Donc celui qui demain, ne gagnera pas une éléction aura donc le feu vert pour entrer en rebellion pour négocier des postes ? Oui le pays est pauvre mais son pouvoir n’est pas mou. Pareilles situations necessitent une fermeté et c’est ce que fait le régime actuel.
Que de manipulations dans votre réponse. Démasquons les uns par uns :
1. Votre « haute cour » a trahi l’esprit du droit, et son acte était invalide puisque non signé par son vice-président, qui comme trois des autres juges, a été menacé de mort. Cette cour n’étant pas indépendante, son avis vaut pour … rien. Le mandat et les élections qui s’en suivent ne valent donc rien (sans même parler du fait qu’elles étaient fondamentalement inéquitables et émaillées d’intimidations, cf. les rapports internationaux sur la tenue de cette parodie que vous avez appelé « élections »)
2. « comme le font actuellement certains partis de l’opposition en envoyant les gens dans la rue braver l’autorité de l’Etat ». Ces jeunes étaient dans la rue bien avant que l’opposition ne se les approprie. Ils n’avaient pas besoin d’elle pour comprendre que 5 ans supplémentaires de sauce Nkuru, c’étaient 5 ans supplémentaires de misère. Et puis, le pouvoir envoie bien ces Imbonerakure en rue pour écraser toute forme de contestation, signe d’un pouvoir lâche et usant de manière démesurée de sa force
3. Sur le conflit post-2000 aux USA : la belle affaire ! Parce que les élections ont été manipulées dans un pays (dont on sait tous qu’il n’a jamais été démocratique), cela autorise toutes les justifications pour fausser une élection en tout lieu et en tout temps ? Quel beau progressiste vous faites, bravo. Dites-moi, si je vous suggère de sauter d’une falaise parce que d’autre l’ont fait avant vous, le feriez-vous ? 😉
Si tu parles de réponse démesurée, vas en France où des artilleries lourdes se sont amassées pour neutraliser un meurtrier armé de « COUTEAU » !!!! Revenons sur le cas des manifestations burundaises que je pouvais soutenir mais qui étaient un désastre, on a vu une personne brûlée vive à Nyakabiga !!!!! Le reste j’en passe…..
Non mr Yves je crois plutôt que c’est votre vice-président de cette haute cour qui a trahi le droit á coût de milliers d’euro peut-être et d’un exil doré en belgique. tout cet alibi de menace de mort qu’il sibussait n’est que fallacieux, son objectif était de provoquer un vide institutionnel qui rendrait impossible la tenue des éléctiond de 2015. Heuresement qu’ à chaque tentative de mettre les batons dans les roues de la machine éléctorale les autorités avaient prévu des solutions alternatives. N’est-ce pas qu’on a vu le prélat catolique appeler à la dernière minute ses menbres à démissionner de la CENI. Tous ces calculs mesquis avaient pour objet d’empêcher la tenue d’élections ds les délais prévus par la loi. ce qui créerait un vide qui permettrait aux aventuriers de type Cyllire – Gaudefroid de ressurgir. J’espére que votre traître de vice président de cette cour n’est pas passé au centre d’accueil pour l’enregistrement des demandeurs d’asil comme ce fût le cas du Gnl potien Gaciyumbwenge.
Vous dites que les jeunes étaient dans la rue avant que l’opposition ne les fait sienne. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur ce point mr Yvess. je vous rappelerai d’ailleurs que les jeunes ne sont pas allés dans la rue en avril 2015 à cause du fameux mandat. Non mr. Depuis nov 2011, quand votre Chegevalla de Kamenge : Alexis Sinduhije, accorda une une intervier sur ce médium sur lequel ns sommes entrés d’échanger. C’est à partir de là qu’il commenca à envoyer les jeuenes tantôt ds la rue, tantôt pour affronter les forces de l’ordre , qui selon vous réagissent d’une facon » démesurée » Cfr journal IWACU du 28 No 2011. Lors de cette interview, Alexix Sinduhije avait clairement dit qu’il travaillait dans la perspective d’une révolution qui allait prendre 3 ans et non sur les échéances de 2015, mr. Pour lui seul un miracle pourrait conduire à ces éléctions. Apparamment j’ai l’impression que vous aviez embarqué avec Sinduhije dans son navire révolutionnaire. N’ayant pas réussi à arrêter le processus, vous vous rabatter sur d’autres cartes. Vous armez maintenant ces jeunes pour qu’ils affrontent les forces de l’ordre, il faut en assumer les conséquences au lieu de crier à votre magique mot qui vous est cher » GENOCIDE « . En 1994 quand les jeunes de Kamenge se sont organisés pour résister à l’orgueil de l’olgarchie militaire de’ époque, l’artillerie lourde de Mwaro est descendue sur kamenge avec des mortiers 120mm. des meilleurs blindés donc disposaient l’armée burundaise : vous et ces ONG de internationales de Georges Soros dont on connaît la finalité de leur rapport donc tu nous parles, où éiez vous ?
Quelque part je vous ai lu entrer de prôner l’asphyixie économique et diplômatique. Vous croyez qu’en faisant de la sorte que c’est le régime qui serait punue. Il faut chercher à voir que le bout de votre nez, mr Yves.
Fraternellent
Alain Chris
Monsieur Barumwete, n’oublie pas que la décision de la cour constitutionnelle a été prise le canon de AK-4 braqué sur les tempes des juges de la plus haute cour de justice d’un pays. Ceci ne peut se passer qu’au Burundi. Triste, Triste, Trise