Au moment où les confédérations syndicales et les organisations de la société civile engagées dans la campagne contre la vie chère viennent de lancer ce jeudi 15 mars un préavis de grève générale, la chambre basse du parlement burundais voudrait que les protagonistes privilégient la voie du dialogue. <doc3282|left>« L’Assemblée Nationale croit que la voie du dialogue est le seul moyen pour aboutir à des solutions raisonnables, appropriés et durables », déclare honorable François Kabura, 2ème vice président de l’Assemblée Nationale, lors d’un point de presse tenu à Bujumbura ce jeudi. Cependant, l’Assemblée Nationale reconnait qu’effectivement le coût de la vie devient très chère mais qu’il est à situer et à comprendre dans un contexte global qui va au-delà du cadre national. Selon honorable François Kabura, cette situation prévaut également dans d’autres pays suite à la crise économique mondiale. Il mentionne que cette institution usera de ses prérogatives pour accompagner le pays dans la réflexion et les efforts du gouvernement pour faire face à ce contexte difficile pour notre pays. Une erreur d’appréciation D’après honorable François Kabura, au regard du contexte socio-politique actuel du pays, l’appel à la grève générale lancée à la population par les confédérations syndicales et la société civile relève d’une erreur d’appréciation : « Cet appel peut entrainer des situations incontrôlables pour notre pays ». Pour rappel, ces confédérations syndicales et la société civile réclament entre autres la suspension de la mesure de revoir à la hausse des prix de l’eau et de l’électricité. Elles réclament ensuite l’imposition sur les salaires des dignitaires, dont les députés.