Une élève a été mise enceinte par son enseignant. Ce dernier n’a pas voulu reconnaître l’enfant. La famille de la victime a aussitôt saisi la justice.
«Naïve», Emelyne Niyonkuru, 15 ans, se lance, « à l’aveuglette », dans une aventure amoureuse avec son enseignant, Jean Claude Nindaba, 30 ans. Nous sommes en 2011. A cette époque, elle étudie en 8e année au Collège Communal de Mwumba.
Selon Gilbert Manirakiza, le grand frère d’Emelyne Niyonkuru, la famille ne cessera pas de dire non à cette relation, la jugeant absurde. Mais, les tourtereaux ne prêteront pas une oreille aux différents conseils prodigués. D’après lui, l’enseignant promettra à maintes reprises à la jeune fille de l’épouser. Version confirmée par la jeune fille.
Et c’est ce qui persuade Mlle Niyonkuru, d’après Gilbert Manirakiza, de rester aux côtés de l’enseignant. Ils feront un bon bout de chemin ensemble jusqu’en 2014, malgré les protestations qui fusent de toute part.
C’est à 19 ans qu’Emelyne Niyonkuru tombe enceinte alors qu’elle est élève à l’Ecole Paramédicale Salama de Buyenzi. « Apparemment, l’enseignant l’a suivie », lâche le grand frère de Mlle Niyonkuru.
Informé de la grossesse, Jean-Claude Nindaba devient indifférent. « Il m’a ordonné d’avorter », confie la jeune fille : « il m’a dit que si je n’avorte pas, il fera comme si on ne s’est jamais connu. J’ai même dû abandonner mes études ». Face à ce dilemme, Emelyne Niyonkuru fait un choix difficile : elle refuse catégoriquement de prendre ce risque et décide ainsi de garder l’enfant. Mais M. Nindaba réfute cela. «Comment pourrais-je mettre en danger quelqu’une de cette manière ?», s’étonne-t-il.
Non sans peine, la pauvre jeune fille prend son mal en patience. Elle met au monde, ce vendredi 12 décembre.
Les demandes de la famille de la victime
«Jean-Claude Nindaba doit accepter l’enfant et assumer toutes les responsabilités », lance Gilbert Manirakiza, le grand-frère de la jeune fille, avant d’enchaîner : «Il doit être poursuivi et puni pour ce qu’il a fait.»
Il affirme également que M. Nindaba ne devrait pas se marier avant de purger sa peine. Quant à la victime, Emelyne Niyonkuru, elle a exprimé sa grande envie de retourner à l’école. « Si on me disait tout de suite de retourner à l’école, j’irai en courant.» Elle vient de rater deux années scolaires.
Une affaire en justice…
La famille de la victime a porté plainte, elle s’est confiée à la Police des mineurs. La partie demanderesse a eu gain de cause. Ainsi, Jean-Claude Nindaba a été mis en détention préventive pour avoir engrossé une mineure.
Deux mois après, ce lundi 15 décembre, il a eu la liberté provisoire dans un jugement rendu par la chambre de Conseil du Tribunal de Grande Instance. Selon la famille de la victime qui s’est renseignée, le détenu a renié, devant le siège, l’enfant porté par Emelyne Niyonkuru.
Selon la jeune fille, il a même réfuté leur relation depuis le collège communal. « Je la connais juste dans ma classe comme tous les autres élèves, pas plus», aurait-il dit. Selon le détenu, le juge lui a accordé cette liberté, car n’ayant pas encore vu l’enfant pour juger si réellement c’est le sien ou pas.
Toutefois, la réaction de l’association SOJEPAE (Solidarité de la Jeunesse chrétienne pour la Paix et l’Enfance) est sans équivoque : « La libération de M.Nindaba est une pure injustice », pour cette organisation « il y aurait une certaine complicité ». Elle estime incompréhensible qu’un tribunal puisse rendre un jugement sans la présence de la partie adverse. « J’ai été abasourdi en attendant qu’il a été libéré à notre insu », affirme le grand frère d’Emelyne Niyonkuru.
La famille de la victime souligne que, tant que Jean-Claude n’assumera pas ses responsabilités, elle ne lâchera pas. Entre temps, l’enseignant est en plein préparatifs de mariage.
Un mariage tombe à l’eau à deux jours de sa célébration
Entre quatre murs, un mariage était en train de se préparer et les invitations étaient déjà sorties. Le futur marié n’est autre que Jean-Claude Nindaba, l’enseignant. Il devrait épouser une certaine Nadine Kankindi, ce samedi 20 décembre, mais la famille de la jeune victime, Emelyne Niyonkuru, a tout fait pour que ce mariage n’ait pas lieu.
Sur renseignement, le grand frère d’Emelyne a appris qu’il y a eu de gros mensonges lors de la publication des bans. Selon lui, pour expliquer l’absence de son futur mari, sa fiancée Nadine Kankindi, racontait qu’il est en mission de travail alors qu’il était derrière les barreaux.
En outre, les mariés affirmaient avoir bénéficiés des enseignements les préparant au mariage, à la Paroisse St Michel. Contactée, cette dernière affirme qu’elle n’a jamais reçu ce couple. Pour ce, la Paroisse St Augustin de Buyenzi, qui devrait célébrer ce mariage, a décidé de l’annuler deux jours avant sa célébration. Elle a même contacté d’autres paroisses pour les empêcher de célébrer ce mariage entaché d’irrégularités. Même son de cloche pour David Ninganza, porte-parole de la SOJPAE. En effet, il est contre ce mariage, le jugeant « frauduleux ».
« C’est de la pure injustice de la part de la Paroisse St Augustin », confie Jean-Claude Nindaba, non sans peine, avant d’ajouter : « seule la mariée peut s’opposer au mariage ». Nadine Kankindi, elle se dit très déçue de la décision d’annulation de ce mariage.
Le Droit n’est pas synonyme de justice, mais des choses possibles peuvent être faites. Rien ne prouve qu’il l’a ‘aimée’ mineure mais plutôt ELEVE, à 19 l’âge à laquelle elle a été enceinte et il savait qu’elle étudiait encore. S’il est prouvé que c’est son enfant, il doit assumer et subir la rigueur de la loi. Dans ce cas, le nouveau-né doit être assumé primo par les deux géniteurs, secundo par leurs familles respectives et tersio la Société (Justice + SOJPAE, etc) doit s’en mêler positivement. Entre les deux, éviter le mariage forcé, il n’en serait pas un. Les deux anciens amoureux ont le libre choix et le droit de contracter mariage civil/légal et avec qui ils veulent dans le respect de la loi et des principes religieux, ces derniers n’étant pas un passage obligatoire. Le mariage c’est à l’Etat-Civil.-
» le pere de l’enfant peut le reconnaitre ou pas »? Vraiment?? Quel honte de soutenir ce comportement? Vraiment , nous sommes toujours dans cette mentalite ou on blame la victime. Elle a etait enceinte d’accord , mais le pere du bebe ce n’est meme pas un garcon de son age. C’est son prof! c’est une persone qui doit donner un example, un educateur, un guide, un modele a suivre, c’est comme un parent. Ce qu’il a fait c’est une trahison. Il a trahi tout le monde que avait confiance en lui. Il voulait meme tuer le bebe (avorter) Les gens comme Jean claude profitent de leur position pour exploiter les enfants. Il a meme poursuit la fille!, et la honte de tout le monde c’est que Clarisse au lieu do condamner ce comportment de la part d’un enseignant, elle l ‘encourage, en faisant entendre que c’est la faute d’Emelyne. (sa naivete!!)
Je ne pense pas que la solution est d’epouser la fille, Ca ne peut rien sauver d’ailleurs. C’est trop tard. Mais j’espere que Emelyne va avoir le support et ADN peut se faire . C’et enfant a droit de connaitre son pere et sa mere. Quand a Nadine, bonne chance! Car Je ne pense pas que J Claude , ce menteur, narcissistique , manipulateur des enfants, gardera son pantalon ferme. Dans d’autres pays meme si ca arrive, tu dois purger ta peine. Bonne Chance a Emelyne, sois forte, quand tu trouveras les moyens , retourne a l’ecole. Je te dis que le soleil vient apres les jours de pluie. Quant l’enfant sera grand, et si l’enfant va avoir la chance d’avoir une bonne situation, JClaude va chercher a courir apres lui/elle pour se reconcilier.
JE SON FRERE NUMVA AKWIYE IGIHANO AHUBWO KUKI ATITWAYE HAKIRI KARI NDI FEMINISTE ARIKO NSHAKA IBITONZE..UBU UFISE UKURI UKUHE !!!!???ARIKO UBWAMBERE WAVUGA MINEUR NA PROF ..NONE UBU SE????
le probleme majeure est la mesure de reconnaissance de la paternité!!!??? ..ily a pas des tests ADN pour confirmer la paternité sinon pas moyens d iculper le type…..je me dis qu on exagère pas le monsieur serait contraint de reconnaitre l enfant mais pas le mariage …Pourquoi ce frère n a pas intenter une action en justice avant au moment ou la fille allait avec le professeur !!!????C est ridicule .il n est pas obliger de marier la fille ..il n ya aucune preuve tangible de la paternité …Pourtant je suis féministe mais je n applique que la loi…TUREKA TUGARURA IMPENE IKIRI HAfI IRENZE UMUTUMBA TUKABIRA NKAYO ..C EST DOMMAGE…!!!!!
Corruption aidant, manque de test ADN localement, des tribunaux devenus plus bureaux que lieu de justice, amerement ce cas va uniquement completer la longue liste de plusieurs cas identiques! Oui, meme a l’age de 15 ans, ce n’est pas sur si la justice aurait dit le droit, mais Gilbert aurait du plutot tenter ce moment la. L’effort devrait se tourner vers le retour a l’ecole de la jeune maman, et la reconnaissance negociee ou forcee (l’option d’utiliser plus de muscle semble fonctionnel bien ici) de l’enfant. Rendez-vous aussi en uganda pour ADN si vous etes capable, mais est-ce que lejuge va l’accepter? Certains directeurs des ecoles font la meme chose avec leurs enseignantes/eleves malheureusement. Qui corrige qui?
Madame Clarisse SHAKA,
Je suis complètement sidéré par votre article. Dire qu’une fillette de 15 ans a été «naïve», en se lançant « à l’aveuglette dans une aventure amoureuse » avec son enseignant, un monstre de 30 ans, est incompréhensible. Madame Shaka, à cet âge, l’enfant a été, ni plus ni moins, violée. Plus grave, elle a été violée par une personne d’autorité, en l’occurrence son enseignant. Il n’y a pas de naïveté dans le geste d’Émelyne : elle a cru son prof. Elle a respecté les désirs de l’homme qui aurait pu être son père. Les hormones d’adolescente ont fait le reste. Abasambanya utwana ntibazokwitwaze ko bemeye, qu’elles sont consentantes. Ce ne sont que des enfants. En psychologie, les gens comme Jean-Claude Nindaba sont qualifiés de pédophiles juvéniles. Ce sont des hommes qui sont attirés par des mineures de 12 à 16 ans.
Qualifier ces individus dans une situation de quasi-inceste de « tourtereaux » est à la limite du supportable. Je m’emporte donc, dans un premier temps, contre les mots que vous utilisez, madame SHAKA, pour nous décrire la situation.
Je condamne ensuite, sans réserve, les parents et l’administration de l’école. Un directeur d’école devrait savoir identifier les pédophiles juvéniles et les écarter de son établissement. Aho Émelyne niwe azwi: si le directeur fouillait, il trouverait certainement d’autres victimes de Nindaba.
Quant à la justice, il y a longtemps qu’elle a quitté notre beau pays. Il y a certes des tribunaux… Sous d’autres cieux, l’enseignant incestueux devrait purger un minimum de 10 ans. En plus d’aider l’enfant jusqu’à sa majorité. J’espère qu’il y aura un élan de solidarité pour aider Émelyne à reprendre ses études.
Cordialement
JPK
C’est vrai qu’il y a eu injustice cher Jean-Claude. Ils auraient dû porter plainte quand elle avait 15 ans et que tu abusais de ton autorité d’enseignant car avoir une relation avec une mineur et dans une relation d’enseignant-élève est punissable par la loi. La justice aurait également dû exiger un test ADN sur l’enfant à tes frais si c’est ton enfant (et aux frais de Mlle si ce n’est pas le tien). Dommage que la justice n’ait pas bien fonctionné et qu’encore une fois la victime soit l’enfant qui vient de naître dans une famille brisée, chaotique, et que son avenir soit déjà hypothéqué. J-C, Peu importe ce que tu as fait, tu étais dans ton droit de te marier avec qui tu veux.
Au lieu de continuer a s’accuser mutuellement et a poursuivre le pere de l’enfant pour l’obliger a epouser la jeune mere, les parents des deux familles ou du moins celle de la fille devraient se sentir plutot heureux et acceuillir ce nouveau venu dans leurs rangs et lui assurer une vie et une education decente.Tomber amoureux entre eleve et ensignant, meme s’il y a inegalite des rapports de forces ce sont des choses qui arrivent dans d’autres pays.Le pere de l’enfant peut le reconnaitre ou pas, mais il n’est pas oblige d’epouser la mere de son enfant pour autant.C’est choix personnel.La jeune mere est encore jeune.Elle pourra trouver un autre homme qui l’aimera et l’appreciera telle qu’elle est avec ses bagages et ses antecedents.Pour le moment, elle doit s’occuper de son bebe et voir comment elle pourrait retourner sur le bas de l’ecole pour parchever son education.Les autres jeunes meres parviennent a reconcilier maternite et education et finissent par s’epanouir dans la vie.Le monde evolue;il faut evoluer avec et arreter de continuer a rester dans l’obscurantisme des epoques revolues.
» le pere de l’enfant peut le reconnaitre ou pas »? Vraiment?? Quel honte de soutenir ce comportement? Vraiment , nous sommes toujours dans cette mentalite ou on blame la victime. Elle a etait enceinte d’accord , mais le pere du bebe ce n’est meme pas un garcon de son age. C’est son prof! c’est une persone qui doit donner un example, un educateur, un guide, un modele a suivre, c’est comme un parent. Ce qu’il a fait c’est une trahison. Il a trahi tout le monde que avait confiance en lui. Il voulait meme tuer le bebe (avorter) Les gens comme Jean claude profitent de leur position pour exploiter les enfants. Il a meme poursuit la fille!, et la honte de tout le monde c’est que Clarisse au lieu do condamner ce comportment de la part d’un enseignant, elle l ‘encourage, en faisant entendre que c’est la faute d’Emelyne. (sa naivete!!)
Je ne pense pas que la solution est d’epouser la fille, Ca ne peut rien sauver d’ailleurs. C’est trop tard. Mais j’espere que Emelyne va avoir le support et ADN peut se faire . C’et enfant a droit de connaitre son pere et sa mere. Quand a Nadine, bonne chance! Car Je ne pense pas que J Claude , ce menteur, narcissistique , manipulateur des enfants, gardera son pantalon ferme. Dans d’autres pays meme si ca arrive, tu dois purger ta peine. Bonne Chance a Emelyne, sois forte, quand tu trouveras les moyens , retourne a l’ecole. Je te dis que le soleil vient apres les jours de pluie. Quant l’enfant sera grand, et si l’enfant va avoir la chance d’avoir une bonne situation, JClaude va chercher a courir apres lui/elle pour se reconcilier.
La place des pedophyles est en prison!!!
C’est quoi cette histoire, un enseignant qui abuse une de ses eleves mineur, et qui ose crier injustice!?!??
Un monde de fous!
Je ne soutiens pas les marriages forces, mais plutot un educateur qui exploite ses eleves sexuellement devrait faire la prison et devrait etre interdit d’une maniere permanente a toute profession qui necessite le contact avec les enfants!
Cette Nadine est une fille desesperee, la honte ne tue pas, heureusement pour elle!
Il l’air songeur ce mec. A Nadine ce conseil: « akananiye umugabo n’uwundi karamutamya » Au lieu de coopérer dans le mensonge elle devrait plutôt avoir pitié de ce bébé et conseiller à son futur mugabo de le reconnaître tout au moins……….car son tour viendra
KIbwa
Mais c’est quelle genre d’organisation qui se plaint de la liberation d’un detenu non encore juge? la detention preventive est une mesure TOUJOURS exceptionnelle et non la regle. J’ai beaucoup d’autres questions que je me pose pour cette affaire mais je me limite a celle-la.
Je m’étonne que le mariage n’ait pas encore rentré dans la république. Qu’est ce que les paroisses ont à voir avec une affaire juridico-matrimoniale. La publication des bancs a-t-il lieu à la paroisse où à la commune?
Une clarification est nécessaire.
@Rwenyuza
1. Le mariage est fondamentalement une institution divine. Il fait partie des sept sacrements de l’Eglise à savoir le bâpteme, la confirmation, l’eucharistie, la réconciliation, le mariage, le sacerdoce et le sacrement des malades. Dieu a dit que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme. A deux, ils ne feront qu’une seule et même chair. Voilà le sens véritable de la fondation d’une famille qui doit vivre dans l’Amour sous le regard constat du Tout-Puissant. Le modèle de la famille que nous connaissons est celui de la Sainte famille. Il incombe aux parents ainsi unis sous la bénédiction d’un représentant de Dieu d’inculquer aux enfants une éducation religieuse conforme à ce modèle.
2. Cependant, n’oublions pas que Satan est toujours là pour contrecarrer les projets de Dieu. C’est ainsi qu’il en est venu à inspirer aux hommes de s’approprier l’administration d’un sacrement de Dieu qu’est le mariage. Demain, nul ne sait si les hommes ne vomt pas s’accaparer de l’administration des six autres sacrements! C’est extrêmement grave parce que l’administration des sept sacrements est une affaire qui ne relève que de l’autorité de l’Eglise.
3. Heureusement qu’on fait toujours un distinguo entre mariage religieux et mariage civil. Dans le cas du premier mariage, les époux acceptent de s’aimer et de vivre ensemble sous le regard de Dieu jusqu’à ce que la mort les sépare. Dans le second cas, ce sont plutôt les aspects juridiques relatifs au règlement de litiges éventuels entre époux (et leurs descendants) sur les biens périssables de ce bas monde qui prédominent.
4. En occident, il y a des publications qui enseignent aux jeunes à maîtriser les procédures de divorce avant même que le mariage n’ait eu lieu. On éduque donc les jeunes à se préparer au divorce pour un mariage à venir. Où est l’Amour dans tout ça? Certaines personnes en sont arrivées à ne plus vouloir se marier. Elles préfèrent vivre en concubinage. Ne parlons pas de mariages homosexuels que certains Etats dits avant-gardistes ont déjà légalisés!
5. Avant donc de savoir où il faut publier les bans, il convient de se fixer au préalable sur le type de mariage que l’on veut faire. Si on opte pour un mariage religieux, il faut publier les bans à l’Eglise. Et si on choisit le mariage civil, eh bien, il faut se tourner vers la commune.
La publication des bans fut officiellement instituée par le pape Innocent III en 1215 puis renforcée par le Concile de Trente en 1563. Elle sert à éviter des mariages clandestins et à prévenir des mariages frappés par des empêchements. Pendant la période des publications, quiconque connait un empêchement est tenu d’aller le signaler au curé. Avec la séparation de l Eglise et de l’Etat, beaucoup de pays ont légiféré aussi le mariage, non comme sacrement, mais comme une institution qui a des retombées très importantes dans la société et dans l’économie (éducation des enfants, adoptions, successions…) quu sont appelées les effets civils du mariage. Au Burundi, la commune devrait publier les bans à son bureau (si la loi le prévoit), sinon elle transcrit des mariages qu’on peut casser en justice.
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