A Bujumbura, une nouvelle tendance pour épicer la vie sexuelle : le «Vibrating ring ». Découverte…
Elle a découvert l’objet et s’est mis à le vendre : « S’il existe un homme qui m’a fait jouir plusieurs fois, c’est bel et bien celui qui portait cet anneau vibrant, confie une jeune burundaise, 26 ans. Elle a connu les délices du « Vibrating ring ». Cette dernière s’est, tout de suite après, lancée dans le commerce de ce « porte-plaisir.» Depuis juillet 2015, elle a vendu 100 articles made in Belgique. Un anneau coûte 50.000 Fbu.
Sous forme d’un anneau en plastique, le « Vibrating ring » ou « l’anneau vibrant » est un sextoy (« un jouet sexuel utilisé pour faciliter et augmenter le plaisir sexuel ») entièrement fabriqué pour le plaisir féminin. L’anneau est muni d’une garniture conçue pour stimuler le clitoris et les parois vaginales. Cette garniture a la forme des cornes d’un buffle.
Placé à la verge (base du pénis de l’homme), l’anneau encercle ce dernier. Les vibrations s’activent et s’arrêtent en poussant le petit bouton situé sur le côté de la pile. En l’activant, pendant la pénétration, l’anneau fait vibrer le pénis de l’homme. Ainsi, les mouvements de va-et-vient ne sont plus nécessaires. Les vibrations seules suffisent pour que la femme atteigne l’orgasme et ce, vite, selon différents témoignages.
L’anneau des « clitoridiennes »
P.N, un homme âgé de plus de 50 ans a utilisé maintes fois le Vibrating ring. A en croire son témoignage, l’anneau vibrant fait beaucoup plus plaisir aux femmes qui atteignent facilement l’orgasme par la stimulation du clitoris (clitoridiennes). « Toutes les femmes sur lesquelles l’anneau a fait effet sont des clitoridiennes », révèle P.N. Ce qui intéresse la femme, explique-t-il, ce n’est pas l’organe qui vibre en elle mais la garniture de l’anneau qui vibre sur son clitoris.
Le Vibrating ring peut être utilisé plusieurs fois, pourvu que les piles électriques fonctionnent. Lorsqu’elles sont à plat, l’anneau n’est plus utile. Il peut être utilisé avec ou sans préservatif.
La vendeuse affirme que ses clients habituels sont des jeunes (la trentaine) et des hommes âgés (la cinquantaine voire soixantaine). D’après elle, ce sont les jeunes qui aiment découvrir. Les hommes âgés, n’étant pas « très actifs » au lit, veulent à tout prix satisfaire leurs partenaires.
« Détrompez-vous ! »
Bény Ndayishimiye, Conseiller conjugal et sexuel estime que l’utilisation des « sextoys » a plus d’effets négatifs que positifs. Il évoque la dépendance comme principal effet négatif. Qualifiée de « masturbation engagée », cette pratique peut causer le dysfonctionnement de certains organes génitaux chez la femme surtout, la déconcentration au travail, la déstabilisation du plaisir sexuel, le dégoût du sexe opposé, etc.
Ce comportement érotique vise la recherche des plaisirs sexuels nouveaux, variés et intenses, selon M.Ndayishimiye. Trois causes seraient à la base de leur usage : l’envie de découvrir le plaisir, l’insatisfaction sexuelle et le défoulement dépressif. Le seul effet plus ou moins positif : « un plaisir éphémère. »
Ce conseiller conjugal et sexuel qualifie cette pratique de « déviation sexuelle ».
Chers lecteur d’I Wacu,
D’abord, laissez-moi remercier l’auteur de l’article qui nous relaxe un peu et nous laisse faire semblant d’oublier les malheurs inqualifiables que vit notre pays, la galère dans laquelle se trouve une partie de la population burundaise, essentiellement notre jeunesse, le Burundi de demain, harcelée de façon continue, traquée comme des bêtes sauvages jusque dans leur dernier retranchement. Mais ne dit-on pas dans Proverbe de la Sante Bible qu’il y a un temps pour tout ? Nous nous en sortirons plus forts que jamais comme s’en est sorti le peuple juif ou nos frères Rwandais qui, en ce moment, sont donnés pour exemple en matière de développement socio-économique.
Pour revenir à nous moutons, en matière de rapports sexuels, retenez ce conseil fondamental : faites ce qui vous plaît et qui plaît à votre partenaire. Je dirai simplement que tout est permis pourvu que cela plaise et ne fasse aucun tort à l’un ou l’autre des partenaires. Parlez-vous, exprimez-vous pendant l’acte, dites à l’autre ce que vous voulez, ce qui vous plaît et ce qui ne vous plaît pas. Ne cachez rien à votre partenaire par peur ou pudeur de ce qu’il va penser de vous. Sinon, vous aurez raté l’occasion de prendre pied et de vous envoyer au septième ciel come on dit.
Voulez-vous utiliser des gadgets sexuels tel que celui que Mme Clarisse SHAKA vient de nous parler dans son magnifique papier, eh bien allez-y. N’hésitez surtout pas une seule fois si cela peut vous emmener le bonheur que vous recherchez et que votre partenaire est d’accord. Merci d’assimiler la leçon.
Parole de SEXOLOGUE.
Qui vivra verra! Encore des choses en provenance de Belgique pour nuire aux Burundais!
Pas « … pour nuire aux Burundais » mais plutôt pour leur montrer le chemin du Paradis ! En plus, une dame qui publie! Souvenez-vous du fruit interdit au Paradis. Finalement tout ce qui est bien passe par la femme! Et cette fois … burundaise.-
Emwe yemwe Barundikazi reka ako kantu, shimishwa na naturel !! Raba abanyaRwandakazi bobo ivyo ntibabibarirwa, kubera umuco wabo de faire vibrer choses hanyuma ibintu bikagenda neza » fanalek »
Une fille(ou femme) ayant une habitude d utilisation de cet anneau,il est très facile pour elle de penser a un
pénis en plastic en absence de son partenaire. le résultat final : masturbation et manque d amour .
Tout en respectant les points de vue des uns et des autres, les propos du conseiller conjugal et sexuel me pousse a reagir. Kuri ndamufata nk’ umuhinga yatohoje kandi akagira ubushakashatsi, nagira ndamusabe atwandikire aha kuri uru rubuga ivyigwa vyoba vyarakozwe vyerekana ko abakoresha sextoy canke masturbation bagira dependance sexuelle. Azoba Akoze cane. Sinon les propos azoba yatubwiye ntaho zizoba zitaniye na point de d’un citoyen lamda
Malédiction ! Ceci s’ajoute aux tueries quotidiennes dans notre pays depuis des décennies. Et comment pensez-vous que nous aurons la paix et le calme intérieure avec toutes ces pratiques? Mais, pardonnez-moi, je parle aux croyants.
A mon avis, je ne crois pas que ça soit une découverte récente car sous Bagaza, Président, et Ndabaneze Laurent son chef de la sûreté (documentation), des femmes issues du milieu urbain aisé se sont fait coffrer pour des pratiques similaires.
Et maintenant, vous mettez le tout sur la place publique! Sans doute que les ébats quotidiens dans nos lits feront bientôt la une de nos médias !
La sexualité de la femme est une affaire complexe. Si certains outils permettent aux femmes d’atteindre l’orgasme plus souvent ou plus aisément, tant mieux pour elles. N’en déplaisent aux conservateurs rétrogrades qui invoquent Satan, la déviance de l’Occident ou l’orage d’hier…
@Yves
« N’en déplaisent aux conservateurs rétrogrades qui invoquent Satan, la déviance de l’Occident ou l’orage d’hier… »
Moi je considère également cette attitude d’hypocrite! N’est ce pas chère Shaka, vous qui nous publiez régulièrement ces articles croustillants?
Une chose rare et bonne: tous les commentateurs sont unanimes pour dire dire non à cette déviation. La dame devrait trouver un autre commerce, les consommateurs devraient savoir comment entretenir le plaisir par leurs outils naturels.
Voila la consequence directe de la prise des drogues. Je l’ai a mainte reprises dit que ces jeunes qui consomment de la drogue auront du mal a s’integrer dans la societe Burundaise. Quel gachis??
Ou va le monde. Je conseille à mes compatriotes de ne pas suivre ces mauvais comportements. Pourquoi chercher une excitation élevée?
Nous les africains devons nous abstenir de copier toutes les pratiques occidentales! L’utilisation de ces sex-toys est une déviation sexuelle très dangereuse pour l’harmonie des couples. Ce qui est conseillé pour préserver l’équilibre familial, c’est de parler d’une manière franche de la question de sexualité au sein d’un couple. Monsieur et madame se parlent ouvertement pour qu’ils se fassent plaisir mutuellement.
Arrêtons de suivre aveuglement les occidentaux. Eux c’est comme s’ils vivaient déjà sur une autre planète: la promotion de l’homosexualité, couples libertins échangistes, sexe entre une dizaine de partenaires, des gens qui affirment qu’ils n’ont plus besoin d’homme ou de femme car les sextoys suffisent amplement, etc…………..de la pure perversion quoi!
Gardons nos traditions et valeurs africaines, et soyons fiers de nous-mêmes.
C’est une pure déviation qui a peut facilement détruire les familles. Imaginons qu’une fille/femme fait amour avec un partenaire (illégalement) qui utilise cette technologie, comment se sentira à la prochaine relation avec un autre partenaire (légalement) qui n’utilise pas cette technologie? Les africains ne savent pas où ils vont! Il n’y a rien de secret, l’occident veut coûte que coûte détruire la famille africaine!
Vous avez raison ma chère, on nous amènes n’importe quoi et nous acceptons comme des moutons. Pour le bien du Burundi, celle qui vend ce truc devrait être à Mpimba
Faire l’amour illégalement??
@Jean Paul
« Faire l’amour illégalement?? »
Faites plus d’amour que de guerre!
la main du satan!
Trois questions aux âmes sensibles posées par Samandari Power.
Un spécialiste pourrait-il nous éclairer et nous dire combien de morts ont été tués au Burundi par des sextoys et sont enterrés dans des fosses communes depuis 1965 ?
Est-ce qu’il faudrait ranger les sextoys, au Burundi, dans la même catégorie que les kalash, les machettes et les grenades, à savoir la catégorie des armes de destruction massive de l’amour ?
Est-ce que l’occident qui a inventé les sextoys, grand bien lui fasse, a également mis sur le marché burundais un antidote aux sextoys, à savoir umukundanya que nos anciens pasteurs Tutsi avisés donnaient aux vaches qui rejetaient leurs veaux afin qu’elles les acceptent et les laissent téter et se gaver de lait maternel ?
Si les pharmacies ne sont approvisionnées en abondance avec le mukundanya occidental, abarundi barashira kabisa !
Athanase Karayenga
Cher Athanase, au lieu de recourrir au sextoy, les burundais pourraient plutot se confier a une vieille recette qui a fait ses preuves: le Kuny…. Ca joue le role decrit par Clarisse tout en etant « naturel ». Chers burundais, a vos marques!