Des bidons de 5 litres, des sachets en plastique, tous les moyens semblent bons pour des convoyeurs des bus venus s’approvisionner en essence. Il est 11h, à la station-service, près de la légumière, ’’Le Grenier du Burundi’’, en plein centre-ville.
Certains convoyeurs, au bord d’une crise de nerfs crient sur les pompistes, d’autres, yeux hagards, semblent perdus. Une colère selon eux légitime. «J’attends d’être servi depuis 7h du matin», s’énerve un convoyeur rencontré sur place. Ce dernier s’inquiète de la répercussion de ce manque sur son travail. «Plus de deux heures que mon bus est inactif».
Sur la station King star de Bwiza, même scenario : une trentaine de véhicules font le fil devant les deux seules pompes en service. Pour Méthussela Nikobamye (Pasteur Habimana), militant d’une des ailes du FNL, rencontré sur cette station, cette pénurie n’augure rien de bon. «Peut-être que tout cela n’est que le fruit de la spéculation. Il est inconcevable que dans la même journée, sur plusieurs stations services l’essence ne soit plu disponible.» Si problème il y en a, s’insurge-t-il, il faut que le gouvernement le règle rapidement.
A la station communément appelée ’’Katikati’’ vers le quartier asiatique, le service est au ralenti, presque absent. Pas de pompiers ni de voitures en vue. Etrange pour ce lieu très fréquenté.
Crise politique, crise sociale, insécurité généralisée, dictature de tout bord, le gouvernement fantôme du Burundi vient d’adopter une autre forme de répression de la population. Comment se fait-il que le carburant manque cruellement dans tout le pays sauf dans les entrepôts de Gitega. D’après les informations de la radio ISANGANIRO les puits de Gitega sont pleins de carburant, pourquoi alors ce produit de première nécessité manque cruellement? Est-ce une spéculation? Est-ce dû à la dévaluation de la monnaie nationale? Est-ce une façon d’entretenir la crise au sein de la population pour qu’elle ne s’occupe que de cela alors que d’autres problèmes sécuritaires et sociales persistent? Toutes ces questions méritent une réponse. Seulement je tiens à informer notre patrie que le carburant est au coût le plus bas depuis six mois. Envisager une hausse de prix pour quelques raisons que ce soient serait une erreur et un pure mensonge.
Les speculateurs et/ou vendeurs de carburant qui veulent spolier le peuple Burundais doivent etre severement punis.
Et si ceux qui sont censes les punir font partie de la bande qui spolie tout….
Il ne faut pas toujours avoir du mepris envers les elus du peuple.C’est un manque de maturite patriotique tout simplement. Les Burundais devraient changer de mentalite et voir plus loin au lieu de se focaliser uniquement vers les soutiens betes a caractere ethnique.
Patience, ni vyo.