Du 20 au 22 février, se tient à l[’Hôtel Roca Golf->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1635] la septième conférence des experts et des partenaires autour d’un plan d’action centré sur « reconstruction et développement post-conflit » des administrations publiques africaines adopté à Brazzaville au mois d’Octobre 2011.
<doc3065|left> " Un plan qui vise l’amélioration des capacités des services publics africains à s’acquitter de leurs mandats", et qui s’appuie, d’après Annonciate Sendazirasa, sur six piliers dont la prestation des services, les ressources humaines, la technologie de l’information et de la communication, le développement organisationnel et institutionnel, le budget, la mobilisation des finances et des ressources sans oublier le suivi ainsi que l’évaluation.
Selon Mme Annonciate Sendazirasa, le Burundi, un des pays champions dans la politique de modernisation de la fonction publique des pays post-conflits vient de se doter d’un plan national de réforme de l’administration publique (PNRA). « Après avoir constaté que, suite à la guerre civile qui a duré plus d’une décennie, l’autorité et la capacité de pilotage et de coordination de l’action gouvernementale s’étaient érodées, le PNRA propose une stratégie visant d’abord à rétablir cette autorité et cette capacité du pouvoir central, donc de l’administration centrale », a-t-elle signalé.
Ce plan propose selon la ministre Annonciate Sendazirasa, 35 actions qui se veulent progressives, structurantes, opérationnelles et finalement sélectives. Tout cela, mentionne-t-elle, en vue de mettre en place une réforme démontrable et acceptable pour un meilleur service aux citoyens afin que l’administration publique puisse être la solution plutôt que le problème. Il faut noter que le PNRA va servir de référence pour les autres pays africains post-conflits.
Elle a souligné que cette modernisation va tenir compte des intérêts des fonctionnaires. « Le critère genre et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) feront partie des préoccupations des experts », a-t-elle souligné.