300 mille dollars, telle est l’enveloppe que le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a remise au ministère en charge de l’Environnement. C’est dans le cadre d’un projet de renforcement et de protection des aires protégées.
Un partenariat entre le représentant de cette Agence onusienne et ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage a été conclu ce mercredi 20 juin.
Le ministre Rurema indique que ce projet durera 2 ans. «Il consiste à contribuer à la conservation et à l’amélioration de l’aménagement des aires protégées».
En plus, il va permettre l’identification des forêts les plus menacées par la population environnante : «En faisant notamment l’agriculture, l’élevage, le braconnage, etc».
Il appelle la population à la protection des forêts : «Il faut y planter des arbres comme des bambous, y cultiver des champignons et y élever des abeilles».
Le cas échéant, ils pourront profiter des forêts. Ce membre du gouvernement rappelle que les aires protégées sont très utiles en cas de changements climatiques. «Ils réduisent la vulnérabilité aux sécheresses».
Pour Isaias Angue Obama, représentant de la FAO au Burundi, le projet constitue un appui à la bonne gestion des aires protégées au Burundi. Il tient à nuancer : «Cela ne veut pas dire qu’il y aura une gestion stricte mais plutôt c’est pour mieux coordonner la gestion de ces aires avec la population riveraine ». L’objectif, c’est pour encadrer la population pour lui proposer à initier des activités génératrices de revenus pour leur développement.