L’éradication de la faim, de l’insecurité alimentaire ainsi que « l’augmentation de la résilience des moyens de subsistance aux menaces et aux crises » sont les objectifs principaux de deux projets du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et la FAO. Leur lancement a eu lieu, ce vendredi 14 novembre, à l’hôtel Royal Palace.
D’une durée de 16 mois chacun, les deux projets viennent répondre aux problèmes de la malnutrition que connaît le Burundi et ont été financés sur fonds propres de la FAO. Selon Mohamed Hama Galba, représentant de la FAO au Burundi, ces projets sont alignés aussi bien sur les priorités nationales que sur celles de l’organisation.
Les deux projets « Appui à la mise en place et à la gestion des potagers et des poulaillers familiers » et « Appui aux renforcements de résilience de la population à travers une mise en place d’un système de prévention dans le secteur de la sécurité alimentaire » totalisent un montant de 752 000 USD.
Six provinces sont ciblées pour zones d’intervention : Ngozi, Kayanza, Kirundo, Gitega, Bujumbura rural et Bujumbura mairie. Selon la FAO, ce sont les plus touchées par la malnutrition chronique avec un taux de 62%. « Les femmes et les jeunes seront les bénéficiaires prioritaires », a précisé Eugene Manirambona, coordinateur des projets. Et d’ajouter que ces projets auront comme impact la dimunition du taux de malnutrition chronique ainsi que l’amélioration des conditions de vie des 2500 ménages les plus vulnérables.