Lors d’une conférence débat organisée par l’Université du lac Tanganyika ce 23 septembre, les assureurs et les représentants des établissements financiers ont échangé sur la promotion de la bancassurance.
« Le marché de la bancassurance est vierge au Burundi », a indiqué Jean Paul Roux, consultant invité pour animer le débat. Il a fait savoir que la bancassurance a pour objectif de proposer via le réseau bancaire des produits de banque et d’assurance, d’où l’appellation de bancassurance. Et de souligner que «la bancassurance est un métier et non juste une transformation de produits classiques pour utiliser la banque comme un canal de distribution».
Des questions ont été posées lors des débats notamment le problème de concurrence qui pourrait naître entre les banques assureurs et les sociétés d’assurances. Jean Paul Roux explique que le Burundi ne ferait pas exception. D’après lui, même dans d’autres pays comme en France et en Tunisie, les banques assureurs et les assurances travaillent toutes avec succès.
Augustin Sindayigaya Directeur Général de Socar Vie, affirme que la bancassurance n’est pas totalement vierge au Burundi car a-t-il expliqué, l’Interbank avait exigé des assurances à ses clients de l’ancien marché central de Bujumbura. « Et tout le monde s’est étonné de voir que seules quelques victimes ont été indemnisées. » Il demande que les banques assurances soient formalisées pour l’intérêt des banques, des assurances et des clients.
Tatien Sibomana, secrétaire exécutif de l’Association des assurances du Burundi, fait tout de même savoir que le projet de l’ordonnance portant organisation des banques assureurs reste dans les tiroirs.