Les gouvernements burundais et japonais ont signé, jeudi 16 novembre, un accord sur le projet de relance des activités de modernisation du Port de Bujumbura. Les importateurs sont optimistes.
« Ce projet prévoit le dragage du bassin portuaire, la déviation du canal de Buyenzi, la construction d’un chantier naval et d’un terminal à conteneur », fait savoir Gérard Nyandwi, directeur général de l’autorité maritime, portuaire et ferroviaire.
Les travaux seront exécutés par le gouvernement japonais à travers son entreprise JICA. Cette dernière avait mené les études relatives à la modernisation en 2013. Et un accord de financement de 30 millions USD a été signé en 2014. Les activités devaient commencer en 2015, mais suite aux problèmes politico- sécuritaires, les travaux n’ont pas été commencés.
Grace à ce soutien, désormais le Port de Bujumbura sera doté d’un terminal à conteneur et d’un chantier naval. Les conséquences positives de tout ceci : le trafic maritime sera accru.
Bonaventure Sinzobakwira, directeur général du Global port services Burundi soutient que la modernisation du port de Bujumbura donnera un coup d’accélérateur au trafic maritime. « La construction d’un terminal à conteneur permettra aux gros bateaux transportant des conteneurs de faire venir des marchandises au Port de Bujumbura ». La capacité maximale d’accueil de ce dernier est de 500 mille tonnes de marchandises par an. Mais, le trafic n’a jamais dépassé 238 654 tonnes par an.
Les importateurs se réjouissent
Nestor Kayoya, importateur des denrées alimentaires soutient que le coût de transport sera réduit de 60 USD par tonne. « Le principal problème du commerce maritime au Burundi est l’insuffisance des bateaux. » Cette situation résulte de l’absence d’un chantier naval.
M. Kayoya indique que ses marchandises viennent de passer un mois et demi au Port de Kigoma par manque de moyen de transport. Ce qui augmente les frais d’entreposage. « La majorité des importateurs préfèrent transporter leurs marchandises par voie routière. » Mais, elle est plus longue et plus coûteuse que la voie maritime.
Serges Ndayizeye importateur des matériaux de construction est sceptique. La modernisation du port de Bujumbura pourrait être bénéfique aux gros importateurs : « Le transport maritime exige une quantité suffisante de marchandises. »
Mais, l’effet modernisation risquerait d’être annulé par le faible niveau des exportations du pays. Ceci empêche des transporteurs de faire venir des marchandises au Port de Bujumbura. «Car ils risquent de travailler à perte. » Au retour, ils manquent de marchandises à transporter.
Térence Ndayiragije, armateur rencontré au Port de Bujumbura, est optimiste. « La construction d’un chantier naval réduira amplement les coûts de maintenance des bateaux qui doit être effectuée actuellement à l’étranger.» Ce qui entraîne des coûts de maintenance très élevé. En cas de panne, tous les bateaux doivent être déplacés au port de Kigoma ou ailleurs. Et des fois, les armateurs sont obligés de les découper lorsqu’il s’agit de gros bateaux. Avant de lâcher : « La durée d’attente peut atteindre deux mois. Les techniciens tanzaniens réparent en premier lieu des bateaux tanzaniens. »
« Mais, l’effet modernisation risquerait d’être annulé par le faible niveau des exportations du pays. Ceci empêche des transporteurs de faire venir des marchandises au Port de Bujumbura. «Car ils risquent de travailler à perte. » Au retour, ils manquent de marchandises à transporter. » Mais retroussons les manches tout de suite et travaillons sur les produits à exporter !!! L’opportunité vient vers nous !
Nagira ni amahera y’iBurundi azokora none ni imfashanyo ya Japan! !! Uhuumm si heza!
@Mahopa
None ikibaz’ufise nikihe yaba amahera yi Burundi yaba infashanyo yaba Yapani icangombwa nuko ibigomba gukorwa bikorwa, mwafungishije izo muri UE mwibaza kwaribo bonyene bafis’amahera?
@Uwayo Beata: « MWAFUNGISHIJE IZO MURI UE… »
1. Je ne vois rien dans le commentaire de Mahopa qui dit que ce dernier est membre de l’opposition.
2. Et puis vous pouvez le faire expres et dire « MWAFUNGISHIJE IZO MURI UE.. », tout simplement pour chercher des boucs emissaires (pour convaincre le citoyen burundais lambda/MUNYAGIHUGU NYARUCARI que tous ses malheurs sont causes par l’opposition).
3. Aussi vous pouvez reellement penser que quelque part il y a quelqu’un qui a fait que l’UE diminue son aide au Burundi. VOUS ALLEZ TOUJOURS VOUS LAMENTER QUE VOUS ETES UNE VICTIME, VOUS ALLEZ SUCCOMBER AU FATALISME, ALORS QUE VOUS POURRIEZ REAGIR/CONTRATTAQUER POUR RESOUDRE N’IMPORTE QUEL PROBLEME AUQUEL LE BEAU PAYS DE MWEZI GISABO EST CONFONTE.
DANS LA VIE, PRESQUE TOUT LE MONDE EST VICTIME QUELQUE PART.