Le ministère en charge de la Panification, en collaboration avec le PNUD, a organisé, ce mardi 12 avril, un atelier de dialogue sur le financement intégré du développement au Burundi. Selon Christine Niragira, le financement pour la mise en œuvre des ODD et des plans de développement, tant au niveau national que local, reste fragmenté et insuffisant.
« Le gouvernement du Burundi, via le ministère en charge de la Planification, avec l’appui du système de NU, a mené, depuis septembre 2021, une étude sur l’évaluation du financement du développement pour la mise en place d’un cadre national d’un financement intégré », a indiqué Christine Niragira, secrétaire permanente au ministère en charge de la Planification, lors de l’ouverture dudit atelier.
Selon elle, ce cadre aidera le Burundi et ses partenaires à bâtir un consensus autour des solutions à même de relever les défis de financement. Et de déplorer que le financement pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et des plans de développement, tant au niveau national que local, reste fragmenté et insuffisant.
« Il est donc crucial de mettre en place un cadre national de financement intégré avec une planification et des stratégies prévoyantes. Ces dernières doivent tenir compte de risques pour ses priorités en matière de redressement et de développement durable tant au niveau national que local », a fait savoir Mme Niragira.
Les défis subsistent
Pour Mireille Linjouom, consultante et expert en économie, le cadre national de financement intégré fait face à de nombreux défis. Selon elle, il y a un leadership faiblement exercé par la multiplicité des comités. Par ailleurs, ajoute-t-elle, il s’observe un manque d’efficacité et d’impacts réels des politiques et programmes. Elle épingle aussi la difficulté d’établir un lien entre les stratégies du PND et les sources de financement.
Elle recommande la mise en place d’un système de suivi des financements, le renforcement des cadres de dialogue institutionnel et l’harmonisation des cadres de planification.
Signalons que cet atelier a vu la participation des représentants du gouvernement, du secteur public et privé et des partenaires techniques et financiers.
« …Selon elle, il y a un leadership faiblement exercé par la multiplicité des comités. Par ailleurs, ajoute-t-elle, il s’observe un manque d’efficacité et d’impacts réels des politiques et programmes.. »
Après ce constat, quelles propositions d’actions d’amélioration ?