Un tarif spécialisé pour les universitaires, la fixation des taxes et recettes sur les réseaux sociaux, le contrôle des compagnies de télécommunications, et surtout le contrôle des transactions monétaires électroniques étaient des points au rendez-vous lors de la table ronde des opérateurs organisée dernièrement.
Le ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias a organisé cette rencontre suite à la retraite gouvernementale tenue à Ngozi le 23 juillet 2020.
En ce qui est du tarif étudiant, la volonté dudit ministère est de fournir internet dans les campus universitaires et aux étudiants sous des tarifs réduits.
Mais il y a un hic : « Même si des hotspot seraient installés dans toutes les universités, des terminaux seront un défi, étant donné que bon nombre d’étudiants burundais proviennent des familles modestes », souligne Anicet Niyonkuru, secrétaire permanent au ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias.
Quant à la fixation des taxes et recettes sur les réseaux sociaux, certains paramètres n’ont pas été maîtrisés autour de cette table ronde, précise le porte-parole. « On devra organiser un autre atelier pour rafraichir à fond pour tenter de trouver un solution gagnant-gagnant entre les opérateurs, le gouvernement, la populations utilisant les réseaux sociaux ».
Concernant le contrôle des télécommunications par la Banque centrale, le représentant de la BRB admet qu’aucune transaction en argent par le système mobile ne peut avoir lieu à son insu.
Nguyen Hung Tan, directeur exécutif de Lumitel Burundi, estime que la diminution des taxes pour tour les opérateurs d’Internet pourra aider beaucoup dans la mise en application de ces mesures.