Les textes fondamentaux de la Nation ne peuvent pas être traités en catimini. C’est un exercice qui doit se faire en toute transparence, car il engage l’avenir de tout un pays. Or, force est de constater que des manipulations de la Constitution sont en cours.
Selon plusieurs analystes spécialisés, l’une des conséquences sera le renforcement du pouvoir présidentiel. Ainsi par exemple, le président pourra nommer aux emplois civils et militaires sans approbation par le Sénat…
Il ne faudrait pas non plus mettre au placard les Accords d’Arusha. C’est un socle qui, malgré ses imperfections, a permis aux Burundais de sortir de la guerre. Faire un trait sur Arusha, c’est prendre le risque de replonger le pays dans l’instabilité et de mettre à mal les équilibres péniblement négociés.
Il ne faut donc pas « tailler une Constitution à sa mesure » car les hommes passent mais les institutions restent. Souhaitons donc plus de sens de l’Etat aux hommes et femmes qui nous gouvernent, mais surtout plus de transparence.
Les hommes politiques, les associations de la société civile, les médias, veillons et exigeons le respect de la Loi Fondamentale. C’est l’avenir du pays qui est en jeu !
Dans les pays démocratiques, on ne fait pas de référendum sur des questions touchant les minorités. Par exemple, un référendum sur les droits des homosexuels est impossible.
Il devrait en être de même au Burundi sur le changement des accords issus d’Arusha car le pouvoir est basé sur les équilibres ethiques. À terme les tutsis seront globalement exclus, marginalisés. Il y aura évidemment des tutsis de service pour crier qu’il n’y a pas marginalisation. La solution sera le retour aux armes que personne ne veut.
Dans un référendum soumis à une population paysanne longtemps emmêlée, la nouvelle constitution passera comme « une crâne à la poste ». À moins que, comme un rayon laser à l’aéroport, les quelques DD démocrates ne s’y opposent (à la tenue même du référendum). À moins aussi que l’Uprona en tête et les autres partis séniors tels que le Frodebu et l’ADC-Ikibiri ne tapent sur la table. Assez c’est assez.
Je n’ai jamais aimé les accords d’Arusha basés sur un ethnisme primaire où la taille du nez prime sur la citoyenneté et la compétence. Mais, puisque cela semble convenir aux burundais, alors, allons- y avec la démocratie ethnique. Par contre, il faut que les règles restent claires et que les manouvres de l’Akazu-DD pour se maintenir éternellement soient dénoncées.
Tant qu’à faire, les tutsis devraient ramener sur la table les fameuses « réserves » (qui sont « partie-prenante » des accords) : ces réserves prévoyaient justement les cas du genre. Je me demande par ailleurs pourquoi ils ne revendiquent jamais l’alternance au sommet de l’état: après tout le Burundi n’est pas pour les seuls hutus.
Correction:
Un référendum sur les droits des minorités – j’ai pris l’exemple des homosexuels – n’est pas impossible mais IMPENSABLE en démocratie. Pourquoi? Parce que le résultat est connu d’avance.
Merci
JP-K
1. Comme on s,y attendait, le pouvoir de BJM va recourir au REFERENDUM pour reviser la constitution, la voie parlementaire ne pouvant recueillir la majorite requise des 4/5. Un comite ministeriel restreint travaille sur la version finale.
Tout le monde l’a dit, la VERSION approuvée par le conseil des ministres est une VIOLATION flagrante de l’ACCORD d’ARUSHA. C’est un fait. Le debat sur les MANDATS est un autre SUJET.
2. Soumettre une VIOLATION d’un ACCORD de PAIX a un REFERENDUM est ni plus ni moins une RUPTURE de la PAIX.
3. Contrairement au discours ambiant, l’ACCORD d’ARUSHA n’est pas une CONVENTION entre PARTIS politiques. ARUSHA n’est pas KAJAGA ou KAYANZA. ARUSHA est un TRAITé de PAIX entre deux BELLIGERANTS: les HUTU et les TUTSI, traité qui a mis fin a une guerre civile.
4. Soumettre un TRAITé de PAIX a un REFERENDUM populaire ETHNIQUEMENT DISPROPORTIONNE est une VIOLATION DELIBEREE de ce TRAITé de PAIX, donc une DECLARATION de GUERRE envers l’ETHNIE MINORITAIRE.
Aucun Etat au monde n’a eu recours a un REFERENDUM lorsque les droits POLITIQUES des minorités ETHNIQUES pouvaient etre COMPROMISES.
Pensez-y deux fois EXCELLENCE Mr le President.
Ces derniers temps je m’amuse à discuter avec certains DD qui ont encore les pieds sur terre, eux même disent que c’en est de trop. Après avoir vider le parti (CNDD FDD) en plaçant à sa tête les moins méritants intellectuellement parlant pour pouvoir les manipuler c’est une trahison. Le Président Nkurunziza cherche à avoir le contrôle sur le parti et ensuite sur le pays à jamais, mais il n’ est pas à l’abri des surprises. La seule et unique question qui persiste, C’est qui la solution de rechange en 2015?? Les députés DD ont essayé timidement pour le cas Busokoza. Il ne manque qu’un leader pour guider la chute du Baobab.
Le pouvoir fait facilement perdre la tête à certains qui le détiennent, devant la tentation de se croire l’unique, l’indispensable et éternel père du peuple, il faut se remémorer ces simples mots du général De Gaulle à savoir que « Mieux vaut partir cinq ans trop tôt que cinq minutes trop tard ».
Le projet d’une nouvelle constitution du Burundi est l’oeuvre de Didace Kiganahe. Ivy’azotuzanira tuzoba tubibona. Impembo CNDD izomuha ni nini rwose. Il peut d’ores et déjà se frotter les mains.
Ceux qui ignorent l’ histoire sont condamnés à la revivre , ecrivait un jour George Santayana, em voici une preuve de plus au Burundi . Nous sommes entrain de bricoler la constitution du Burundi pour permettre à un président en exerice de se faire réelire si on peut parler d’ élections dans ce pays minable qu’ est le Burundi. Bagaza avait fait cela , Buyoya également et tous l’ ont suspendu lorsqu’ils ont pris le pouvoir par la force . Le parti de Nkurunziza s’ apprête à faire de même et l
l’opposition se tait . Ceux qui prennent le pouvoir par la force le quittent de force , n’ oublions jamais cela. Ce n’ est pas parceque le parti présidentiel a la majorité au parlement qu’ il peut s’ autoriser à faire n’ importe quoi.
Je n’ ai jamais été partisan de coups de force mais là j’ y suis favorable , ce qui se fait au Burundi est innacceptable , au nom de la démocratie.
Pce n’as tu pas honte de traiter ton pays de minable
minable. Je trouve que ton propos est déplacé et fait de toi un plus que minable. Si tu n’es pas Burundais je t’invite à présenter des excuses au peuple Burundais, et je t’appelle à plus de respect envers notre pays
1.Qui semble être miné, usé par la misère, par le chagrin. Air minable.
Mais en le voyant si minable, si fini, elle éprouva un dernier apitoiement. — (Émile Zola, Nana, 1881)
2.(Par extension) Qui ne paie par de mine, misérable. Vêtements minables.
3.(Péjoratif) Faible, petit, pitoyable, ou encore faux, hypocrite. Une critique minable.
Je viens de jetter un coup d’oeil sur Wikipedia voir en haut et je ne vois pas en quoi PCE a tort!
Ico mbona co iyo constitution nshasha abatutsi n’abatwa ntibaraba. Abandi nabo itaraba ni abahutu bipfuza ineza y’igihugu kandi baraba kure.
Quelques reperes pour amener le gouvernement a reviser sa copie, tant qu’il est encore temps.
1. Au-dela de la question des mandats, disons les choses de facon crue: la version revisée de la constitution est un Coup d,Etat pur jus, mais surtout une violation flagrante d’un ACCORD de PAIX (et des accords de Cessez-le-feu connexes), entre les Hutu et les Tutsi.
A titre de rappel, cet accord de PAIX prevoit deux MECANISMES de garantie politique pour les Tutsi:
a) L’inclusion des partis politiques minoritaires dans le systeme general de gouvernance democratique (p.3) de la Constitution actuelle. Les revisionnistes ont elagué cette clause de protection de la minorité Tutsi.
b) La majorité des 2/3 pour faire passer toutes les lois au parlement. Reduire cette majorité a 50% plus une voix revient a annuler le role de la representation Tutsi au parlement, dixit Dr Minani.
Messieurs et dames qui nous gouvernent, epargnez-nous d’une autre decennie de confrontations stupides.
Exactement cher lecteur d’Iwacu, et personne ne leur a donné ce mandat de jeter a la poubelle les accords de paix!
Juste pour rappel, le pouvoir actuel n’a aucune légitimité car les élections de 2010 n’ont pas été régulières et ce qui se passe aujourd’hui n’est autre qu’un régime qui est en train de scier une branche sur laquelle il est assis!
Et ceux qui crient haut et fort, pour leur signaler de ne pas dépasser les limites, sont des gens qui veulent leur rendre gratuitement des services!
Laissez-les s’enfoncer eux-mêmes!
@Bakary:
Je sous-estime pas les zimbabwéens, rwandais ou ougandais (failait lire la suite) mais plutot parle de comment ces dernier sont arrive au pouvoir: tous le 3 ont gagne la guerre mais a ce que je sache le Burundi est parvenu a la paix grace aux differents accords apres de longues negociations, ce qu’il ne faut pas oublier dans tout ce qu’on fait dans notre pays si on veut garder cette paix.
Bonne comprehension.
Oya ! Patience !!
Vous devriez lire en silence le message de Bakary qui vous interroge tout en vous laissant vous maintenir dans votre « Noir illimité ».
Vous venez raconter du haut de votre lance que l’Uganda, le Rwanda ont gagné chacun sa guerre. C’est possible … !! là où Bakary vous dit tout simplement que c’est illusoire, que c’est dérisoire de croire à une victoire militaire éphémère. Car les combats pour le pouvoir ne vont que commencer au Rwanda et en Uganda.
Oui, le Burundi a gagné la guerre avec ses propres moyens, ses blessures et son sang, sans aides et combattants mercenaires.
Méditerz !
Ce n’est pas aussi simple que tu le dis. Si tu n’étais pas là ou si tu choisis de convenablement oublier le chemin parcouru couvert de sang de nombreux innocents, de soldats de l’armée alors au pouvoir et des combattants des divers mouvements armés, il a aussi fallu beaucoup de carottes et de bâtons pour venir a bout et infléchir l’intransigeance des uns et des autres de persister dans une guerre qui a duré plusieurs années.
Ce fut un passage obligé et forcé pour beaucoup de gens y compris ceux dont aujourd’hui nous souillons parfois si aisément la mémoire par notre oubli et nos attitudes irresponsables. Comme le chantait Tina Turner « We don’t need another hero… We don’t need another war »!
veillons et PRIONS !!!!!
Sinarinzi k’Uburundi bufise Sénat !
Le Burundi n’a ni sénat, ni parlement! Le pouvoir législatif n’existe pas au Burundi!
La seule institution que l’on a est celle appelée Nkurunziza!
Par ailleurs, aussi longtemps qu’il est aux responsables des partis politiques de choisir et de numéroter l’ordre des candidats aux élections, et aussi longtemps que les partis détiennent le pouvoir de limoger un élu au milieu de son mandat, alors attendez-vous à ce que ces élus servent les intérêts des personnes qui ont le pouvoir de les mettre sur les listes électorales et non ceux du peuple!
Et cela est contraire aux valeurs démocratiques
Une question pertinente à NKURUNZIZA, auteur principal des manipulations en cours: faut-il passer 40 ans au pouvoir pour terminer comme KADHAFI ou MOBUTU, ou bien faire 5 ans comme BUYOYA et terminer comme lui-même à l’UA ou ONU? Si tu aimes ta femme et tes enfants, veillez sur eux non pas en t’accrochant désespérement à des mandats tous ratés, mais en sortant avant qu’il ne soit trop tard pour toi. Méfie-toi des faux généraux d’une armée sans troupes loyalistes, une armée mexicaine. Ceux des ex-FAZ ou ex-FAR pourraient t’inspirer si tu sais lire les signes du temps ( ton porte parole semble comprendre, demande-lui mais qu’il ne te flatte plus).
Meme si Kadafi ait ete tue par imperialiste, il a laisse un actif luisant que le dd ou buyoya meme a 100 ans au pouvoir ne pourront realiser, a moins d’un miracle de la haut. Quand vous parlez des hommes burundais; en faire une comparaison avec les autres sans elements de comparaison est une negation.
Abanyarwanda barayamaze ngo «Umutego mutindi wica nyirawo». Laissez Nkurunziza expérimenter ce piège qu’il est lui-même en train de se tendre car il ne tardera pas de comprendre que les écrits c’est comme les armes à feu, on ne joue jamais avec!…
Tres bien resume Mr Antoine,
J’ajoute que celui qui croit que le Burundi est comme le Zimbabwem,le Rwanda ou l’Ouganda se trompe beaucoup. C’est pays qui a un passe tres different de ces pays cites.
Les burundais ont des apparences calmes de nature mais punissent severement les mauvais dirigents ou ceux qui les manipulent pour leurs propres interets. En plus la constitution du Burundi a ete durement negociee a Arusha, pas eu de gagnant dans la guerre tout a passe par les negociations pour avoir la paix. Au lieu de se considerer comme des seigneurs, les dirigents actuels devraient penser a leur pays, a leurs parents et enfants comme disait Ndadaye. Changer la constitution comme on veut c’est comme faire un coup d’Etat . Ces gens qui ont tue Ndadaye en 1993 voulaint rester ou revenir aux affaires comme personne d’autre ne pouvait le faire,on connait la suite!! Ohh comme nos dirigents ont une memoire courte!!! J’ose croire plutot que ceux qui nous dirige n’avaient pas l’age de comprendre a cette epoque. Que ceux qui veulent change la constitution pour s’accrocher au pouvoir endossent les consequences quelques soit la nature.
Mon peuple merite le respect car il payait chere pour etre la ou on est.
Dans l’unite nous vaincrons.
« J’ajoute que celui qui croit que le Burundi est comme le Zimbabwem,le Rwanda ou l’Ouganda se trompe beaucoup. C’est pays qui a un passe tres different de ces pays cites.
Les burundais ont des apparences calmes de nature mais punissent severement les mauvais dirigents ou ceux qui les manipulent pour leurs propres interets. »
Je crois que vous sous-estimez un peu trop nos amis zimbabwéens, rwandais ou ougandais. Ils ne vont pas tarder de vous montrer de quel bois ils se chauffent! A votre place j’y irais mollo-mollo!!!
None aho uvuze iki ga Bakari? iyo upfuma w’inumira….il faut kuraba contexte Patience abivuzemwo muri Zim Rwanda et Ug aba presidents baramaze kurenza mandat kandi abanyagihugu ntaco bavuze…nimba bazogira ico bagize muri kazoza personne n’en doute ntanumwe aba sous estima mais Patience si j’ai bien compris ashaka kuvuga ko abarundi batazokwemera ko Nkurunziza yiha iyindi mandat