Le 1er lot de doses de vaccins contre cette pandémie est attendu jeudi 14 octobre. Le Burundi emboîte le pas de ses voisins de la région des Grands-lacs. Néanmoins, les experts en santé publique contactés estiment que des préalables s’imposent.
Devant débuter la semaine prochaine, c’est une campagne de vaccination attendue de pied ferme par nombre de Burundais. Et pour l’occasion, les préparatifs battent leur plein. En témoigne la dernière sortie médiatique du ministre de la Santé publique, Dr Thadée Ndikumana, mardi 12 octobre. Avec 500.000 doses de vaccins Sinopharm déjà sur le sol burundais en attente d’être réceptionnées, le ministre assure que tout est en ordre pour que la vaccination se déroule sans encombre. « La coordination de la politique vaccinale, dans ses attributions, a un programme national de vaccination (PEV) qui assurera l’essentiel de l’opération », a-t-il indiqué. En 1ère ligne dans la lutte contre la pandémie, ce sont les professionnels de santé qui seront les premiers à être vaccinés.
Une précision de taille : contrairement à ce qui est d’usage dans certains pays, aucune obligation vaccinale. « Sera vacciné, celle/celui qui veut ». Néanmoins, tient-il à préciser, la priorité sera accordée aux gens souffrant de maladies chroniques et personnes de plus de 60 ans.
Par rapport à la question sur une sensibilisation suffisante de la population, un cadre du PEV sous couvert d’anonymat tranquillise : « Une crainte qui n’a pas raison d’être. » Selon lui, la seconde vague de contaminations leur a permis de prendre conscience de la dangerosité de la maladie. Une bonne chose, espère-t-il, qui incitera la population à vaincre sa peur pour se faire vacciner.
La crainte des effets secondaires
Seul hic, le risque d’effets secondaires. Si de tels cas surgissent pendant la campagne, redoute-t-il, sans doute que la population sera coupée dans son élan.
Un paramètre, regrette-t-il qu’il est difficile de maîtriser si le gouvernement n’adopte pas un discours conciliant par rapport à cela. Et selon des sources dignes de foi, toute personne désirant être vaccinée devra signer une décharge de non poursuite du gouvernement en cas de d’effets secondaires.
Du reste, il interpelle le ministère de tutelle d’impliquer davantage le comité scientifique : « C’est de la sorte, que l’on évaluera l’impact de cette vaccination. »
Conservable à des températures comprises entre 2-8°C, des gens se demandent si avec les délestages intempestifs en province, ces vaccins pourront être conservées dans de bonnes conditions de température. « Aucune raison de s’en faire. Avec notre chaîne de froid, toutes les dispositions nécessaires pour éviter de pareils désagréments ont été prises en compte », tempère le cadre du PEV.
Selon les données épidémiologiques du ministère de la Santé publique, au mois d’octobre, 19441 personnes ont contracté la Covid-19. Actuellement, le nombre de décès des suites de cette maladie est de 38 cas. Signalons que la Corée du Nord et l’Érythrée restent les seuls pays n’ayant pas encore entrepris de faire vacciner leurs populations.
Je ne crois pas que les Burundais prendront ce vaccin!!!
Avec ces insinuations, il y aura bien des sceptiques.
Mais les gens intelligentes et censées le se front vacciner .
Nta Vaccin nimwe ikorerwa I Murwi canke Muyinga.
Excepté l’Erytrée et la Corée, tous les pays du monde ont déjà commencé la vaccination de leurs citoyens.
Haja imbere abatwara mukwicandagisha. Pour donner l’exemple.
Pako, pourquoi tu es negativiste?
La majorite a besoin de ce vaccin pour pouvoir voyager en dehors du pays.
Qu elle est cette histoire de signer une décharge.
J ai hâte de voir où seront les personnalités suivantes le jour de lancement de la Vaccination: Ministre de la santé, Sécurité Publique, Ombudsman, premier ministre, Président de l’Assemblée, du Sénat, etc…
Vous avez dit seuls Erytrée et Corée du Nord refusent à faire vacciner leurs peuples.
Bonne référence