Le 6 novembre 2017, le président des États-Unis, Donald Trump, a prolongé le « National Emergency with Respect to Burundi » (traduction libre: État d’urgence concernant le Burundi), qui reconduit les sanctions touchant huit personnalités burundaises.
À titre de rappel, le 22 novembre 2015, le président Barack Obama, statuant que « la situation au Burundi, marquée par les assassinats et la violence contre les civils, l’incitation à la violence et une répression politique, et qui menace la paix, la sécurité et la stabilité du Burundi, constitue une menace extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis », a signé le décret 13712.
Concrètement, ce décret impose des sanctions ciblées à l’endroit des individus au sein du gouvernement du Burundi et des groupes armés qui contribuent à l’instabilité, y compris les menaces à la paix et à la sécurité, les actions qui minent les institutions démocratiques et les violations des droits de l’homme.
Plus spécifiquement, dans le cadre dudit décret, des sanctions ciblées ont été imposées aux personnes identifiées par le Secrétaire du Trésor, en consultation avec le Secrétaire d’État, et leurs biens et intérêts ont été gelés par États-Unis. De plus, les personnes de nationalité américaine ne peuvent faire des affaires avec eux. Le décret impose également des restrictions sur les visas aux personnes identifiées. Les personnes qui ont été identifiées sont :
1. Alain Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique
2. Godefroid Bizimana, directeur adjoint de la police nationale burundaise
3. Godefroid Niyombare, ancien chef de service national de renseignement
4. Cyrille Ndayirukiye, ancien ministre de la Défense
5. Gervais Ndirakobuca, Chef de Cabinet du ministre de la Sécurité publique
6. Léonard Ngendakumana, officier
7. Joseph Mathias Niyonzima, agent du service national de renseignement
8. Alexis Sinduhije, président du MSD
En définitive, comme cela avait été fait par son prédécesseur le 9 novembre 2016, le président Donald Trump a prolongé, pour une durée d’une année, les sanctions prises à l’endroit des personnalités citées plus haut à travers le décret 13712 signé par Barack Obama le 22 novembre 2015.
Et ce n’est pas fini…
https://www.icc-cpi.int//Pages/item.aspx?name=pr1342&ln=fr
voici des photos :
http://webdoc.rfi.fr/cpi-cour-penale-internationale-gbagbo-bechir-bemba/#slide5
Ba Gacece nabandi barakokeza biraramiye i buraya na za amerika.
Laisse Gacece tranquile toi juju.
Nous avons besoin de lui pour nous defendre devant la CPI.
Mutama Trump duhe amafaranga nayo ivyo bihano ni inkinamico!
Kibwa we, amafaranga urindiriye kuva kwa Trump cira birarura. Azobagurana inkoho mwimaranire. Uwozorusimba azokwishura.