L’Association burundaise des visiteurs internationaux aux Etats-Unis (Alumnia Association) rencontrait ce jeudi 23 janvier les jeunes affiliés aux partis politiques sur leur contribution dans la gouvernance démocratique.
Venus de tous les partis politiques : mouvance présidentielle, opposition extra parlementaire UPO, ADC-ikibiri, les jeunes affiliés à ces partis ont été accompagnés par leurs présidents respectifs. Sous la houlette de l’ambassade des États-Unis au Burundi, l’Association des Visiteurs Internationaux a tenu à partager l’expérience avec leurs compatriotes.
Audace Ngiye, à la tête de l’association, rappelle que cet atelier sert d’encourager les jeunes à s’entraider mutuellement mais non pas à s’entredéchirer : « Notre association vise à renforcer les relations d’amitiés entre les Américains et les Burundais et surtout permettre aux Burundais rentrant des USA à partager avec ses compatriotes l’expérience vécus lors de leurs séjours, » explique Ngiye.
Le Président de l’Alumnia a rappelé que les jeunes ne doivent pas marcher seuls, plutôt, qu’ils sont appelés à changer les choses, sinon, ils risquent de pourrir les 50 ans comme leurs grands ainés qui se sont entredéchirés au lieu de penser aux projets de développement.
Pour le politologue Elias Sentamba, un des facilitateurs, partout en Afrique, les violences surgissent par le manque de connaissances en matière de la démocratie. Il s’est appuyé sur l’exemple de la Cote d’Ivoire, où les jeunes se sont donnés à la violence, tandis qu’au Ghana, les perdants et les gagnants rentrent en chantant comme des frères et sœurs : « La jeunesse burundaise doit considérer leurs opposants comme des adversaires politiques mais non pas comme des ennemis. »
Pr Pascal Rwankara a appuyé Sentamba en conseillant les jeunes de réfléchir avant de poser des actes afin de ne pas subir le sort d’être toujours pointé du doigt tout le temps pour afin cultiver la culture de paix dans la société.
Pour Mme Dawn Liberi, ambassadeur des USA au Burundi, la participation positive et totale de la jeunesse du pays sera essentielle pour la crédibilité des futures élections au Burundi : « La bonne gouvernance, la recevabilité, l’Etat de droit, la participation du peuple dans le développement, la fin de l’impunité,… sont essentiels à la fondation d’une démocratie durable. Et les jeunes doivent respecter et travailler pour l’accomplissement de ces atouts », déclare l’ambassadeur Dawn.
Signalons que trois thèmes ont été traités à l’endroit de ces jeunes à savoir : comportement des jeunes issues des ligues affiliés aux partis politiques, connaitre les libertés politiques pour un comportement citoyen des jeunes et la responsabilité individuelle en matière pénale.
Salutations,
(cliquer sur mon nom ci-haut ouvre plus d’idees recoltes pour vous).
Cela dit, j’ai peur qu’il risque d’y avoir confusion entre « la jeunesse manipulee » et « la jeunesse combattant pour l’avenir » (le leur et celui de leur nation).
En 2000, je lisais l’observation de Elie Barnavi quant a l’implication des jeunes, et dans la politique, et dans les conflits. A travers toutes les generations, et partout au monde, on ne voit que les jeunes.
Mefions-nous, ils sont les seuls a rever! Seulement, comment se battent-ils pour leurs reves? = Sont-ils equipes pour realiser leurs reves? En ce moment, je suis/ecoute differents orateurs (politiques, scientiques, experts divers) au sommet de Davos. En somme, je me demande si les jeunes, dans notre Burundi (pour ne pas dire en Afrique),
1) subissent une bonne education pour les aider a etre competitifs dans ce monde a jamais competitif (common! Regardons ces jeunes qualifies de ceci-cela, quelle capacite intellectuelle ont-ils?)
2) ceux qui beneficient de cette « arme » (education & intelligence innee), evoluent-ils dans un climat qui facilite leur emancipation (creativite, entrepreneurship, emploie, etc.)?
-3) enfin, qu’on arrete d’etre manicheen : on dit « aha turi har’abandi » = ces Burundais ages et condamnes de tous les maux et par tous les mots aujourd’hui, hier ils etaient aussi jeunes, isn’t?
On continuerait a partager des opinions a propos, mais je propose juste deux idees :
– L’occident -et ce n’est pas que lui seul- semble ne rien offrir sans un retour (je crois que c’est compris), sinon pourquoi offrirait-on? Oui, je sais la charite existe, mais…
– Les exclusions, injustices et violences -de tous genres- d’hier engendrent celles d’aujourd’hui; celles d’aujourd’hui feront de meme pour demain, etc. Donc, il serait recommandable d’arreter ces pratiques SI ON VEUT QUE LE PAYS SURVIVE DEMAIN, sinon, on perira tous…
Turashimye votre initiave mais tubasavye amatora ingene abera muri amerika ntibigirwe mugihugu cacu mugutora president igihe abanyagihugu bitorera president mugabo ngo muri chaque province ou administration (50) ngo ifise abategerezwa gutora president aho muri amerika yanyu. Muri democratie nziza le peuple yitoreye uwubatwara donc president ategerezwa kuba uyonyene bitoreye. Amerrika mureke kuduhenda rero. Chaque peresonne a une seule voix. Reka kubesha twarabahinyuye.
Leta idusiguririre amasezerano yayo nabo banyamerika kuvyerekeye umutekano wigihugu