La mesure prise par le gouverneur de la banque centrale est tombée hier. Les personnes qui détiennent des comptes en devises ne pourront plus retirer que des francs burundais et au taux de la BRB. Dans une lettre adressée à toutes les institutions bancaires et dont Iwacu a obtenu la copie, il est clairement stipulé que « les transactions conclues localement et concernant des biens situés au Burundi doivent être effectuées en BIF et ne peuvent donc donner lieu à une opération au crédit d’un compte devises. » La lettre indique encore que « les retraits en cash sur les comptes des personnes morales sont formellement interdits »
Autre décision importante, les transferts instantanés en provenance de l’étranger « doivent être remis aux bénéficiaires en monnaie locale .»
Les personnes qui ont des comptes en devises sont furieuses, « c’est une manière de nous prendre nos devises à un taux bas », se lamentait un commerçant rencontré devant une banque. « C’est un signe que l’économie va très mal », disait découragé un autre. Chez les banquiers on commente peu, certains sont très gênés. Sous couvert d’anonymat, un banquier a eu ces mots : « C’est un coup dur pour nos clients qui ont des comptes en devises, ils vont perdre beaucoup, j’ai peur pour leur business », a conclu avec tristesse le banquier.
Bien merci à la « modération » d’Iwacu.org de ne pas publier mes commentaires parce qu’ils sont vides.
C’est parce que, évidemment, je ne suis pas à la hauteur des plus fortunés que moi.
Portant, des professeurs universitaires de mon pays m’ont raconté :
« Tu sais, Simona, la plupart de non élèves » …
Ah !
J’allais dire la vérité !!!
Ce n’est pas urgent, et je sursoit.
La nouvelle mesure est une saisie par l’Etat des devises appartenant aux personnes physiques et morales. En contrepartie de ce hold up, l’État fabriquera, dans le cadre de la planche à billets, la monnaie locale pour les détenteurs des comptes en devises. L’Etat reçoit pour rien des devises.
Le drame c’est que même ceux qui ont des fonds en francs bu à la maison ou en banque se retrouveront bientôt avec du papier bon pour la poubelle, car la planche à billets chauffe l’inflation, et le Burundi n’a d’autre choix que de fabriquer sa monnaie sans contre valeur en or ou en devises fortes, car les chinois et les Russes n’accorderont aucune aide budgétaire au gouvernement.
La note de la BRB est très maladroite: elle mélange une nouvelle mesure concernant l’interdiction de retrait des devises par les personnes morales (pas par les personnes physiques), avec des répétitions inutiles de mesures restrictives anciennes qui sèment la confusion !
Le site Bujumbura.be donne une copie de la note dans son édition du 04/10/2015.
Rédaction de quelque stagiaire pistonnée certainement.
haberisoni wee… subira yo usabe 1$ ni bariguha nca menya abo bayaha ab ari bo. mbega amacakubiri? no ku mahera umuntu yibikiye? ndadamwe!!!
C’est absurde: vous leur donnez une monnaie de valeur et ils vous filent une monnaie de singe.
Bande d’abrutis. Arrêtez de dramatiser et lisez bien la note.
Abrouti toi même. Dans le cas où cette décision te toucherait, si tu dispose d’un compte en devises, je comprend que tu essaie de te convaincre que cela ne concerne que les autres. Mais mon ami, quitte ton nuage et acceptes ce qui nous arrive. Les carottes sont cuites, (amateke si tu préfère ) , d’autres décisions vont être prises. Mon frère, imbere si heza, dusenge.
@Gaby: « Bande d’abrutis… »
1.Plutot que d’utiliser un language qui n’est meme pas permis par la Charte des lecteurs d’Iwacu-Burundi.org, et si vous croyez qu’il y a eu une mauvaise interpretation de cette note de la Banque de la Republique du Burundi, ALORS S’IL VOUS PLAIT, FOURNISSEZ ce que vous croyez etre LA BONNE INTERPRETATION (ca pourrait calmer les esprits peut-etre).
2. Mais c’est sur que cette decision de la BRB a ete causee par quelque chose et qu’elle aura des consequences sur les taux de changes du franc burundais qui n’a jamais ete aussi faible que dans les derniers mois (jusqu’a atteindre dans les 1,650 Fbu par dollar americain en juin ou juillet 2015).
(Voir site http://www.xe.com dedie aux taux de changes des devises de differents pays du monde).
3. Les speculateurs (en devises) pratiquent meme EVENT TRADING ou ils suivent de pres toute information/decision qui viendrait de la banque centrale d’un pays donne.
Un peu de clarifications sur ce dossier pour éviter les amalgames:
i) la loi bancaire stipule que tous les paiement au Burundi se font en monnaie locale. Cette Loi ne date pas d’hier!
ii) un peu partout dans le monde un transfert en devises (western union, monney gramm etc…) est toujours payé en monnaie locale (je suis toujours étonné que le Burundi fasse exception). Ma maman de Ryansoro n’a pas besoin de dollars;
iv) ces ONG qui sont approvisionnées en devises, les retirent et les échangent sur le marché noir favorisent l’érosion de notre monnaie (nous avons vu le rôle qu’elles ont joué dans le putsch avorté);
v) quelques banquiers véreux s’enrichissaient en versant des devises à des bureaux de change les appartenant ou appartenant à des proches parents, privant ainsi les secteurs prioritaires de devise pour leurs importations;
iv) Si vous utilisez votre carte de crédit pour retirer de l’argent des bancomats, vous aurez de la monnaie locale comme c’est de mise partout dans le monde;
vi) cette mesure ne vient pas renflouer les caisses de l’Etat. Si vous avez un compte en devises ou pas votre argent vous appartient. Ce n’est pas votre argent qui viendra payer les fonctionnaires et l’armée (amalgame sciemment entretenu par certains milieux)!
Le pire est à venir dar les sanctions des Etats-Unis ne sont pas encore tombées..! La liste des personnes dont les comptes vont être gelés et qui n’obtiendront plus de visas d’entrée aux Etats-Unis pourraient s’allonger et frapper encore d’avantage le camp Nkurunziza. Qui pouvait penser une seule fois qu’après une dizaine d’années de sortie d’une longue guerre de plus de 10 ans, une histoire de 3è mandat bricolé de toutes pièces alors qu’il n’avait aucune raison d’être, allait nous ramener dans les affres de la violence et de la guerre des années quatre-vingt-dix? Inimaginable, impensable, inacceptable purement et simplement…!
Je voudrais encore une fois rappeler à notre pouvoir, que nous sommes au 21è Siècle, un siècle dominé par les technologies de l’information et de la communication, un monde globalisé, un petit village en somme. Ce qui se fait à Bujumbura ou ailleurs au Burundi fait le tout du monde et ce, presque en temps réel. C’est dire que les crimes qui se commettent au grand jour, les cadavres disséminés un peu partout dans notre pays dont les auteures ne sont en aucun cas inquiétés finiront par rattraper leurs commanditaires. C’est une question de temps. Just let us wait and see.
Un mauvais régime se détruit lui-même; c’est comme un serpent qui se mange par la queue et qui finit par s’autodétruire.
Le début du commencement.-
Bavyita ibimenyesto vy’ibihe. The worst is coming.
De quand date cettte note car j’ai pu retirer plus d’un millier de dollars de mon compte hier apres midi?
@Haberisoni, vous avez triché ! Pita va se fâcher !
whoever gave served you violated the decision. You should hide it.
ntawuhisha umwotsi inzu irik irasha.la brb signe directement des sanctions contre les clients et indirectement contre ce gouvernment
La note que j’ai lue de la BRB ne concerne que les comptes des personnes morales et non pas les personnes physiques…..!
Dans cette note, on ajoute egalemenet que les transferts instantanes doivent etre rendus aux beneficiaires en monnaie locale (BIF).
Sinigeze mbona aho bavuga l’echange sur le taux de la BRB mais egalement les comptes des personnes physiques.
cher Iwacu, ca serait tres gentil de revoir votre publication par rapport a cette note de la BRB!!!
Ce n’est que le début. La prochaine étape pourrait être la saisie pure et simple des comptes des personnes morales et physiques. Il n’y a pas d’eau dans Bujumbura depuis dix ans alors que Tanganyika est à quelques mètres de la ville.Comment voulez-vous qu’il y ait des devises dans les banques?
le gouverneur de la BRB signe la fin du regime nkurunziza.
Voila une premiere action de desobeissance civile!
Une autre a venir, c’est la cessassion de la consommation de la biere Brarudi suite a l’augmentation des prix. Les impots se feront rares comme les devises.
etc.
Peter azoca aribwa nk’inyama
Karabaye
none ko ama devise aheze narinzi ko Abashinwa na barusiya bazoyabaha!!!! Harya nyamitwe avuga ngo bashima « vivre dans le peu que vivre dans le mépris » yabivuze ata ma devise abashinwa na barusiya babahaye, ewe rurimi rurerure!!!!!!!
Cher Iwacu
La note de la BRB que j’ai lue, l’interdiction ne concerne que les personnes morales et pas les personnes, prière vérifier
Bien a vous
Cher Citoyen, lis bien la lettre; elle contient es éléments suivant:
(1)- les transactions des personnes morales installées au Burundi portant sur des biens situés au Burundi ou des services rendus au Bdi
sont réglès en BIF;
(2) Les mêmes transactions ne peuvent donner à un crédit sur un compte en devises des personnes morales concernées quand bien-
même ces comptes en devises existeraient;
(3) Les retraits en cash des devises sur des comptes des personnes morales sont interdites, peu importe la raison;
(4) Les transferts d’argent instantanés provenant de l’étranger et venant au Burundi doivent être payés en francs bu uniquement (et ceci concerne les personnes physiques)
Cher Citoyen, lis bien la lettre; peux-être qu’il y a des détails que tu n’as pas bien analysés! La lettre contient les éléments suivants:
(1)- les transactions des personnes morales installées au Burundi portant sur des biens situés au Burundi ou des services rendus au
Bdi sont réglès en BIF;
(2) Les mêmes transactions ne peuvent donner à un crédit sur un compte en devises des personnes morales concernées quand bien-
même ces comptes en devises existeraient;
(3) Les retraits en cash des devises sur des comptes des personnes morales sont interdites (peu importe la raison);
(4) Les transferts d’argent instantanés provenant de l’étranger et venant au Burundi doivent être payés en francs bu uniquement (et
ceci concerne les personnes physiques).
Si tu lis bien la lettre, tu comprends que ni les personnes morales ni les personnes physiques, nul ne sera autorisé à faire des retraits dans une banque commerciale en une monnaie autre que le francs burundais.
Je vois la mise à terre complète de l’économie: les opérateurs économiques, les Sociétés commerciales, les petits comerçants qui retiraient des fonds modestes pour de petites importations, les personnes malades qui se rendent à l’étranger pour se faire soigner, les différents soutiens de la diaspora aux leurs restés au pays, les bureaux de change, etc……
Bonjour la thésaurisation des devises : désormais les devises seront conservées dans les coffres forts et le blanchissement par la mafia au pouvoir autorisée à accéder à elle seule aux devises et aux valises diplomatiques reçoit la bénédiction de la Banque Centrale qui elle même est consciente que le taux de change qu’elle a imposé ne respecte aucune logique de la science économique!
Bonjour@ Ezekiel,
Dans une
adressée à toutes les institutions bancaires et dont Iwacu a obtenu la copie, il est clairement stipulé que
« les transactions conclues localement et concernant des biens situés au Burundi doivent être effectuées en BIF et ne peuvent donc donner lieu à une opération au crédit d’un compte devises. » La
LETTRE
indique encore que « les retraits en cash sur les comptes des personnes morales sont formellement interdits »
N.B.
1. Je demande de connaître la source de l’information sur les personnes morales et ou physiques détenant des comptes banquaires en devises.
C’est où la source de la lettre en question, d’où je peux lire les citations d’Antoine Kaburahe qui a écrit dans son article :
LETTRE.
2. Bien merci de ne pas tomber dans de polémiques idiotes et quasiment infantiles. Car,
3. Je veux savoir, si ce n’est un crime.
S
Prière vérifier car la note parle des personnes morales et le transferts instantanés seulement. Mais l’economie va mal, for sure!
Cela va frapper des gens certes mais a long terme c’est l’Etat qui est frappé. Les gens vont cesser d’alimenter leurs comptes, inutile de signaler qu’il n’y aura plus d’ouverture de nouveaux comptes, et on a envie de savoir quelle attitude prendra le gouvernement lorsqu’il n’y aura plus de comptes (garnis) en devises. Agonie!
None ni ryari bazotubuza gushira devises muri banques z’Uburundi ? Ou alors, quand vont-ils nous dire l’obligation de fermer les comptes en devises ? Ako ni agatsi kanyuma k’intwaro iri ku mpfiro. Bientôt le requiem sera entonné ! Peut-être en même temps que la fin tragique des vampires-tyrans !
Je pense maintenant que le gouverneur de la BRB travaille pour le CNARED, car la décision aura pour conséquence immédiate d’asphyxier l’économie burundaise et aussi rapidement que ne le font le gel des aides étrangères. Tout ceux qui détiennent des comptes en devises vont se présenter la semaine prochaine dans les banques de la sous région à UVIRA (25 km de Bujumbura) et Bukavu en RDC ou BUGARAMA ( 86 km de Bujumbura) ou voir même Kigali au Rwanda et ils pourront faire les transactions internationales à partir de leur comptes en devise situés au Rwanda et en RDC. Les banques vont gagner dans un premier temps car les transferts seront taxés de commissions mais par la suite il n y aura plus de dépôt de devises dans les banques commerciales. Sur le marché noir le dollar atteindra un taux jamais égalé. Si nous avions un ministre des finances compétant la mesure durerait moins d’une semaine . Les ONGs étrangères vont ouvrir des comptes en devises à Kigali ou Bukavu pour sécuriser leurs fonds et la situation sera chaotique. Je préfère que cela ne se produise au Burundi et qu’ils reviennent à leurs décisions.
@ KIRADODORA,
Votre « ECONOMISME » (Samir Amin), c’est trop primaire.
Car. Bukavu et Kigali, c’est plein de « DEVISES » étrangères.
Vous oubliez Kagoma !? Entebbe-Kampala-Gingoro-Bymba.
Un peu d’humilité, quand même !
Difficile d’expliquer ce dont on y pige rien.
C’est comme vous alliez au paradis en passant par le purgatoire.
S
Je m’excuse, Monsieur @ KIRADODORA, ce n’est pas pour vous agresser. C’est pour savoir de vous ce que j’ignore. Car, comme on dit : Une main lave l’autre; et les deux, le visage.
Ce que je sais :
Les monnaies des pays en développement, comme on dit, n’ont de valeur régalienne qu’entre les Pays frontaliers et/ou qui ont des intérêts économiques approximés. Elles n’ont donc pas, de valeur de marchandise : Bien merci de lire, à ce sujet, par exemple : Karl Marx : « Monnaie-Marchandise-Monnaie », Le Capital.
Il s’ensuit : « Il est désormais interdit de retirer des devises à la banque » est dépourvu de sens économico-financier. Il est purement politique … C’est pour les auto-exilés à cause d’un 3ème mandat. Il n’a donc aucun effet ni pratique ni pervers sur l’Economie nationale en question, et votre préoccupation est, par conséquent, identiquement nulle. C’est ce que pense.
Respectueusement.
S
@SIMONA
J’ai réagi à l’article ci-haut car c’est du domaine qui m’est familier. Je pense plutôt que vous êtes un néophyte en la matière. Lorsque les autorités monétaires d’un pays pensent qu’ils peuvent facilement décréter un taux de change comme ils le veulent, il s’en suit 2 taux de change : celui pratiqué par la banque centrale et le taux de change du marché parallèle ou « marché noir » qui reflète la réalité. Les agents économiques qui ont ouverts un compte en devises étrangères (USD, EUR,..) dans une banque locale n’accepteront pas facilement de retirer leurs fonds en BIF et au taux dicté par la BRB. Je te donne un exemple, à supposer que j’ai 50 000 USD à ECOBANK ou BCB . Le taux de la BRB est 1569 BIF /USD est celui du marché noir est de 1850 BIF/USD. Si je retire 10 000 USD au taux de la banque j’aurai 15 690 000 BIF. Au lieu de faire ça j’opte pour ouvrir un compte en USD à BUTARE (HUYE) et j’y transfère mes 50 000 USD, le swift me coûte 35USD. Je retire 10 000 USD sur le compte que j’amène au marché parallèle de Bujumbura au taux de 1850, je reçois 18 500 000 BIF, je réalise un gain brut de plus de 2 810 000 BIF auquel il faut retrancher les coûts de transport ou hôtel le cas échéant. Cela ne relève pas de l’ « économisme » mais de la rationalité de tout agent économique. Plus est toujours préféré à moins. Si vous voulez apprendre plus sur les taux de change je vous renvoie à FRENKEL (1976), MUSSA (1976 ), Bilson (1978),Dornbusch R. (1980) , Mundell (1962 ), Blanchard J (1989).
Ah! @ KIRADODORA !
Trop çavant.
Rien pigé de ma demande.
Et bien merci tout mYme.
Oui, oui, mon cher collègue, @KIRADODORA
Ça m’intéresse à moi aussi, à titre de pure curiosité. C’est de la tempête dans un verre d’eau. Si ça vous intéresse et si vous comprendriez, continuer sur l’insolence…
Simona, Dr Economiste, Statisticien mathématicien qui cite la Tempête dans un verre d’eau :
« Le gouverneur de la banque centrale du Burundi (BRB), Monsieur Jean CIZA a pris deux mesures très inquiétantes hier.
Dans une lettre n° D1/1697/2015 du 02 octobre 2015, adressée à toutes les banques commerciales établies au Burundi et dont Imburi Phare a obtenu la copie, le gouverneur a interdit tout retrait en cash sur les comptes en devises des personnes morales en se référant sur l’article 67 alinéa 3 de la réglementation des changes qui dispose que : « les transactions conclues localement et concernant des biens situés au Burundi doivent être effectuées en BIF et ne peuvent donc donner lieu à une opération au crédit d’un compte devises. »
Donc, les personnes qui détiennent des comptes en devises ne pourront plus retirer que des francs burundais et au taux de la BRB, très bas.
Autre décision importante, « les transferts instantanés en provenance de l’étranger doivent être remis aux bénéficiaires en monnaie locale », ordonne le gouverneur dans sa lettre.
Les personnes qui ont des comptes en devises se retrouvent prises au piège, car, non seulement leurs devises seront prises à un taux très bas, mais aussi, ceux qui utilisent ces comptes dans leurs business vont nécessairement perdre beaucoup.
Cela va engendre de graves conséquences sur l’ensemble de l’économie burundaise et d’ailleurs, c’est un signe que l’économie va de plus en plus mal.
Blaise Baconib NIJIMBERE, Imburi Phare, Bujumbura »
http://imburi.info/index.php/66-economique/1583-burundi-plus-de-retraits-en-cash-sur-les-comptes-en-devise-uniquement-en-monnaie-locale-et-a-taux-bas
Salut mon cher Collègue @ KIRADODORA
» Si vous voulez apprendre plus sur les taux de change je vous renvoie à FRENKEL (1976), MUSSA (1976 ), Bilson (1978), Dornbusch R. (1980) , Mundell (1962 ), Blanchard J (1989). »
Bien merci de m’éclairer sur votre bibliographie suscitée; juste pour en savoir qlc.
En effet, un humain informé a tjr une arme en plus : La bonté d’essayer savoir.
Si j’e vois suffisamment lucide, je lis les monetaristes dont vous avez sélectionnés quelques-uns :
http://www.jstor.org/action/doBasicSearch?Query=MUSSA+%281976+%29%2C+&filter=iid%3A10.2307%2Fi280391.
Hélas ! Milton Friedman a vieilli comme et par le temps ! Comme les écrits par vos illustres références biblio ?
Ne pas retirer son argent en devise alors que le compte est en devise est absourde mais faire des transactions au niveau national en devise est aussi absourde. Ailleurs les organes competents sevissent contre ces pratiques.
Au lieu d’empecher les gens a disposer de leur argent en devise depose en banque vaut mieux imposer une limite comme avant.
Je présume que les comptes en devises restent disponibles pour les importations.
Mais en tout cas cette mesure va renforcer l`économie souterraine.
@Nzombanzambaze: « Mais en tout cas cette mesure va renforcer l’economie souterraine ».
C’est exactement l’avis sur wikipedia.org:
« Souvent les taux de change controles peuvent creer des marches noirs pour echanger la monnaie la plus faible contre les plus fortes devises. Ceci mene a une situation ou LE VRAI TAUX DE CHANGE de la devise etrangere est superieur au TAUX IMPOSE PAR LE GOUVERNEMENT et ainsi cree un marche parallel/and therefore creates a shadow currency exchange market… ».
(Voir « Foreign exchange controls », https://en.wikipedia.org).