De notre envoyée spéciale à Arusha en Tanzanie, Agnès Ndirubusa
Plusieurs fois reportée, la fameuse plénière a finalement eu lieu. La rencontre a duré 45 minutes. Un air de déception flotte déjà sur la médiation.
Dans son discours l’ancien président tanzanien s’est dit déçu par la lenteur du travail des protagonistes.Il avait estimé qu’en huit jours, ces derniers aboutissent sur un document ou deux, tout au plus, sur lesquels discuter. Or, il se fait que le bureau de la facilitation a sur les bras 4 documents des 4 groupes. Le camp des anciens chefs d’État ayant décidé de ne rien présenter.
Néanmoins, le facilitateur ne désarme pas pour autant. Il dit espérer que d’ici vendredi les parties en conflit signent à Arusha un document , peu importe l’appellation qu’elles donneront à ce dernier. « Accord, document conjoint, déclaration ou communiqué final, peu importe ».
Benjamin Mkapa assure avoir relevé plusieurs points de désaccord entre les différents groupes. Pour lui, il sera très difficile de tout régler « avant les élections de 2020. » Il estime que rien n’empêche que les protagonistes continuent de discuter sur certains points de divergences et trouvent des solutions même après les élections.
En marge de la plénière, le facilitateur a rencontré un représentant de chaque groupe.Une autre rencontre est prévue avec ceux qu’il a qualifiés « d’acteurs clés ». Il s’agit d’Agathon Rwasa, le représentant du gouvernement, l’Ombudsman burundais ainsi que les deux anciens chefs d’État.
Et si le fond du problème des Burundais était le contentieux de sang à caractère ethnique, jamais résolu ? Un État, des groupes ou des individus, qui a été poursuivi pour des crimes de génocide ; de crimes contre l’humanité ; de tortures ou pour d’autres crimes internationaux ?
Si vous répondez à cette question de manière intelligente et objective, vous avez tout compris !
Solution : mettre sous les verrous les criminels burundais.
Qui le fera? Certainement pas ceux et celles qui profitent de ces crimes. ABE!
Je propose » Lettre de demission de Mkapa », « Mkapa’s Resignation Letter »
« Arusha : une plénière expéditive » ou plutôt une plénière de trop?
Dans tous les cas, cette plénière aura été de trop effectivement et elle annonce probablement la fin d’une cabale, une cabale politique j’entends! Quelle suite après le 8, date butoir pour la fin des pourparlers.
L’échec annoncé, jubilera le CNARED qui n’a jamais cessé de clamer haut et fort que sans lui, la terre « Burundi » cessera de tourner. Et Bujumbura triomphera car son dialogue, interne, aura été la seule possible et au diable les putschistes et leurs alliés.
Une chose est certaine, il est fort probable que Benjamin Mkapa se retire et/ou annonce la fin des pourparlers sous sa forme actuelle. Il le dit déjà mais à demi-mot quand il « assure avoir relevé plusieurs points de désaccord entre les différents groupes » et que par conséquent » il sera très difficile de tout régler « avant les élections de 2020. ». Et s’il conclue à l’idée que » rien n’empêche que les protagonistes continuent de discuter sur certains points de divergences et trouvent des solutions même après les élections », tout est dit et comprendra qui voudra: pourparlers équivaut à feuille de route vers les élections de 2020. A chacun camp d’aiguiser ses couteaux pour se tailler le bon morceau du gâteau que les élections de 2020 mettra en jeu.
Mais alors, dirons-nous: tout ça pour ça?
Il faut demander a Mkapa les innovations apportees par ce fameux document par rapport a l’Accord d’Arusha 2000. Remarquez que lui-meme il ne connait pas comment ce document sera titre. Li hic se trouve la. Finalement la sous region pense que burundais sont stupides a ce point! Pourquoi ces Presidents ne sont venus a la rescousses des Accords de 2000? La majorite etaient bel et bien presents au moment de sa signature.
@harimbari
« Finalement la sous region pense que burundais sont stupides a ce point! Pourquoi ces Presidents ne sont venus a la rescousses des Accords de 2000 »
Si vous vous estimez malin, vous devriez savoir que Kaguta était un des parrains de cet accord! Un pyromane qui prétend être pompier; c’est courant!
Concourons pour trouver l’appelation du document.
Je propose « au nom de perdiems a venir. »
Concourons pour trouver l’appelation du document.
Je propose « au nom de perdiems a venir. »
Hahaha !Ahubwo ivyo bintu numva bitwenza
Je l’avais bien dit hier. Le dialogue vient d’accoucher d’une souris. Les vrais opposants ont bien fait d’éviter de faire ce déplacement inutile. Si le fossé est si grand entre DD et ses alliés d’ un côté et les faux opposants ( se sentant en sécurité à Bujumbura et représentés au gouvernement pour certains) de l’autre , qu’allait être l’ampleur des divergences avec les vrais opposants?
Même Mukapa n’a plus d’intérêt pour ce dialogue.
Il dit espérer que d’ici vendredi les parties en conflit signent à Arusha un document , peu importe l’appellation qu’elles donneront à ce dernier. « Accord, document conjoint, déclaration ou communiqué final, peu importe ». Il n’est plus intéressé ni par la nature du document que « les protagonistes» pourraient signer ni de son contenu probablement. Il veut seulement sauver sa peau. Il ne va pas y parvenir, il est déjà disqualifié par toute personne non corrompue par le régime dd. Yoo, ashaje nabi basha!
J’imagine que l’ombudsman et le représentant du gouvernement du Burundi font un seul et même groupe d’idées! Mais le piège est là car Mr Nduwimana se sera disqualifié d’office s’il aligne sa position sur celle du pourvoir de Bujumbura. C’est un attrappe nigaud .
Disqualification par qui? Il l’est depuis belle lurette aux yeux des vrais opposants.
@Kabingo dora
« C’est un attrappe nigaud »
Qui est le nigaud entre vous deux?
J’imagine que l’ombudsman et le représentant du gouvernement du Burundi font un seul et même groupe d’idées! Mais le piège est là car Mr Nduwimana se sera disqualifié d’office s’il aligne sa position sur celle du pourvoir de Bujumbura. C’est un aftappe nigaud .
@Dora: Vous parlez d’un Nduwimana qui manifesta ouvertement pour l’impunité au Burundi (cfr dossier CPI) ou d’un autre Nduwimna?
Que Dieu protege notre cher Patrie.
@CLAUDIO
« Que Dieu protege notre cher Patrie. »
In Shaa Allah!
A voir l’Etat et l’histoire du pays, j’ai tendance à croire qu’on (les burundais) ne prie pas assez!
@ Claudio
Votre foi est touchante et respectable, mais …
… JerryCan, lui, est d’avis que Dieu ne se lèvera pas de Son Trône pour mettre la main à la pâte avant que les Burundais eux-mêmes aient fait les premiers pas dans la bonne direction. Que voulez-vous …
… aide-toi, et le Ciel t’aidera.
On le sait depuis longtemps.