Quatre personnes mortes de faim au village Muyange I, de la commune Gihanga, en moins d’une semaine. Le gouverneur de Bubanza affirme que trois mille ménages sont frappés par la famine dans sa province.
Des maladies opportunistes clouent la population sur le lit de l’hôpital. Des enfants qui affirment « n’avoir rien mangé depuis plus de 24h », les situations rapportées par les reporters sont chaque jour plus déprimantes. C’est inquiétant, préoccupant.
Le cas de Bubanza n’est malheureusement pas isolé. A Itaba, Gitega, les administratifs lancent un cri d’alarme. La sécheresse frappe la commune. Dans plusieurs provinces, le niveau de la production agricole a sensiblement baissé.
La famine rôde. Par ailleurs, faute de devises, l’importation de ces produits reste faible pour combler le déficit. Résultat : montée exponentielle des produits de première nécessité.
Comment en est-on arrivé là ? Que faut-il faire pour sortir de cette impasse qui commence à effrayer la population ?
Il faut des solutions adéquates et durables. Pas une initiative isolée, mais nationale. En effet, certains administratifs commencent à prendre des mesures qui risquent d’empirer la situation. Comment un gouverneur peut-il empêcher les commerçants non ressortissants de sa province de venir s’y approvisionner ? La libre circulation des biens et services sur tout le territoire national est garantie. Par ailleurs, c’est l’une des clauses de l’intégration régionale.
On ne le dira jamais assez, la meilleure solution pour le moment est le dialogue inclusif et sincère des acteurs politiques et de la société civile. Que les gens ne campent pas sur leur position, qu’ils cessent de s’enfermer dans leurs ghettos idéologiques. Le Burundi est exsangue. Cette faim qui progresse est un signe inquiétant. Il y a urgence !
Mr Sikuyavuga ,les conclusions que vous apportez sont justes mais il faudrait être clair . Je formule autrement : le dialogue doit se faire entre le cndd fdd et les partis d opposition non reconnus par le gouvernement ,la société civile non affiliée au cndd fdd. Le cndd fdd ne doit pas se laisser jouer trop triomphaliste. Le dialogue interne est à la botte du pouvoir et ne sert à rien. Chaque fois que le pays n a pas de fonds il surtaxe le peuple. Ceci diminue le pouvoir d’achat des ménages et la famine est là.
A quel jeu vous jouez ?
Vous publiez mes commentaires quelqu’un d’autre reagit et comme vous vous accordez exclusivement le tribune vous effacez le comment et sa reaction.
Vous ai je manque de respect ?
Que vous le vouliez ou pas les problemes lies a la famine ne seront pas resolus par les dialogues politiciens inclusifs. En moins que vous nous annonciez que le manque de pluie soit partie des sanctions (chaim trail,…) imposees par l’occident
Another cry…another special word from Leandre to remember!
When people are suffering, I like to know who can think and negotiate in the interest of only one political side….something must be wrong in a country where starving kids and families are NOT on the top of the political agenda!
Me, as a German citizen, who am I, to tell you??? Even in my own country thousands of children, hundred thousands of families are living on the edge and the financial burden , eventhough we are told, Germany is a model role country in soclal welfare and care-taking for social and financially weak citizens….
When it comes to Burundi, there is not the German guy with the perfect answers , there is only this guy , together with his whole family, who loves your country , the guy who met people, students, regular people , famers in the hills near Bururi, the schools in Bujumbura, a amazing crowd with our friend Apollinaire at an Easter Sunday service, the German guy , together with his wife, who become an official delegate of a Burundian delegation to the International Tourist Fair 2011 in Berlin, just a German guy, together with his wife, singing our own beautiful song, l ‘amour c’est la vie, to comfort all Burundians, to H.E. Pierre Nkurunziza during his visit to Berlin Germany in December 2012. So by saying all this, I think me as that German guy, can tell you all in Burundi: it would not be peace in Europe, it would NOT be a reunited Germany, it would eventually still be the wall dividing our great capital Berlin, if not in 1963 two brave German politicians wouldn’t have started a dialogue with ALL parties involved….I mean ALL! I recall the harsh critics, the hatrage, the personal diffamtion these both men, Mr. Bahr and Mr. Brandt had to take for years……the result had been more important to them and the result was to give people in Germany, families divided by the wall and the fence, give the world a better place to live…..Yes,. it was a long , difficult road for these two men to take, but finally, the celebration of the unification of my country back in 1990 had been a result of what Bahr and Brandt called » changement by approaching »…..
When people of a nation start to suffer, there is NO more reason not to start talking with EVERYBODY to make that country a better place to live.
La misère, la famine, les disparus, les torturès, les castrés, les viols. ….
Cause: 3eme mandat.
@Ntazizana
Sans oublier le manque de pluie (la sécheresse)!
Ainsi que les pluies diluviennes!
C’est tout le pays qui est touché par la famine.
Et Pascal Nyabenda plaide seulement pour Mpanda, sa commune natale. Vive le président de l’Assemblée nationale!
Ca fait partie yivyo Peter nous a anonces:hazosigara ibitanyiganyiga, ibindi navyo..
Programme de Dieu? Non. Car lui il est bon et gentil.
Il voit loin Monsieur Peter.
Oui, c’est très urgent. Commençons par montrer aux autorités que nous avons faim. Peut-être qu’elles ne le savent pas ; elles semblent vivre dans une bulle. Alors, manifestons, non pas contre le mandat, mais contre la famine. C’est du pareil au même.
Quand Nkurunziza organise des croisades chaque année,moi je me demande à quel Dieu croit-il et quelle est sa religion? La vraie religion doit avoir souci de l’être entier! Pas seulement de son âme mais aussi de son corps .Martin Luther King le rappelle bien quand il dit: »Toute religion qui proclame son souci des âmes mais ne se soucie pas des taudis qui dégradent les âmes,les conditions économiques qui les paralysent et des autorités locales qui peuvent les perdre,est une religion bonne à rien qui a besoin du sang neuf ».(Tiré de la prédication de Martin Luther King,à l »église Baptiste de Mont Pisgah,Chicago,le 27 août 1967).
Le phénomène était connu d’avance et l’IGEBU avait alerté: Il s’agit de LA NIÑA. Par opposion à EL NIÑO qui cause les inondations, cette dernière est responsable de la faible pluviosité. Les autorités et les élus ont préféré passer du temps dans les manifestations contre le Rwanda, la Belgique et l’UE au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes. Au lieu de favoriser la libre circulation des biens et services, les administratifs à la base et au niveau des provinces empêchent la libre circulation des marchandises, ce qui est à la base de la hausse des prix.
Merci pour l’édito, tout y est. Abari n’amatwi n’ubwenge bwo kumva ni bumve.
Et qu’est ce qui serait advenu si le gouvernement n’avait pas pris la mesure d’interdire des exportations clandestines des produits vivriers vers le Rwanda? Aujourd’hui la situation serait pire. Pourtant la population ne cesse de se plaindre que les produits brarudi ont monté de prix! Et les bistrots sont toujours pleins `craquer. Changeons de mentalité et mettons en avant les priorités!!
Pas vrai @Mami, si vous exportez un produit vous recevez des devises. Je vous dirait qu’actuellement c’est le Rwanda qui exporte les Haricots et autres produits alimentaires au Burundi ( demandez à l’OBR). Le Frw s’achete 3.3 Fbu à la Kanyaru et à Ruhwa. Vous êtes dans une logique d’un pays qui vit la situation d’avant le moyen âge ou la préhistoire où la finalité de l’agriculture était de nourrir seulement sa famille. Des décideurs avec des idées pareilles font que le Burundi soit actuellement le dernier au monde en termes de PIB/hab ( source FMI). Le monde actuel est basé sur les échanges des biens et services. Si le Burundi clamait haut et fort qu’il avait les meilleurs récoltes du monde en 2016 (et qu’il ne fallait pas les exporter pour nourrir les rwandais hostile au gvt DD du Bdi) , la situation a changé en 2017. L’inflation actuelle est beaucoup plus liée à la rareté des devises et à la faiblesse de la Production. Même le peu de devises qui provenait des ONG Internationales le gouvernement veut fermer cette manne à travers des restrictions imposées à leurs égards. Le pays a déjà perdu plus de 1 milliard de dollars avec le 3ème mandat et c’est cette population qui souffre pour le bonheur des dignitaires obèses. Pour nous endormir on nous dira : » Calmez vous Ejo ni heza, twicaye kugahiye !!!!! »
Nos honorables n’ont pas l’air d’avoir faim. Ils ont eu les voix de ce peuple qui souffre, le reste…
Attendez,ce n’est que le début! Le pire est à venir.Vive le CNDD-FDD et le président le plus populaire de l’Afrique!!