Le limogeage du Premier Vice-président est une étape supplémentaire pour atteindre la masse critique d’une réaction violente des Badasigana. Son statut de victime de la volonté de vassalisation du parti au pouvoir à l’endroit de sa formation politique vient de l’ériger en leader aux yeux des Badasigana.
A plus forte raison pour avoir tenté de faire pare feu au coup mortel asséné contre l’identité politique de son parti en osant prendre le « puissantissime » ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana à parti. Le parti présidentiel vient de corroborer, par ce limogeage, sa volonté de mise au pas de l’Uprona pour le vote des projets de loi phares de la prochaine rentrée parlementaire. Il s’agit du projet de loi sur la Cour Spéciale des Terres et autres Biens, le projet de loi sur la CVR et celui sur la révision de la Constitution pour consacrer le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza.
La lettre du ministre de l’Intérieur au président de l’Uprona Charles Nditije est perçue comme une manifestation de l’hybris (la démesure) du parti Cndd-Fdd à l’endroit d’un parti censé être leur principal partenaire politique. D’autant plus que cette décision est tombée dans la foulée de la déclaration du président de l’Uprona Charles Nditije et d’Evariste Ngayimpenda de retirer leur litige de la Cour suprême pour favoriser les efforts de réunification en cours. D’où des réactions courroucées. Le 30 janvier, Charles Nditije a écrit au ministre de l’Intérieur pour le mettre en garde contre toute ingérence dans le fonctionnement intérieur du parti Uprona.
Pour le désormais ancien président de l’Uprona, toute personne, fût-elle Edouard Nduwimana lui-même, qui se mêlerait de l’affaire pour torpiller le processus de réunification de l’Uprona en répondra devant la justice et l’histoire. Par la suite, la Jeunesse Révolutionnaire de Rwagasore (JRR), l’Union des Femmes Burundaises (UFB) et les Badasigana de la communauté estudiantine de l’Université du Burundi se sont fendus d’un communiqué pour fustiger cette décision du ministre de l’Intérieur qui a pour corollaire de remettre aux organes de 2009 la direction du parti.
L’option de la révolte s’imposera chez les Badasigana comme moyen de mener à bien l’opération « sauvons le soldat Uprona » si l’on tente de s’en prendre à leurs leaders pour imposer un autre perçu comme un traître à la solde du parti au pouvoir. L’histoire nous enseigne que les membres d’un groupe ont davantage l’esprit de sacrifice lorsqu’ils ont des leaders dans lequel ils se reconnaissent.
Nostalgie de je ne sais quoi à moins que tous les burundais délirent.
nukubakura bose ahubwo: sasa tunasonga bila kurudi nyuma
Mbega iyo clash girbert avuga entre dd na uprona ngo ninde izohitana ubwambere?
Quelle suite?dela part des upronistes,tjrs des problèmes,nti ba ntambira akaje, Ces ne sont pas des gens d,honneurs ,baratambikiza ,bakaca bavyita ngo nugukina politique,bibahindukanye bazura akaboze,ça me fait mal quand les gens continu à dire que baserukira les tutsis ,peut être les tutsis extrémistes ,,,,aussi longtemps qu,ils avaient accepté de collaborer avec les DDs ,en trompant l,Adc ikibiri ko barihamwe muguhakana les élections de 2010,après bakinjira dans la saga cndd,donc les foudres qui leurs tombent dessus en ce moment ils n,ont qu,a s,en prendre a leurs même ,on récolte ce qu,on a semé ,en plus ils prétendent être des intellectuels,mon œil ,ce qui est désolant c,est quand je vois une jeunesse qui le suit,les yeux fermer,une jeunesse qui ne veut pas voir la vrai réalité ,5ans après ils viennent d,entrer dans l,opposition,et leurs leader sont entrain de subir ce que les leaders de l,Adc ont subi il y a 3ans,mes chers upronistes vous avez retardé les problèmes qu aurait dû connaître ,juste en 2010 ,et tout ces années passés ,le pays n a fait que régresser ,alors qu,on aurait dû les affronter et puis avancer
Comment se fait-il que le journal Uwacu puisse permettre que son journaliste appelle à la violence? Shame on you jeune journaliste et je suis sur que ça ne sera jamais la meilleure solution
« L’option de la violence s’imposera chez les Badasigana comme moyen de mener à bien l’opération « sauvons le soldat Uprona » si l’on tente de s’en prendre à leurs leaders pour imposer un autre perçu comme un traître à la solde du parti au pouvoir. L’histoire nous enseigne que les membres d’un groupe ont davantage l’esprit de sacrifice lorsqu’ils ont des leaders dans lequel ils se reconnaissent »
Salut Guibert ! Tu veux donc les y pousser? Il n’y a donc selon toi que le moyen de la violence dans ce cas précis?Ou alors j’ai mal compris ta phrase .Dans ce cas explique-moi!
Une telle déduction n’engage que vous
Salut Saleh,
Pendant que vous attendez la reponse de Guibert, un petit rafraichissement de votre memoire: “Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression”.
Tout à fait d’accord avec toi Mr/Mme Kabaza .
Ta vigilance aura certainement compris que révolte et violence ne sont pas synonymes.
Je te renvoi à Ghandi et Martin Luther pour exemple et repère.
Je suis tout à fait d’accord avec vous Mr/Mme Kabaza. Tu auras cependant compris que révolte n’est pas synonyme de violence ! Je te renvoi à Ghandi et Luther pour exemples et repères.
Chers Kami et Saleh,
Notre cher(e) ami(e) Kabaza m’a parfaitement compris et je vous renvoie à sa citation qui résume avec une précision chirurgicale le fond de ma pensée que j’ai voulu partager avec vous.
Bien à vous. Guibert.
C’est limite comme argument pour Guibert. Trop tard! Iyo mvogo yiwe ni iyo giturira!
C’est bon Guibet. Merci infiniment pour ta réaction qui m’éclaire sur ton intention véritable.
Si tu peux juste remplacer le mot « violence » par « révolte » tel que contenu dans la citation de Mr/Mme Kabaza que tu t’appropries, je te serai infiniment reconnaissant.
Merci encore et merci d’avance !