Dans ses récentes sorties médiatiques, le porte-parole adjoint du président de la République répète à qui veut l’entendre que le premier vice-président ne doit pas provenir nécessairement de l’Uprona. Une lecture de la Constitution qui l’arrange, selon certains.
A Iwacu, dans sa dernière édition, M. Nyamitwe a indiqué que l’Uprona est un parti qui ne compte pas très lourd sur l’échiquier politique burundais, et qu’il ne peut en aucun cas mener vers une crise socio-politique. Propos relayés par le porte-parole du Cndd-Fdd, Onésime Nduwimana : « Les problèmes au sein d’un seul parti politique ne peuvent empêcher un pays de fonctionner. Le gouvernement existe bel et bien. » Pourtant, la nouvelle direction du parti de Rwagasore persiste et signe qu’il doit y avoir un dialogue entre lui et le Cndd-Fdd pour que l’Uprona retourne dans les institutions. « L’Uprona est prête à revenir au gouvernement, mais (…) pas à n’importe quelle condition », Evariste Ngayimpenda. Il a notamment exigé « des négociations sur les grandes préoccupations de l’heure avec le pouvoir Nkurunziza, sous les auspices de la communauté internationale. »
Demande aussitôt rejetée par le président du parti présidentiel, Pascal Nyabenda. « Pas de négociation entre le Cndd-Fdd et l’Uprona », a-t-il déclaré lorsque les Bagumyabanga échangeaient les vœux de nouvel an dans toutes les communes du Burundi, ce samedi 08 février 2014. Le futur 1er vice-président de la République devrait provenir de l’Uprona. C’est l’avis de l’ancien président de la République Sylvestre Ntibantunganya. Il estime que la Constitution est claire à ce sujet. Pour ce sénateur, l’Uprona et le pouvoir sont tenus de s’entendre le plus tôt possible sur cette question afin de s’atteler à d’autres chantiers beaucoup plus importants pour le pays.
Une double lecture de la Constitution …
Pourtant, le porte-parole adjoint de Pierre Nkurunziza persiste et signe. Pour lui, le chef de l’Etat n’est pas tenu de nommer un 1er vice-président issu du parti Uprona. Il exclut également toute forme de dialogue politique pour négocier le retour de l’Uprona au gouvernement. Pour ce, il brandit l’article 128 de la Constitution qui dispose que : « En cas de démission, de décès ou de toute autre cause de cessation définitive des fonctions d’un Vice-Président de la République, un nouveau Vice-Président de la République provenant de la même ethnie et du même parti politique que son prédécesseur est nommé, suivant la même procédure, dans un délai n’excédant pas trente jours, à compter de la cessation définitive des fonctions du Vice-Président à remplacer. »
Pour M. Nyamitwe, cet article ne peut être évoqué pour le cas du député Busokoza. Puisqu’il s’agit ici de savoir si réellement la destitution, le congédiement, appartient à ces autres causes de cessation. « Il appartiendra à la cour constitutionnelle d’analyser si cet article peut-être appliqué sur la destitution de Bernard Busokoza. »
Il ajoute que, nulle part dans la Constitution, il n’est précisé que le 1er vice-président doit provenir de l’Uprona. En effet, M. Nyamitwe précise que, d’après les articles 123 et 124 de la Constitution, le président de la République peut choisir son 1er vice-président dans un autre parti autre que l’Uprona. Pourvu qu’il soit un élu, et qu’il ne soit pas de la même ethnie ou de la même formation politique que lui.
Un attelage non indispensable …
Willy Nyamitwe prévient donc : « Si l’Uprona décide de lui-même de quitter le gouvernement, si ce parti pense qu’il y a des cadeaux qu’on peut toujours continuer à donner en politique, il se trompe. » Car, pour le porte-parole adjoint du président de la République, l’Uprona n’est pas indispensable au gouvernement : « L’Uprona au gouvernement n’est qu’un attelage. C’est un partenariat politique qui peut être cassé. Si le Cndd-Fdd a donné un chèque en blanc à l’Uprona, un cadeau pour qu’il choisisse un 1er vice-président, cela ne veut pas dire que ça doit perdurer, que ça doit rester ainsi. Ce n’est pas une loi, ce n’est pas une parole d’Évangile. Le Cndd-Fdd peut choisir un 1er vice-président ailleurs. »
D’ailleurs, s’interroge M.Nyamitwe, il n’y a aucune preuve que l’Uprona soit représentatif des Tutsi aujourd’hui, et rien ne dit que le peu de voix qu’il a reçues en 2010 aient été données par les Tutsi. Il conseille à ce parti de régler au plus vite ses problèmes internes. Sinon, « c’est comme pour le bus, si l’Uprona décide d’en descendre, sans le reprendre, il va continuer sa route sans lui jusqu’à destination. » Cependant, Evariste Ngayimpenda ne pense pas qu’on entre au gouvernement comme dans un bus, en se précipitant, mais parce que la Constitution le permet et qu’on apporte sa brique pour édifier la nation.
@Kibuti
Moi Je crois plutot que c’est le problem de francais ou de mauvaise fois .Si je me trompe vous allez m’excusez monsieur Kibuti. Voyons toute la phrase;
« En cas de demission, de déces et de toute autre cause de cessation definitive des fonctions »
Je crois tres bien sans me tromper meme si on n’a pas mentionne la destitution,cette derniere est une des causes de cessation definitive des fonctions de Busokoza. A moins qu’il va retourner tres prochainement dans le gouvernement. C’est ce genre de raisonnement que les gens du gouvernement comme Nduwimana utilisent souvent pour violer la constitution et les accords d’Arusha. Je me dit que les gens qui ont redige cette constitution n’etaient tous mediocres a un point d’ignorer qu’un president peut limoger l’un ou l’autre de ces adjoints. On a utilise ce meme raisonnememt quand on a dit que Nkurunziza a dirige le pays seulement un seul mandat en essayant de faire oublier l’article 302 de cette meme constitution. Ici on fait des interpretations comme on veut mais je me dis que l’analyse d’une loi n’est pas facile a n’importe qui comme ce Nyamitwe qui veut se faire passer d’un constitutionaliste alors qu’il n’a pas les capacites(d’apres son CV).
Dans le mensoge, chancun peut defendre ces opinions comme il veut.
Fraternellement.
Je me demande si vraiment nous Burundais tugifise mumutwe hagoroye neza. Inyuma y’isanganya rishikiye bene wacu l’heure est aux pleurs et au deuil mais pr certains ikibaranje ishinga nama postes yabo. Mbe ko twumva uwo muvugizi yishinga gusotorana gusa ariho ata tout son energie ntakuntu yoduha le plan d’action y’uw’umutuma kwabira uko muvyerekeye gufata mumugongo ababuze ababo n’utwabo?
Trois questions:
1. A quelle autorité de l’Uprona la Presidence avait-t-elle adressé la demande des noms pour les postes ministeriels vacants de l’Uprona? Guibert– as-tu la reponse?
2. Où peut-on trouver la lettre de Nduwimana en reponse au desistement de Niyoyankana?
3. Le CC de l’Uprona a officiellement informé Nduwimana que la direction de l’Uprona est assurée conjointement par Ngayimpenda et Nditije. Il y a eu des elements sonores ou Nduwimana prenait acte de cette decision du CC. –Si Eric Manirakiza est sur ce forum, pourrait-il les poster en rediffusion sur le site de la RPA? Merci.
La nouvelle est tombée. Concilie Nibigira vient d’être nommée Commandant en Chef de l’Expédition DD au royaume de Rwagasore. Nous prenons acte.
Pauvre Nyamitwe Va!!
Mr Nyamitwe izina rikubanye MUNTU
La sortie mediatique de tout à l’heure, par Willy Nyamitwe (porte-parole adjoint du President Nkurunziza), est un scandale de plus. Ce regime est visiblement en mal d’inspiration.
1. Son communiqué porte a la connaissance de LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE que l’Uprona lui a envoyé la liste de des candidats au gouvernement. Qu’est-ce que la communauté internationale a à foutre avec de nouvelles entrées au gouvernement????
2. Ce que cache ce communiqué: Le regime DD est sous pression internationale et fait semblant de maîtriser la situation.
3. L’Uprona prépare un communiqué officiel de démenti. Il aura l’effet d’une bombe, sur le peu de crédibilité qui restait au pouvoir DD.
Nduwimana ahejeje kugabira umugambwe UPRONA Concilie NIBIGIRA.
Amahoro nibaza ko atari mu migambi y’abo bantu badutwara ubu.
Reke turabe la suite.
Je commence par une blague :
Abagabo batatu bagiye gukora ikibazo bahiganirwa kuba porte-parole bababaza bati: 12+3=? uwambere ati:bingana 15 bati: genda urayobewe ntidushaka abavuga uko ibintu bimeze!! uwakabiri ngo avyumvise ati: bingana 27!!bati weho urarengeje mukuyoberwa, genda ntidukeney ibijuju!! uwagatatu naw abony izindi nyishu zanswe aca abaza uwatanga ikibazo ati: ushako ko mvuga bingahe?? ari uwundi ati ikibazo uragitoye kuko dushaka abazovuga ivyo twabatumye!!! Un message pour lui et ses condisciples du CNDD FDD:l’Uprona réunifié apportera le salut pour tous les Burundais qui sont sous le joug de la dictature du CNDD FDD en mettant en avant les idéaux de Prince L RWAGASORE . Les déviants négatifs sont appréciés aujourd’hui mais les choses devront changer.
Eh eh eh eh, mwari muzi!!! Abatutsi bari muri DD basumba aba iporona. Iki rero ni ikintu gikomeye, muzoze murac-exploita. Kandi ntamugozi babasizeko ngo bajeyo, ukuri nikwo kwabazanye!!
Mbega ukwo kwuri kwazany’abantu muri CNDD nagomba ndakubaz’ukwari ko?gusubiriza Abashingantahe n’abagabo?Imyaka cumi irigoroye,urashobora gutanga icegeranyo c’ivyo mumaze kurangura mw’ishimikije »ukwo kuri »? nyabuna iyo Ntahe mwanyegeje mutayinyeguruye birababany’amazi sindakubesha.
Hanyuma uwo mugabo NYAMITWE,nari nihenze nagomba ndamwit’Umushingantahe atavy’agomba!sinibaza ko vyomufasha kinini mur’izi ngorane za politique igihugu kirimwo kumenya kw’amajwi UPRONA yaronse muri 2010 yoba yayahawe n’abahutu cankw’abatutsi.Ahubwo nagomba ndamubaze kwazi amajwi CNDD izohabwa n’abahutu muri 2015? »mugabo » NYAMITWE gira analyses zikenewe zodufasha kuva mukaga mwadushizemwo vyanse mwegere ibicocoro muri politique i Burundi ntibibuze.Ndavuga simvura!
Qui ose dire que iporona est un parti populaire!! Qu il aille chez Legentil. Populaire, oui du temps du parti unique et pour avoir tue et terrorise le reste. Mais aujourd’hui, en democratie, avec ses 5% (expression du citoyen libre et majeur), arrete de rever soleil au zenith. De plus, pourquoi consulter Ntiba en politique l’homme qui … Lui mm qu il revois la conjugaison; pourquoi et comment peut-il pretendre dire la verite ou la netette en se basant sur la constitution et user du conditionnel en disant que le 1er vp devrait … de l iporona!! C est sa nature d indecision croyant satisfaire toutes les parties, pretendant etre umuhuza w abatamutoye ni tumye!! Narye utw aba-senateur yagenewe na DD ahore. Il n a jamais etait homme de decision!! Et n a cesse de vendre son ocean vide de decosion.
Le droit n’étant pas une science exacte, chacun essaie d’interpreter la constitution comme l’on veut. Quant à Nyamitwe il faut qu’il cesse avec son excès de zèle car les explications qu’il donne ne sont pas de nature à apaiser mais plutôt il essaie de défendre ses interêts egoistes, ceux de son parti et de son chef. Tout cela ne nous profite en rien ce qui fait que nous devrions être consequents avec nous mêmes, rationnels et réalistes. Avant de nous lancer dans des debats de la sorte peser le bien du mal. Quant à la popularité de nos partis politiques, il n y a aucun baromètre ou maison specialisé pouvant nous demontrer qui est populaire ou qui ne l’est pas sachant comment les resultats des dernièrs elections ont été contestés par pas mal d’un.
Pauvre Nyamitwe. De technicien de l’ETS Kamenge au juriste constitutionaliste, il n’y a qu’une petite barriere a franchir.
Il ferait bien de retourner distiller son poison ethnique a la RTLM, pardon Rema FM.
Rududura : hewe trop de jalousie peut tuer
Y a pa de jalousie wa mugabo we!Ce n est que la verite!!
« En cas de démission, de décès ou de toute autre cause de cessation définitive des fonctions d’un Vice-Président de la République, un nouveau Vice-Président de la République provenant de la même ethnie et du même parti politique que son prédécesseur est nommé, suivant la même procédure, dans un délai n’excédant pas trente jours, à compter de la cessation définitive des fonctions du Vice-Président à remplacer. », art 128 de la Constitution de la République du Burundi.
Analysons bien, par « toute autre cause de cessation définitive de ses fonctions », le législateur insinue les causes d’incapacité. La destitution est toute autre chose. Quoi qu’il en soit, l’Uprona ne sera même plus la deuxième force politique en 2015. Attendez voir, ils emmèneront d’autres théories pour se maintenir à ce poste malgré le score médiocre qu’ils auront eu. Ethnisme quand tu nous prends! Qui est plus tutsi que Musinga?
Le droit n’est pas une science exacte raison pour laquelle Nyamitwe veut interpreter la constitution comme il le veut pour défendre ses interêts personnels, ceux de son parti et de son chef. Ce n’est pas parce qu’il aime sa patrie, loin de là. Il faudrait que les gens essaient d’être rationnels et consequents et voir la lourdeur des actes qu’ils posent et leurs repercussions sur la population toute entière.
Ngiyo message pour tous les gens qui croient encore en Dieu parce que notre pays est devenu la trone du diable et ses démons
Jérémie 29′ 23-24 vous pouvez banaliser cette parole, mais le jugement céleste a déjà commencé
Bonjour chers lecteurs d’Iwacu,
Je pense qu’il y a un sérieux problème avec les accords d’Arusha et l’interprétation que l’on en fait.
L’Uprona n’a jamais été une affaire des batutsi, mais un parti populaire dans sa genèse. Si aujourd’hui il se réclame defenseur des Tutsi je pense qu’il va falloir identifier qui est Tutsi et qui ne l’est pas au sein de ce parti. Sinon, on restera dans ce débat sans fin.
Avec l’interprétation de ce porte parole du président, c’est du n’importe quoi. La constitution précise bien les conditions requises pour entrer au gouvernement d’une part et il me parait limpide qu’un vice-président ne peut être autre que quelqu’un dont sa formation est rerpésentée au gvt.
Jewe si ndi muri Uprona kandi namaze kugura umutamana n,’abafasha bandi ndabafise. Igihugu ntigishobora guhagarikwa umutima n’akadumbi k’ubusimirahamwe kuva Rwagasore apfuye za moronvia, casablanca, aile mukasi, uprona de la réhabilitation, Uprona de kumugumya, Uprona niyoyankana, Uprona Concilie,…
Impossible de compter sur ce parti. Je n’ai jamais compris celui qui fait confiance en ce parti. Il est rongé d’un cancer en phase terminale.
A Dieu mporona.
Je conseille aux ABadasigana de faire rayer officiellement le parti Uprona, il est mort et on n’a qu’à l’enterrer. Il pue tous les maux des cauchemars des crimes de tous genres qu’il commis depuis 72. Et surtout que A.S a créé un bon espace pour les jeunes et tous les vieux qui sont propres des crimes des régimes du Sud.
Très bien Kibuti, ibisiguye neza cane. Laissons continuer vers l’avant. Merci
Sur ce coup, Nyamitwe a raison!
A entendre le langage destructeur de NYAMITWE, je vois qu’on ne va nulle part avec cette brutalité et humiliation envers d’autres politiciens! Je crois qu’il est dans une periode où les péchés sont devenus nombreux au point que Dieu durcit son coeur.
Le refus de négociations quel que soit le poids du conflit ne conduirait jamais le pays dans une bonne ditection. Lisez sur arib.info je crois qu’une fois le CNDD-FDD choisit le 1er V-P dans une autre formation politique, il serait en train de confirmer les accusations de l’ADC-IKIBIRI adressées à Ban Ki Moon S-G de l’ONU.
Quoi qu’il en soit, que vous le veuille ou pas, le peuple Burundais ne peux pas permettre aux Baporona d’empêcher ceux que ce même peuple a élu d’exercer.
Les Baporona, après avoir tué Ndadaye, ils ont empêcher le FRODEBU de fonctionner. En tentant de faire leurs problèmes des problèmes nationaux, ils veulent tenter encore une fois de bloquer les institutios élues et ramener ce qu’on appelais jadis « convention de gouvernement ou convention de Kajaga ou gouvernement ad’ intérim. » Voilà ces Baporona là où il veulent nous ramener.
Mais les Baporona et leurs griots doivent savoir ce qui suit : ce temps des gouvernements ad’ intérim est révolu. Même si la vice-présidence revienne aux Baporona, si ses Baporona refusent d’entre au gouvernement ou restent embourbés dans leurs jeux hypocrites de dire qu’ils sont réunifiés alors que c’est faux, ceux qui ont gagné les élections à plus de 60% ne vont pas se laisser entrainés par eux. Comme Nyamitwe le dise, le président va remplacer ces Baporona afin que son gouvernement sois complet, parce que les Burundais ont donné la légitimité au président de le faire.
Iyicitse iryinyo arimwe ntibuza izindi kurisha. Comme ils ont décidés de quitter le gouvernement, les baporona peuvent décider de n’est plus y retourner, c’est leur droit ; mais ils ne peuvent pas empêcher le président de les remplacer.
Le porte parole Adjoint Nyamitwe se trompe beaucoup!
Ceux qui ont travaillé avec lui à Rema FM le connaissent bien! Il aime toujours être l’auteur.
Si on dit tout autre c’est tout ce qui n’a pas été dit.
C’est plutôt une forme de Pression à exercer au Parti UPRONA pour ne pas se retrouver dans un Gouvernement de Transition!
Quant au bus dont il parle, S’il va vite on le laisse et on prend le suivant étant donné qu’on risque de mourir en se pressant d’entrer dans un bus dont le chauffeur est ivre!Ce bus là arrivera à destination (S’il va y arriver) étant vide d’hommes ou ayant fait des accidents irréparables!
Willy Nyamitwe a raison lorsqu’il dit que l’article 128 de la Constitution ne concerne pas la destitution du Vice-Président. Lorsqu’on lit très bien cet article, on decele l’esprit dans laquelle il a été rédigé. En effet, il s’agit du remplacement d’un Vice-Président en cas de cessation volontaire ou involontaire de ses fonctions. La cessation involontaire dont on parle ici n’est pas expressement une destitution. C’est une cessation non voulu ni par le concerné ni par l’autorité qui le nomme. En reprenant les termes de la constitution, on parle de demission, de déces, et de toute autre cause de cessation definitive des fonctions. Il serait abérrant de dire, au regard de l’esprit de cet article, que parmi les toutes autres causes, la destitution est incluse. En peu de mots, la Constitution est muette sur le remplacement d’un Vice-Président destitué. Qu’on ne se voile pas la face mais qu’on analyse plutôt objectivement. De ce fait, le Président peut choisir un Vice-Président dans un autre parti politique ayant obtenu plus de 5% des voix pourvu qu’il soit tutsi. En cela, il n’aura aucunement violé la Constitution. Toutefois, pour des raisons de realisme politique, il est préférable que le remplaçant de Busokoza soit de l’Uprona mais qu’on ne nous dise pas que la loi fondamentale est violée au cas contraire car c’est archifaux.
C’est du nouveau quand un porte parole du Président ne sache pas comprendre un simple texte comme celui-ci………..ou toute autre cause de cessation des fonctions du 1er VP.
Finalement cette constituion peut être interprétée de mille et une façon en fonction des intérêts du pouvoir.
Finalement, malgré des réactions enflammées; il y a des personnes sensées qui interviennent pour proposer des vois de sorties.
L’Uprona l’ancien parti état responsable des calamités que le Burundi a connues par le passé doit comprendre qu’il n’est plus indispensable pour conduire les affaires du pays de Mwezi Gisabo, Kiranga et Inarunyonga.
Cher Kibuti
Concernant l’article 128 évoqué, à moins que ce ne soit un problème de francais de votre part, moi je lis « …toute autre cause de cessation définitive des fonctions d’un Vice-Président de la République ». Questions à Kibuti: N’y a-t-il pas eu finalement cessation définitive des fonctions de l’honorable Busokoza? A-t-il été destitué temporairement et s’appreterait-il donc à revenir bientot au gouvernement? Je suspecte de la mauvaise foi de votre part! Faisons un débat basé sur des faits vérifiables. Acceptes mon clin d’oeil amical cher compatriote.
Oui, je conviens avec toi qu’il y a eu cessation définitive des fonctions mais c’est une cessation émanant de la volonté de l’autorité qui avait nommée le Vice-Président , une destitution. Toi, tu veux omettre les mots qui débutent l’article en question : « En cas de demission, de déces et de toute autre cause de cessation definitive des fonctions… ». Il est évident qu’on ne parle pas ici de destitution du moins en s’en tenant à l’esprit de l’article. Moi, je parle de l’esprit du legislateur et il transparaît clairement à la lecture de tous les mots de l’article.
Cher, Kibuti.
La prise “en compte des mots qui debutent l’article” ne change en rien la conclusion de Mr. Observateur. Le fardeau de la preuve est plutot sur tes epaules: il faut demontrer au juge en quoi la destitution ne fait pas partie des causes de cessation definitive des fonctions.
Si tu veux rechercher l’intention du legislateur, elle est dans l’article lui-meme: c’est le mot pivot “definitive”. Tel est le trait commun à toutes les causes objet de l’article: demission=definitive, deces=definitf, destitution=definitive, rebellion=definitive, assassinat (c’est different de deces)=definitif, etc.