Dans une correspondance datant de ce jeudi 20 mai, le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et du Développement communautaire se dit en accord avec la direction de l’Uprona quant à l’organisation des congrès communaux.
Le ministère dit également apprécier de la part du leader de l’Uprona la mise en avant du dialogue et de la concertation dans le respect des statuts régissant le parti.
Ensuite, d’après ce communiqué la tenue des congrès communaux est souhaitable pour mettre un terme « aux contestations de certains militants à travers différentes correspondances adressées au ministère».
Dans une lettre du 12 mai adressée au ministre chargé de l’Intérieur, le président du parti Uprona, Abel Gashatsi, a informé du déroulement de « sessions de dialogue et de concertation ».
Dans le même message, l’actuelle direction de l’Uprona se dit également prête « à reprendre et poursuivre la tenue des congrès communaux pour le renouvellement des organes dans le respect strict des règlements et statuts régissant l’Uprona ».
En date du 11 mai, la direction de l’Uprona a tenu une réunion avec le bureau exécutif du parti et a opté pour l’exclusion de certains militants du parti, dont Gaston Sindimwo, l’ancien Premier vice-président de la République et candidat de ce même parti à la présidentielle de 20 mai 2020.
Une décision vivement contestée, notamment par les responsables provinciaux du parti en Mairie de Bujumbura où M. Sindimwo a été élu député.
Notons enfin que certains militants du parti Uprona accusent l’équipe d’Abel Gashatsi d’abus de pouvoir et de ’’gestion frauduleuse des biens’’ du parti ce qui crée un climat malsain au sein de ce parti.