Après des élections ratées pour désigner les nouveaux représentants des étudiants, le recteur de l’UB a mis en place une équipe « intérimaire ». Deux d’entre eux viennent de démissionner.
« Dans un pays démocratique comme le nôtre, je ne peux pas m’engager dans une représentation non issue des élections », lâche Dieudonné Ndayikengurutse, l’un des deux démissionnaires.
Le recteur de l’UB a nommé, le 21 avril, une représentation générale « intérimaire » de dix étudiants. En effet, les dernières élections du 8 avril dernier ont été sabotées par certains étudiants, au moment du dépouillement.
Deux représentants viennent de démissionner. Il s’agit de Chris Désiré Bukuru, vice-président du comité exécutif de la représentation générale et Dieudonné Ndayikengurutse, secrétaire du comité de résolution des conflits. La loyauté à l’égard des étudiants est la raison principale qu’ils avancent.
« Ne nous voilons pas la face… »
Certains étudiants estiment que l’administration de l’UB veut désormais une représentation estudiantine lui soumise.
E.N., un étudiant du campus Mutanga, va jusqu’à dire que cette représentation « intérimaire » finira par devenir définitive. D’après lui, l’administration ne veut pas organiser de nouvelles élections.
Pour ces étudiants démissionnaires, le pire est encore à craindre. « Je ne sais pas le sort qui m’est réservé, mais j’assume. C’est mon droit de refuser d’autant plus que je n’avais pas posé ma candidature pour ce poste », soutient Dieudonné Ndayikengurutse.
Contacté, le recteur de l’UB, Gaspard Banyankimbona, assure que ces nominations vont dans le sens de l’intérêt des étudiants. « Ce sont leurs représentants, pas les miens », dira-t-il, avant de lâcher : « L’organisation des élections est l’affaire des étudiants pas de l’administration ! »
Signalons que tous les délégués des différentes facultés et instituts de l’UB ont adressé une correspondance, ce mercredi 27 avril, à la ministre de l’Enseignement supérieur lui demandant d’intervenir afin que la représentation générale des étudiants soit légale et légitime.
La honte a un « universitaire » repondant au nom de Mr. Gaspard! Pourtant, il est suppose etre respectable! La representation des etudaints est leur affaire…pourtant des personnes ont ete nommees. Est-ce difficile d’organiser de nouvelles elections? Fallait-il demander les services de Pierre Claver?
Quel gachis? Un recteur anti-democrate? Qui ont peur des elections au Burundi finalement? Peu importe ceux qui seraient elus, ils vont cooperer avec vous comme le font Rwasa et Concilie….