Gilbert Nduwimana vient de terminer « illégalement » la 2ème licence au département d’anglais. Aujourd’hui, les étudiants de cette classe en font les frais.
Gilbert Nduwimana a suivi tout le cursus de la 2ème licence alors qu’il avait échoué en première licence. Les étudiants boursiers s’indignent contre le retard dans le décaissement des frais de mémoire (50.000 Fbu chacun), « suite à ce cas. »
Le chef de département d’anglais, professeur Grégoire Njejimana, raconte : « Il venait d’échouer en première licence avec 4 cours non réussis. Il a demandé de jeter un coup d’œil sur les copies des cours dans lesquels il a échoué. Deux de ses copies ont été introuvables. »
Selon le règlement académique, si les copies disparaissent indépendamment de la volonté de l’étudiant, ce dernier a droit à la note de 12/20. C’est ainsi que Gilbert a réclamé bec et ongles cette note en vain. « Il aurait lui-même volé ses copies pour ensuite réclamer », affirment ses camarades de classe et quelques administratifs de la faculté.
Le doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) va jusqu’à mettre en place une commission ad hoc composé de sept professeurs « influents » de l’UB dont Père Liboire Kagabo (président) et Paul Ngarambe (vice-président). Cette commission a décidé que l’étudiant a échoué.
Selon Grégoire Njejimana, également membre de cette commission, il est incompréhensible que deux copies d’un même étudiant disparaissent, encore plus celles des cours dans lesquels il a échoué. De surcroît, estime-t-il, comment se fait-il que sur une centaine de copies, seules deux disparaissent ?
Entre temps, Gilbert Nduwimana a poursuivi la 2ème licence comme si de rien n’était. Il a fait tous les examens, mais n’a pas obtenu de résultats ni pour la première session ni pour la deuxième session.
Administration vs département
Le directeur des services académiques, Paul Hakizimana, est catégorique : « L’étudiant a réussi la première licence puisque personne n’a prouvé que c’est lui qui aurait volé ses propres copies. » Mais le chef de département réfute : « Gilbert Nduwimana est en 2ème licence illégalement. Il doit reprendre la 1ère licence ! »
Aujourd’hui, se pose le problème de la confection de la liste des mémorands. Le délégué de classe affirme qu’il a mis Gilbert sur cette liste par résignation : « Je l’ai fait malgré moi, par peur d’être menacé. » Presque toute la classe s’accorde à dire que Gilbert est un Imbonerakure pur et dur.
Pour le directeur des services académiques, le retard du déblocage des frais de mémoire est dû aux erreurs que contient la liste : une page reprise deux fois, des étudiants qui manquent… «Elle doit être refaite.»
Le chef de département d’anglais persiste et signe : « Cet étudiant n’a pas le droit de rédiger le travail de fin d’études. »
Nous avons essayé de contacter, sans succès, l’étudiant en question.
C’est une histoire tragicomique qui ressemble à s’y méprendre à l’histoire plus tragique du 3ème mandat. Où l’on ne sait plus distinguer le légal de l’illégal, le vrai du faux. Mais où l’on voit clairement les effets dévastateurs sur les institutions et la société toute entière. Les intéressés cherchent à s’en sortir par des manipulations à caractère légal; certains appellent cela justice et loi. Au final, aussi bien légalement que moralement, tout le monde a échoué.
Moi je pense que cet étudiant a profité de l’incompétence notoire de l’administration, de sa négligence et du manque d’éthique. Cette université devrait retrouver son code de conduite au plus vite. Ce n’est pas normal qu’un étudiant qui a échoué puisse se présenter et assister aux cours dans la classe supérieure. C’est aussi une preuve que les professeurs n’accordent aucune attention aux étudiants si non ils l’auraient remarqué, au moins les titulaires des cours échoués en question. Mais soit ils n’ont rien vu et c’est pire que tricher, soit ils ont laissé faire et ce n’est guère mieux car cela s’appelle de l’irresponsabilité.
Cela me rappelle un haut cadre qui a terminé l’ENS il y a 4ans. Ce cadre est allé faire son stage au Lycée Vugizo et a pris la classe de 7è. Il a enseigné une leçon sur « capital-intérêt-taux-temps » et il a échoué à résoudre un exercice y relatif. A la fin il a donné une interrogation et les enfants ont appliqué ce qu’il leur avait enseigné. Certains, aidés par leurs parents, ont résolu le problème comme il se devait. Le stagiaire a finit par accorder la note aux deux catégories, imaginez-vous, un problème de mathématique en 7è année qui a deux solutions différentes! Maintenant, il est haut cadre de l’administration. A votre avis, quel genre de cadre joue-t-il? Pour revenir à l’étudiant faisant objet de l’article, Imbonerakure ou JRR ou JPH ou Cuma c’Indege, l’université est un lieu sacré, au dessus des bassesses observées quotidiennement. Cette administration et ce corps professoral devraient se réveiller de ce long sommeil, si non on peut distordre l’Anglais et passer mais lorsqu’il s’agira de la Médecine ou des Sciences Appliquées, c’est le malade qui sortira les jambes devant ou c’est la REGIDESO qui brûlera des bâtiments avec une forte éventualité d’emporter des vies humaines. Ne jouez pas avec l’Université!
C’est vraiment un casse tete ce cas. Qui a perdu les copies? Doit on accorder le bénéfice du doute à cet étudiant? Question?
Mais je rejoins Ntahitangiye,on commence à se fatiguer de ce cliché « Imbonerakure à toutes les sauces ». C’est dépuis des années qu’on les arme,qu’on les forme,qu’on les interahamwize,qu’on les FDLRise,. Ils sont des violeurs des quartiers anti mandats,quadrillent le pays, donnent des injoctions aux forces de l’ordre,ils traquent les réfugiés au Kenya et au Congo. Ils sont dans AMISOM,MINUSCA.
Ni bamureke yarazikuyemwo nyene arazitabura arazita kandi siwe murundi n’ abandi ni ibusuma! Puisque atafashwe urubanza ruragoye guca!
un viellard chinois adit: si vous voulez détruire un pays inutile de faire une guerre sanglante qui peut durer des décenies et couter cher en vies humaines ,il suffit de detruire le système d’education et d’y généraliser la corruption.Et voila ce qui se fait à l’ub c’est très compliqué de comprendre comment les deux copies d »un seul étudiant des examens non réussis sont perdues seules!!!!!
Un imbonerakura doit etre traite au meme pied d’egalite que les autres etudiants. Les extremistes de l’UB veullent faire croire qu’un Imbonerakure n’a pas droit comme les autres. Le systeme I et U du president BAGAZA doit disparaitre definitivement pour laisser tous les enfants du pays de poursuivre leurs etudes universitaires.
Mr Hima peux-tu rendre plus claire ce que tu viens d’écrire? Y-a-t-il un rapport entre cette histoire de I et U et ces flagrantes tricheries qui rongent le pays en général et la prestigieuse institution qu’est l’université du Burundi? Je dois te dire que le tricheries auraient pu ailleurs, sauf à l’Université du Burundi. Je te rappelle QUE L’UNIVERSITE DU BURUNDI EST APPELE « GRENIER DU SAVOIR » ou « FLAMBEAU DU PAYS », elle devrait être épargnée de ces histoires. C’est donc dommage que de telles tricheries existent. Et quand on parle d’Imbonerakura quoi d’anormal si l’on connait bien leur comportement imputable à ce pouvoir fantôme? Mets donc de côté ta haine viscérale contre les Tutsi. ET JE TE RAPPELLE QUE LE POUVOIR BAGAZA AURAIT SES COTES NEGATIFS MAIS QU’Il a pu lancé l’économie du pays que ses IMBONERAKURE sont entrain de mettre en cendre.
@Nziguheba Leonidas,
Uracari inyuma ibinjana bibiri,
Ntasoni kutwibagiza U na I.
Mbega niyo vision muvuga ko yarafise.
Gushira 99% vyubwoko bumwe mu ntwaro yigihugu cose .
Nkurunziza ariko yerekana ko ubwoko bwose
Bushobora kubana .
« Selon le règlement académique, si les copies disparaissent indépendamment de la volonté de l’étudiant, ce dernier a droit à la note de 12/20″
Le problème c’est ce règlement: la disparition des copies d’un échec ne peut pas accorder le succès à un étudiant. Quelle que soit la façon de la disparition, elle ne prouve pas que l’étudiant a assimilé ou compris le cours. C’est la reprise de l’examen qui peut prouver si l’étudiant mérite 12/20 ou pas. L’erreur est aux professeurs qui ont laissé cette possibilité de donner le succès aux étudiants gratuitement. Disparition de copies = 12/20. On n’a jamais vu ça.
Ce qui très grave est que cet article est écrit pour créer des problèmes dans le pays pendant qu’on parle de dialogue. La preuve c’est cette phrase: » « Je l’ai fait malgré moi, par peur d’être menacé. » Presque toute la classe s’accorde à dire que Gilbert est un Imbonerakure pur et dur. »
N’importe quel étudiant (je les connais très bien) pourrait exploiter ce règlement pour faire du bruit s’il parvenait à faire disparaître ses copies. L’ajout « Imbonerakure » n’est là que pour salir le gouvernement. Les journalistes finissent par se rendre ridicules avec cette histoire d' »Imbonerakuré » et j’ai suivi plusieurs articles sur les « Imbonerakure »:
On les retrouve tantôt dans les contingents de l’ONU en Somalie et en Centrafrique, tantôt en RDC, tantôt sur chaque mètre carré du territoire burundais arrêtant les forces de sécurité, tantôt accompagnant les forces de sécurité pour maltraiter la population, tantôt commettant le génocide, etc. et maintenant ils sont à l’université.
DONNEZ L’INFORMATION POUR CONSTRUIRE LE PAYS ET NON POUR NUIRE !!!!!!! .
Voilà un très bon exemple d’une éducation en ruine! Le pouvoir du CNDD-FDD a bien failli a sa mission, celle d’une éducation digne de nom. En revanche l’enseignement à la désobéissance civile commence à produire ces résultats. De notre temps à l’université du Burundi de telles fraudes étaient sanctionnées par une exclusion. mais d’aucuns ne se demandent qui fait la loi au Burundi et surtout de quelle loi? De plus, il est étonnant qu’un étudiant puisse se présenter au cours pendant un an, prendre une inscription en classe supérieure sans que l’administration puisse le savoir. Cela est aussi une tricherie. Mais qu’à cela ne tienne, comment voulez vous que l’observe pas de tels cas dans un pays érigé sur une politique démagogue et gangrenée par la corruption et d’autres maux, de tels cas n’arrivent? Sûrement que derrière cet acte, ‘il y a des autorités administratives de l’université du Burundi. on va tout droit vers une « Zairisation » de l’université du Burundi. Dommage!
C’est une éducation en ruine comme tous les autres services de l’Etat d’ailleurs gangrenés par une corruption érigée en mode de gouvernance, une incompétence qui atteint des sommets dans toutes les administrations nationales. Tout cela est le fruit du clientélisme politique, du communautarisme ethnique trompeur. Ce n’est pas pour rien que le BURUNDI st le pays le plus pauvre du monde car un pays sans ressources humaines compétentes est un pays qui ne peut pas se développer. Ne dit-on pas que la plus grande richesse d’un pays c’est sa matière grise ? Quand la politique se mêle aux affaires académiques et veut faire avancer des gens non méritants, bonjour les dégâts. C’est cela aussi un pays sans vision. Bientôt on va nous fabriquer des Ingénieurs ou des Médecins.
@ Mon pauvre Rugamba Rutaganzwa,
L’éducation n’est pas en ruine à cause du régime en place.Kuko intwaro iriho siyo yatanguye U na I.Nimwemere ikureho amakosa yayitanguriye.
Hishwe abakuru bigihugu ba 2, Ntega na Marangara,1972,1993.Ayo makosa yose nta leta nimwe yo yubakirako.
Mbega wobwira abasomyi ico Barankitse Marguerite , Sinduhije , Pacifique bavuze igihe
Ndadaye yicwa.Nkurunziza ufise akazi katoroshe.
@ nziguheba Leonidas,
Nta zairisation iriko iraba.
Ahubwo ni suite ya Micomberization, Bagazization na Buyoyization zamye zikumira urwaruka mu mashure.Ikibaye cose cagira cndd/fdd .ku ntwaro zaheze ntacamira kuko vyose vyari mu minwe y’ubwoko bumwe.
Abimuka batamenye ntibari bake ntubeshe abandi bagakora ibibazo babihawe kera.
Ubu vyose bija ahagaragara kubera umukenyuro wahindutse.Ntakubeshe
Nkurunziza afise katoroshe.