«C’est avec l’excellence que le pays peut se développer», a précisé Professeur Théophile Ndikumana, chimiste, initiateur de ce prix récompensant les meilleurs étudiants de la faculté des Sciences.
Vendredi 3 juin, dans les locaux de la faculté des Sciences. Quinze étudiants en Bac II de différents départements de cette faculté, se sont vus décerner des prix. Pour celui qui, il y a 5 ans voyait, les résultats chuter. C’est une satisfaction totale.
«Quand j’ai pris cette initiative. L’objectif était de stimuler leur émulation, afin de les pousser à se sublimer et obtenir de bonnes notes», a indiqué le Professeur Ndikumana.
Au regard de l’effectif des étudiants ayant obtenu 70% et plus. Il peut se féliciter que la moisson a été bonne.
Dr David Nahimana, le Doyen de la faculté des Sciences, ’’salue l’initiative combien louable’’ de la part de son collègue.
« L’Université du Burundi est un vivier de futurs cadres du pays. Quand des visionnaires, tel le Pr. Théophile oeuvrant pour la postérité se présente. On ne peut que tirer un coup de chapeau», a-t-il apprécié.
Signalons que ce prix se divise en 2 catégories. Il ya le prix d’excellence doré, pour ceux ayant réussi la 1ère session avec distinction. Ils reçoivent une enveloppe allant de 120.000 Fbu à 150.000Fbu en fonction de la fourchette de pourcentages obtenus. Et le Prix d’excellence argenté, pour ceux ayant distingué, mais après la 2ème session. Ils reçoivent 60.000 Fbu.
Très bonne idée! Il le faudra dans tous les domaines!
Monsieur Bakari,
Je vous comprends. Vous êtes en France et les Français aimer parler. Ils aiment tellement parler qu’ils ont compliqué leur langue (le français) avec mille et un accent par rapport à l’anglais. Saviez-vous que grâce à sa simplicité les ingénieurs ,les informaticiens et d’autres scientifiques ont utilisé l’anglais pour concevoir tous les systèmes de communications (ordinateurs, cellulaires, internet etc.)? Et tandis qu’en Belgique quand il y a un travail à faire, une seule personne travaille pendant que deux autres personnes sont en train de regarder pour critiquer.
Je pense que mes compatriotes (burundais) ont hérité la combinaison de ces deux comportements (français et belge): PARLER, REGARDER CELUI QUI TRAVAILLE ET CRITIQUER.
Voici une bonne initiative que je peux me permettre donner ma contribution. Courage les prof. Nous sommes totalement derrière cette bonne idée. Cette fois -ci du moins je viens de voir les Burundais qu’ils ont une bonne entreprise à soutenir sans faille.
Ce n’est pas tard de bien faire Machini. Mais je doute que ce soit gratuit votre initiative d’introduction du prix d’excellence. J’ai une autre grande question, est-il opportun d’introduire un prix d’excellence dans une faculté au sein d’une université où on refuse le droit d’accès à la phase des masters ou des doctorats est accordé aux uns en l’accordant aux autres parce que ceci ou cela et pas pour un critère objectivement vérifiable…La promotion de l’excellence n’est pas encore au rendez-vous dans notre chère Université quand il y a encore du tâtonnement dans les curricula et dans leur harmonisation…..Notre système d’enseignement supérieur manque totalement de cohérence. Ca va devenir le fondamental du niveau supérieur!!
Je salue cette initiative qui mérite d’etre soutenue par les différents partenaires de l’éducation et du monde scientique en particulier.
Je salue surtout le fait de vouloir stimuler plus de réussite en première session, qui selon moi relève de la logique elle meme (je n’ai pas assez de mots pour bien l’exprimer). Je me rappelle qu’en 2012(ou 2013), au cours d’une réunion, le Professeur Ndikumana, et quelques autres, avaient avancée cette idée à laquelle j’avais totalement adhérée. Pour ce, la question posée par Didi devrait pousser à plus de reflexion pour l’avenir.
Cher Professeur, cela devrait avoir commencé longtemps avant pour vous donner assez de chances d’en assurer la perenité. Toutefois, mieux vaut tard que jamais et je n’ai pas de doute que notre chère Université va bien s’en approprier. Et si l’initiative s’étende même sur toutes les facultés que compte l’institution, on ne pourrait que s’en réjouir davantage.
Féliciation à nos brillants étudiants.
Quant au chomage qui nous préoccupe tous, de solutions appropriées ne peuvent provenir que de l’intelligence et d’une excellente reflexion et un réel engagement qui nous interpellent tous. Chers brillants étudiants, préparer vous à être de meilleurs nicheurs dans votre future vie professionnelle, ne comptez pas sur d’imprévisibles opportunités de repechage dans la vie active.
Merci pour la rédaction du journal Iwacu qui nous a partagé cette bonne nouvelle
Cher Didi, Moi aussi je ne comprend pas comment on peut remercier quelqu’un qui a distingué en deuxième session sans considérer celui qui a eu 69 % en première session. Ce cas m’a arrivé quand j’étais encore dans cette faculté des sciences à l’UB. Tous les 4 ans je réussissais en première session. Dans notre promotion, c’est moi qui parvenais à avoir une note supérieure à 69% en première session. Je me souviens que pendant deux ans j’ai eu une note comprise entre 69 et 70 % et les deux autres années j’ai réussi avec plus de 70%. Le 2ème de notre promotion(En considérant les résultats de la première session) avait durant les 4 ans une note qui ne dépassait jamais 60. Lors des examens de la deuxième session , cette fois-ci ,il réussissait avec distinction. Alors si on devrait donner des prix à cet époque là, entre moi et lui , à qui on devrait décerner le prix? Pour moi, s’il faut des prix d’excellence ou recruter les Assistants à l’université du Burundi, il faut considérer uniquement les résultats de la première session.
@Irishura
« Tous les 4 ans je réussissais en première session. »
Ce qui serait encore plus intéressant est de savoir comment vous avez bien appliqué ce que vous avez bien gobé à cette université! Racontez-nous tout!
Personne ne méritait pas ce prix car vous étiez tous des ivoiriens. Dans d’autres sphères , tu as moins de 60 % tu as échoué un point c’est tout. D’ailleurs , il faudrait l’appliquer au Burundi.
Merci beaucoup au Professeur Ndikumana d’avoir initier cette idée noble de prix d’excellence. Je pense que ce la devrait aussi être un critère dans la prise de décision lors des différents recrutements afin d’encourager la compétition loyale et la transparence.
Et d’ajouter, Mr le Prof que le jardin qui embellit la faculté des sciences, et qui n’existe nulle part dans les autres facultés de l’UB est votre oeuvre! un coup de chapeau…
We Didi , puisque la deuxiême session annule la première on n’ a intérêt à avoir une distinction en deuxième qu’ une satis en première session! Ubwenge buri ngaho nyene! Nawe bonne chance muri ivyo vyigwa vyawe
L’excellence. Voilà un mot en voie de disparition dans le paysage Burundais. Pourquoi se donner du mal à exceller alors que c’est le carnet d’adresse qui compte? Cette culture de l’excellence doit s’étendre sur tous les secteurs de la vie.
Merci Professeur!
Messieurs didi et Jean
La maladie des Burundais est de critiquer sans proposition. On ne commence pas une action avec perfection. On la perfectionne progressivement. On peut par exemple accorder un prix d’excellence pour chaque matière pour éviter ces distinctions en 1ere et 2eme sessions: 1er et 2ème en Mathématique, en Chimie, en Biologie, en Physique etc.
Si un étudiant a eu un prix dans une matière, ce sera pour lui une grande motivation pour préparer la 2ème session s’il n’a pas réussi en 1ère session.
Jewe narize kaminuza Y uburundi,,kandi nubu ndi umunyeshure en doctorat en France,, mbabaze,, uwarose distinction muri deuxieme session,, nuwarose , 69 % muri premiere session, ninde aba aciye ubwenge kurusha uwundi,,? munyishure,,
@ Didi:
Il veut recompenser l’effort mais comme tu dis ca n’a pas de sens de parler de distinction en deuxieme session surtout quand on parle de sciences!
Tu as raison Didi. les distinctions en 2ème session ça n’a pas de sens.Il faut primer ceux qui ont distinguer en 1ère session. Ce sont ceux là qui sont forts. Les autres baba bize umwanya munini kuruta abambere, kandi na examens za 2ème session ziri calqué ku za 1ère session, avec moins de vigueur que les premiers. Chapeau Professeur pour votre initiative!
@didi
Umviriza aha hasi uyu muhinga (généticien) nawe ingene asigura icarico ubwenge:
https://www.youtube.com/watch?v=DpzRONla_RU
Nagira uri mw’ijuru, muri France ni hafi
Ce que Albert Jacquart pense de la course vers l’excellence:
https://www.youtube.com/watch?v=9v9updAv018#t=54.9389397
On aura tout vu et entendu !
Ce Monsieur ne veut pas la compétition, il veut tisser des liens.
Il ne vit pas sur la terre. Il vit quelque part dans les nuages. Je pense que pour lui, les médailles, les grades, etc. ne devraient pas exister. Il veut un monde des liens sans reconnaissance de l’effort de chacun. Un monde de liens sans effort = Un monde de paresseux = Un monde de bandits.= Un monde de tueurs.
Encourager l’excellence, c’est pousser les autres à aimer le travail bien fait; bien comprendre ses cours etc.
Par contre la compétition est partout: elle est économique, technologique, linguistique, commerciale,scientifique, sportive etc.
@Ntahitangiye
Ce monsieur qui n’aimait pas la compétition n’est plus de ce monde malheureusement, pour qu’il vous donne ses arguments. Par contre je trouve intéressant son point de vue sur la notion du travail.
Regardez ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=oyYzeJ_Pf6o
Bravo Professeur Ndikumana !
Je suis très content parce que je découvre qu’il y a des compatriotes qui ont la même idée que moi: celle de pousser nos enfants à l’excellence. Depuis quelques années, le 1er et le 2ème de chacune des classes du lycée se trouvant dans mon village natal reçoivent un encouragement à l’excellence.
Merci cher ami !
Je suis heureux d’apprendre que plus d’un se soucient de l’excellence
Puissent d’autres emboîter le pas
Pr Th
Bravo Machini et David mais le problème c’est qu’ il n’ y a pas création d’ emploi au Burundi et l’ on se demande ce que deviendront nos enfants
Bravo à Professeur Ndikumaba T pour l’excellente inititiative, une bonne nouvelle en somme qui ces derniers temps arrive rarement. Espérons l’émulation se propage et que dans les années à venir soient nombreux les étudiants qui obtiennent ce prix non seulement en sciences mais également dans d’autres disciplines.
C’est aussi mon souhait le plus ardent
Professeur Ndikumana,
C’est bien quand on s’organise autour d’une bonne action qui existe déjà. C’est difficile quand on s’organise pour créer une bonne action. Sûrement que nous ne sommes pas les seuls à avoir cette bonne idée d’excellence. Si nous voulons étendre l’action sur les autres disciplines , nous devons nous organiser pour avoir des moyens financiers. Lister les partenaires prêts à soutenir l’idée par leurs contributions financières. On ne doit pas aller demander l’argent à l’Etat, mais l’Etat peut être un partenaire important. C’est une bonne occasion pour nous de contribuer au développement de notre pays et moi je suis prêt à être partenaire pour cette action.
Bravo cher Pr,que cette culture excellence s’étende aussi dans d’autres domaines de notre Pays
Chers amis primés ou non, le problème du petit déjeuner est-il résolu ou pas? Le meilleur repas est le matinal! Le ventre creux n’a point d’oreilles! Aux prof, l’émulation est bannie dans la pédagogie moderne, mettez en place les outils didactiques accessibles à tout le monde et placez les débouchés de l’avenir (travail +salaire décent) vous verrez les résultats de vos étudiants pour évaluer! Arrêtez de jouer le pédant mais respect aux prof.
Oh les Burundais et la harangue! Bravo Mr le professeur.