Trois candidats au poste d’assistant d’enseignement affirment avoir été victimes de discrimination ethnique. Malgré la dénégation des autorités rectorales, des sources fiables dénoncent des mobiles politico-ethniques.
« Où sont parties nos lettres d’affectation ? Pourquoi sommes-nous remplacés par des candidats qui ont une note inférieure aux nôtres contrairement au règlement général et au statut du personnel de l’Université du Burundi ? », s’insurge François Iradukunda, un des candidats qui avaient postulé pour le poste d’assistant d’enseignement à l’Université du Burundi. « Et pourquoi ces résultats de la sélection sont-ils gardés comme secrets alors que l’appel à candidature était public », renchérit Wilhelmine Wibereho, aussi candidate.
Le 6 juin 2013, l’Université du Burundi lance un avis pour recruter certains professeurs de la catégorie des assistants d’enseignement et des docteurs, pour toutes les facultés. Des candidats dont François Iradukunda, Wilhelmine Wibereho et Pierre Nintije postulent dans la Faculté d’Agronomie et de Bio-Ingénierie. Ils indiquent qu’ils ont la mention « distinction » tel que le stipulent le règlement général et le statut personnel de l’Université du Burundi.
A la fin du mois d’août, François Iradukunda déclare qu’une source digne de foi les informe que le conseil d’administration, seul organe habilité à recruter, les a retenus. Selon un document que Iwacu s’est procuré, les trois candidats ont bel et bien été retenus.
Cependant, à leur grande surprise, des lettres d’affectation seront données à trois autres personnes, sans aucune forme d’explication. M. Iradukunda, Mme Wibereho et M. Nintije pointent du doigt le doyen de la faculté d’Agronomie et le Conseil d’Administration : « Le premier pour avoir précipité la sortie de ces lettres au moment où d’autres doyens avaient accepté d’attendre l’accord du conseil de faculté. Le second pour s’être accaparé de tout le processus, alors que dans la procédure normale, c’est le conseil de faculté qui fait la sélection et lui envoie les listes pour approbation. »
Quand la question politico-ethnique s’en mêle
D’après des sources à l’Université du Burundi, le pouvoir ne supporterait pas la composition politico-ethnique du corps professoral et enseignant à majorité Tutsi et Uproniste. Et pour renverser cette tendance, les autorités rectorales auraient été approchées pour recruter des Hutus du pouvoir ou proches. Ainsi, nous apprenons que tous les neufs assistants recrutés sont tous Hutu. Quant à leur appartenance politique, nos sources indiquent qu’ils ne sont pas tous militants du parti au pouvoir.
« Nous ne sommes pas contre tout équilibre, mais qu’il se fasse dans la transparence sans enfreindre la loi », suggère François Iradukunda. Et de constater que l’Université du Burundi crée le déséquilibre en prétendant y remédier: « Où a-t-on vu un recrutement monoethnique ? »
Gaston Hakiza, secrétaire du conseil d’administration et recteur de l’Université du Burundi, se veut rassurant : « Aucune magouille, aucune violation de la loi n’a caractérisé le recrutement des assistants. » Il prend pour témoin le cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur où la liste a été « retravaillée ». Des arguments qui ne convainquent pas la partie lésée.
Contacté, Onesphore Baroreraho, président du Conseil d’Administration de l’Université du Burundi, promet de s’exprimer après sa mission de travail à Kampala.
A vrai dire, la situation dans l’enseignement universitaire avait un gout amer de mono ethnisme. Aujourd’hui si on cherche a équilibrer c’est pour instaurer un sentiment d’appropriation des jeunes hutu qui pensent que les grand taux d’échec au niveau de l’UB sont dus en grande partie du fait que le corps professoral a grande majorité tutsie ne ménage aucun effort pour barrer la route a ces jeunes rustiques qui n’ont eu d’autres choix que de fréquenter cette structure quand on sait que les relations, les moyens et les alternatives permettent aux jeunes tutsi de profiter de l’enseignement privé ou ils avancent pénards. Cependant, ces reformes devront surtout toucher également les professeurs seniors car c’est la ou le tout se bloque.
Le Burundi s’est engagé sur la voie de la réconciliation et je pense que cette discrimination positive est une des passages obligés. J’invite par ailleurs les DRH au niveau des banques, des ONGs, des agences de coopération, des Ambassades et autres missions internationales d’emboiter le pas à l’université afin que leur structure soient également représentatives. N’oubliez pas que c’est la majorité qui paie l’impôt, cultive les cultures d’exportation et donc contribue a la croissance du pays quand la majorité aisé se la coule douce dans des soirée de gala, les primusic et autres divertissement.
Détrompez vous, ce n’est parce que ces jeunes sont de la majorité qu’ils sont incapables
Ntaco muba mwiha ibara ngo mukeneye équilibre ethnique no muri Kaminuza naho ga yemwe?None un professeur d’Université ko ashobora kuja gukora dans un pays hari ubwoko bumwe niyashikayo azoja kwigisha équilibre ethnique muguma muhaya aho gushira imbere ubumenyi?Ivyo vyose muzobibazwa mwebwe muriko mwica igihugu mumenyeko abarundi bagona bari maso.
Que soit privilegie la competence dans les milieux Universitaires. Pendant le recrutement, c1est la note qui compte. L`ENSEIGNEMENT n`est pas poste politique c`est plutot technique.Umuhutu akwije ibisabwa ni bamuhe akazi cokimwe n`umututsi akwije ibisabwa.
Ni twaraba ivyubwoko mugutanga akazi mumashure tuzoba turiko turiyicira igihugu. Abariko bariga nibakumbure bashiremwo umwete bige barondere ubumenyi, naho kuba umuhutu canke umututsi mu kazi ntaco bizogufasha. Ibi turimwo muri kino gihe hazogera igihe bihera twamaze kubona ko atanyungu zirimwo, kuko akazi umuntu azogakora aho akabonye.
NDAVUGA SIMVURA, kandi
AMUNGARA NKA NIYO MAZIKESHA
Quand l’UN était monoethnique les Tutsi ne disaient rien. QU’ILS SUBISSENT MAINTENANT,NOUS AVONS SUBI pendant des décennies!À leur tour!
tu te trompe fort, il ne faut pas qu’il subissent, je suis Hutu mais nous avons déjà dépassé ce stade de la loi du talion!! s’i s’agit d’équilibrer il faut le faire mais en recrutant ceux qui remplissent les conditions, si nous nous amenons à vouloir les faire subir ce que nous avons subi, ça serait une grossière erreur car tot ou tard ça nous retournerait!
Je pense que le critère des nez aux gros tuyaux ou aux petits tuyaux ne devrait, en aucun cas intervenir dans les recrutements. Plutôt, il nous faut des hommes et des femmes techniquement compétents. Si non, c’est la culture de la médiocrité qui engendra, d’ici quelques années, la prolifération des diplômés sans bagage intellectuel. Monsieur Gaston devrait se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Il ne faut pas que sa naïveté prime sur l’avenir de nos enfants!
1. IMPORTANT : les quotas ethniques sont comme des pansements sur une plaie : on ne l’a pas souhaité mais on doit faire avec. Nous pourrons nous en défaire un jour. Mais je rappelle que ces quotas profitent beaucoup plus aux tutsi qu’aux hutu. Souvent c’est 50/50 ou 40/50 alors que les la répartition démographique ne correspond pas à cela, à moins que comme on le dit, 72 ait ralenti la croissance démographique des hutu.
2. Les hutu recrutés remplissent les conditions requises.
3. On n’a pas démobilisé les professeurs tutsi qui restent majoritaires à l’UNIBU et comme dans d’autres Universités d’ ailleurs au Burundi.
4. Les jeunes tutsi ne devraient rien craindre parce que leurs parents vont aller tôt en retraite et ils prendront relève. Les hutu y ont à peine mis le pied.
5. Les tutsi ont l’économie burundaise et de grands postes, ils peuvent facilement caser leurs frères dans les Entreprises familiales ou dans les ONGs même dans les agences des Nations-Unies et Ambassades étrangères.
6. Les tutsi devraient compatir plutôt à la situation des hutu, une exclusion pendant des décennies et les assassinats des intellectuels hutu et très particulièrement à l’UNIBU.
7. Jeunes : nous bâtirons un Burundi meilleur après le départ de nos vieux un peu trop racistes que nous, si leur CNTB et CVR ne vont nous léguer encore des haines. Mais si nous sommes disposés à les observer avec justice et bon sens, quelque soit l’usage que nos vieux feront de ces deux Institutions, en 2025,30,35,40 ce sera différent. Mais commençons dès maintenant à enterrer la haine, à promouvoir la bonne gouvernance,à démocratiser notre pays par une tolérance politique vraie, et combattons la corruption. Si nous réussissons ces quatre pari, la vie sera meilleure pour tous et on ne se rappellera pas des quotas. Nous avons des richesses immenses au Burundi.
Raba abasigaye badutwara
Shame on abahutu n’abatutsi qui se disent intellectuels
http://www.youtube.com/results?search_query=insecurite+sur+le+lac
http://www.youtube.com/watch?v=1WUjIWG52PM
Uyo ni musitanterikazi … ??? Har-akantu après l’école Shingiro.
Ati équiliber éthnique? Ca n’a même pas de sens, quand est ce que les burundais comprendrons qu’ils n’y a pas d’ethnies au Burundi et qu’ils ont été induits en erreur par les colons et les soit disant leaders qui se sont succéder au pouvoir . Premièrement tous les burundais parle une même langue ,en plus la tradition et la culture est presque la même dans toutes les régions du Burundi , bref il semble que mêm nos intellectuels ne comprennent pas ça et préfèrent se borner sur des différence de nez …pffff du n’importe quoi dans le corps professoral d’une université . Bref un petit conseil , il faudrait qu’on adopte la stratégie: » THE RIGHT MAN ON THE RIGTH PLACE – L’HOMME QU’IL FAUT A LA PLACE QU’IL FAUT » nimba dushaka gutera imbere .
Ne trouvez-vous pas aussi ridicule que depuis 40 ans une seule ethnie ait acaparé cette instititution ! Auriez-vous un des jours passé regretté ou pleuré sur cette injustice criante ? Sauriez-vous combien de gens cette exclusion a renvoyé dans une misère à vie ? Vous rendez-vous compte qu’inconsciemment vous trouviez normal que,là, tout soit dans les mains d’une ethnie ? Burya biragora kandi mbere birababaje kwereka umuntu ko ivyo yamenyereye akabona ko ari ibisanzwe, atari vyo. Ni co gituma na Université y’Uburundi izofata igihe na sacrifice moral kuri bamwe kugira abahutu batangure kuhakora. Ibaze ko igihe haja abatutsi gusa abahutu bataronse akanya nk’aka wewe ufise basi ngo bavyidoge ! urabona ivyo duhitiyemwo. Difficile de redresser la balance ! Kubera no kuja kugira izo master bigoye -mbe uca he ? – birumvikana ko no kuhigisha bizoguma bigoye. Ahubwo nibarabe mu bahutu b’incabwenge bariho, bafise amanota n’ubuhinga bukwiye, babashireho ushaka mbere bonyene, ce sera meme loin d’équilibrer cette institution muzi na kahise kayo. Erega za murishira mu kibanza c’abandi ni ho mwotegerana ! Bref, sans sacrifier le niveau intellectuel exigé, qu’on pense que n’abahutu bashoboye kwigisha muri Kaminuza. Kandi ni ukuri. Quand meme ! Si non jusqu’a quand et pourqoui !
Bravo pour ce commentaire!
mes chères amis , le burundi va à l’ envers au moment où les autres va à la mondialisation .vraiment le critère ethnique fait du rage au burundi .les hutus vont présenter leurs nez pour décrocher tous postes mêmes techniques alors que les conditions minimales ne sont pas remplies ? Qui va en payer chers ,c’est nous pauvre hutu et tutsi qui n’ont pas de moyens pour envoyer nos enfants aux universités privés ou ailleurs où l’éducation n’est pas encore affecté aux virus d’ethnisation
Pourqoui l’ethninisation de l’enseignement?Je pense qu’il faut tenir compte des compétences au lieu de regarder les nez des gens, et de cette façon on est entrer de creuser un trou pour notre pays qui ne sera plus compétitif sur le terrain de travail avec cette mondialisation.
Voici les Conditions exigées pour être nommé assistant à l’UB (article 13 des Statuts du personnel enseignant):
1. Diplôme de licence ou d’ingénieur ;
2. Avoir terminé avec la mention ‘distinction’ ;
3. Ne pas être agé de plus de 30 ans
Merci Joseph. Ibi vyose intandaro yavyo n’abatutsi binjijemwo ethnisation, sinzi igituma ubu bidoga; est-ce que bibaza ko ce sera ainsi ETERNELLEMENT. Pourvu que ces 3 conditions sont remplies, nta ngorane mbona mu kwinjiza abahutu mu nzego academiques za Univ. du Burundi.
L’Université devrait être débarrasée de ces critères dégradants et de grande bassesse! C’est un lieu les critères de recrutement doivent sont d’abord les qualifications académiques! Il n’y a pas de critère etnique s!
None ga ntu wombwira igituma abahutu ari bake muri U.B.?
Kubera abaru kuhaba barabishe!
Iyo caricature iranyeguye peee!!
Moi aussi. Mais c’est dommage.
Faire l’équilibre ethnique , c’est bon mais akabazo, l’université devrait se ressaisir. Ce n’est pas l’ethnie qui compte dans le monde universitaire, c’est plutôt les connaissances, la science. N’umunyamahanga pouvait passer devant les burundais si on prend seulement critère science.
La hutusation ne sert à rien, ne développe pas le pays.
Et pourtant quand faisait le déséquilibre dans l’autre sens, beaucoup n’ont trouvé rien à dire!
Bien entend, ceci n’est pas dit pour acclamer cette bêtise typiquement Burundaise.
Cependant on l’a fait à l’armée, à la justice,…..
Pourquoi pas à l’université?
« La hutusation ne sert à rien, ne développe pas le pays »!!! Et la tutsisation ferait mieux pour vous???
La seule chose a deplorer dans cette affaire est la mise en scene de ce faux processus de recrutement qui aura fini par froisser certains. Sinon il etait grand temps que l’equilibre ethnique soit une realite non seulement dans l’armee, mais aussi dans d’autres secteurs de la vie publique.
Et entretemps, l’education burundaise en paiera chere. None umwarimu yigisha igihutu canke igitutsi? Ahandi bashira imbere icambwenge kugira abana babo baze bakure ubumenyi aho buri
none niyo baza baragira recrutement y’ibijuju navyo bizoheza bitange ico bidafise. Rindira ecole fondamentale iseseke kuri kaminuka.Hagowe uwuzoja kwivuza kumu docteur izoba yasohoye. Ukwo niko gusubira inyuma kw’igihugu.
Akari inyuma karahinda.
Mes chers compatriotes, je vous plaît quand vous venez pleurer sur le sit Iwacu. Quand Buyoya est allé donné le pays aux seuls hutu vous étiez là, certains avec lui et d’autres sous leurs applaudissements. Ceux qui ont assisté à cette remise et reprise arpentent aujourd’hui les hauts lieux du système des NU en guise de remerciement. Gaston et autres opportunistes ont bien vu que seul l’argent peut être sauvé à défaut de sauver le pouvoir et la chose publique. Si les tutsi sont malmenés à ce point avec la main d’un autre tutsi, ça ne pouvait pas se passer autrement , c’est ce qu’on appelle le cynisme : »kwica ugatoba ». Un peuple sans leadership finit toujours comme cela.
En attendant je souhaite à ces pauvres assistants de trouver où se caser pour pouvoir acheter le lait de leurs rejetons
Kibwa
Je pense qu’il est grand temps que les burundais se partagent les biens du pays sans rancune.
Si c’est question de faire équilibre, il ne faut lancer un avis de recrutement, il faut cibler ceux qui sont capables parmi et éviter à faire perdre du temps aux gens en postulant.
Le seul problème est le lancement d’avis de recrutement au public alors que les sélectionneurs avaient une autre tactique ce qui est une sorte de faire perdre du temps aux candidats remplissant les conditions exigées.
Ewe Barundi muracagowe!
Niho bakigorwa kubwawe? Vous trouvez normal que l’université nationale reste monoéthnique depuis une quarantaine d’années?
shame on you!