La mesure de la suppression du petit déjeuner est entrée en vigueur, depuis le 1er février. Le matin, les étudiants se dirigent désormais vers quelques chambres pour se nourrir.
7h au campus Mutanga. Une vingtaine d’étudiants font la queue devant une chambre. Sur une petite table se trouvent des sachets de beignets, thermos, plusieurs paquets de sucre, etc.
Gobelets en main, les étudiants attendent que le thé leur soit servi. Les uns portent des serviettes de bain, d’autres sont déjà prêts pour aller aux cours. Ceux qui sont pressés passent avant les autres. Chacun doit payer. « Pas de dette », précise l’étudiant vendeur s’adressant à un étudiant qui n’a pas d’argent.
Les uns emportent le thé dans leurs chambres, d’autres préfèrent le prendre sur place pour gagner du temps. Le même scénario s’observe dans deux autres chambres. C’est vers 8h que le mouvement s’estompera.
Un gobelet de thé sucré s’achète à 100 Fbu, un beignet à 200 Fbu. Mais ce « plan de sauvetage » ne cible que les privilégiés. Pour la plupart des étudiants, « le petit déjeuner n’est qu’un vieux souvenir. »
Signalons que la Régie des oeuvres Universitaires a sorti un communiqué interdisant ce commerce, mardi 9 février : « Les homes universitaires sont des lieux de repos et pas de commerce. Quiconque tentera d’outrepasser cette mesure sera sérieusement sanctionné ».
« Pas question de suivre les cours le ventre vide ! »
Vers 10h, au moment des cours, une dizaine d’étudiants se rassemblent sous un arbre. Interrogés, la plupart d’entre eux confient qu’ils ne se sont pas présentés aux cours, faute d’avoir eu de quoi se mettre sous la dent.
A.N. est étudiant au département des Langues et Littératures Anglaises, à l’Institut Pédagogique Appliquée(IPA), campus Rohero. Logé au campus Mutanga, il doit se déplacer à pied. Mais depuis qu’il ne prend plus le petit déjeuner, son assiduité aux cours en pâtit. « Quand je me réveille le matin et pense à la distance que je dois parcourir le ventre vide, je préfère rester au lit », lance-t-il.
Ceux qui prennent leur courage à deux mains pour assister aux cours affirment qu’ils n’arrivent pas à se concentrer. « Je ne cesse de regarder ma montre, vérifiant si midi n’a pas encore sonné. »
Outre ce problème, ces étudiants se lamentent que, pour le déjeuner et le dîner, on leur sert toujours le même repas : riz, haricot, des frites ou des pommes de terre sautés. « C’est la constipation qui s’en suit », déplore un étudiant. D’après lui, le thé les aidait à bien digérer.
Signalons qu’au premier jour de l’entrée en vigueur de la mesure, les étudiants de l’Institut d’Education Physique et des Sports (IEPS) ont manifesté contre cette mesure, au campus Kiriri. Vêtus tous de noir, ils ont passé trois heures dans le restaurant.
L’un de ces étudiants va jusqu’à confier qu’ils envisagent de suspendre certains travaux pratiques à la rentrée académique prochaine.
« Logé au campus Mutanga, il doit se déplacer à pied. Mais depuis qu’il ne prend plus le petit déjeuner, son assiduité aux cours en pâtit. « Quand je me réveille le matin et pense à la distance que je dois parcourir le ventre vide, je préfère rester au lit », lance-t-il.Ceux qui prennent leur courage à deux mains pour assister aux cours affirment qu’ils n’arrivent pas à se concentrer. « Je ne cesse de regarder ma montre, vérifiant si midi n’a pas encore sonné! »C’est etonnant et decevant d’entendre ce genre de language de la bouche de futurs dirigeants du pays, la crème de la crème.Je m’attendais a un sursaut de courage et de defis pour trouver une autre alternative.Imaginer leur comportement le jour ou ils seront appeles a presider aux destinees du pays.Ces etudiants doivent comprendre deux choses:d’abord faire les etudes universitaires c’est un privilege, un luxe et pas une obligation.Lorsque tu n’a pas les moyens de tes ambitions, tu fais autre chose.Il y a aussi cette conception erronnee que l’on doit absolument finir l’universite pour reussir sa vie.Pas necessairement.Ensuite, le pays connait « une periode de vaches mauigres », une de ces crises economiques et politiques a repetition qui ne permet pas a l’Etat a subvenir aux besoins de tout le monde comme en temps d’abondance.Peu de taxes qui rentrent, plus d’investissements ni d’aides exterieurs pour un pays classe par l’ONU dans le dernier peloton des pays les plus pauvres de la planete.Les restaurants universitaires avaient ete concus dans le meme esprit que les refectoires des ecoles secondaires a regime d’internat ou les etudiants sont loges et nourris moyennant un petit minerval annuel.Avec la poussee demographique et la creation d’ecoles secondaires partout a travers le pays alors que les ressources budgetaires de l’Etat n’ont pas suivi la courbe ascendante des bouches a eduquer, a nourrir, a soigner et vehiculer, il n’est pas etonnant que l’on se retrouve dans cette dans cette situation sans precedent ou meme les boisoins de base ne sont plus satisfaits.
Il faut qu’il se débrouille je.ne pense.pas qu’au Rwanda par exemple les étudiants sont nourris.Les.etudes universitaire ce un investissement. Tout le.monde. ne peut pas.les faire. Ceux qui veulent le gratos qu’ils retournent chez eux.
Pauvres étudiants! Nimwihangane mwongere mwigwaneko. Il y a 9 ans, quand certains étudiants (dissidents) ont participé à la déstabilisation de l’Université. Le rectorat nous a fait sortir des homes universitaires après toute une nuit de résistance et après que la police ait tiré sur nous à bout portant. Nous disions à nos amis que les conséquences de leurs actes affecteront nos petites sœurs et petits frèrs. Et voilà iryavuzwe riratashe. Après avoir renvoyé définitivement certains des représentants des étudiants et interdit l’association des étudiants de Rumuri (ASSER) en la remplaçant par une autre association (Fraternité des Étudiants), les autorités de l’Université ont réalisé leurs objectifs. Depuis, on est retourné dans les enceintes de l’Université et on a pu résisté par des grèves jusqu’à la fin de l’année académique en cours, malgré la pression des dissidents qu’on a pu neutraliser par des tactiques et stigmatisation partout.
Mais, la situation s’est détériorée au fur des années avec l’aide de ces étudiants « ba mpemuke ndamuke ». Ntagitangaje rero kubiriko birashika ubu muri Université.
Abantu rero, cane cane abakiri bato, bakwiye kureka gukurikira ubwije. Ivyo babahendesha ntaco bizomarira igihugu.
Courage, mes sœurs et frères! Nta bwira budaca.
Abo banyeshure barifyinisha cane.
Harya kuri T2000 hariho udu Thermos umuntu acomeka muri prise muminota 3 icayi kiba gihoye.
None ngo bazogenda mw’ishure ari uko baronse ababatekera bakabatamika???
Akamenyero ni kabi!!!
Tandis que les dignitaires du régime mènent une vie en grande pompe, ils demandent aux pauvres étudiants de se résigner et se débrouiller dans leur misère. Et surtout que ces dignitaires sont responsables du délabrement du pays. En d’autres mots: les grands cassent, et les petits casquent. C’est inacceptable.
Vous voyez les conséquences de soutenir un pouvoir violent et nul.
Un jour, qd on voulait voter pour les représentants de l’association des universitaires, j’ai dit à certains étudiants que c’est pas prudent pour eux de soutenir les candidats du parti au pouvoir. Ds la salle il y’avait les gars de la documentation qui étaient venus pour influer sur les étudiants pour le vote de tel ou tel autre. Pour mobiles politique disait-on.
Aujourd’hui, c’est tout le monde qui perd. L’éducation est nulle et l’alimentation est absente. Entre temps, le fils Nkurunziza s’est envolé en Chine.
Mais pourquoi aller acheter du thé dans la chambre du voisin? Umwe wese narondere udukoresho muteke akayi mumachambres yanyu ! Kora gikomando basha igihugu kigeze habi!
C’est ce qu’on appelle la faillite de l’Etat. Mais cela n’empeche pas les projets que d el’INSS d’acheter des jeeps pour 150 Millions de Fbu pour les augmenter à 200 millions de FBU en cachette! ou les recrutements abusifs qui sentent l’odeur de la malversation écque dans toutes les entreprises que les anciens dirigeants nous ont léguées.
Parfois je me demande si pour le Burundi c’est pas mieux d’avoir le retour du couple UPRONA+FRODEBU?
@Kindros
Mbe ayo marike bayarondera kw’iki babura gucumba akagari bakoza utuboga imbere y’ukuja mw’ishure? Sitwo dufata mu nda none? Erega higa mu nda!
« Quand je me réveille le matin et pense à la distance que je dois parcourir le ventre vide, je préfère rester au lit ». mbega ubunebwe!!!! Abo banyeshule bara kwiye kwiga cours yo kwimenya. pain coupé de 1000f un demi kilo sucre 1000f sachet de thé 600f tot 2600f pour aumoins une semaine. cafétière simple 3étudiants peuvent s’en procuere et cela pendant les 3ans de l’université. quel honté .n’uko mwamenyereye imirongo no kuryama.
@Kamariza
Mbe iyo cafétière yawe ikoresha amashanyarazi? None ko umenga nayo nyene s’ikirenga?
Iyo sukari uvuga ko izimbutse leta yabuze amahera yo kuyigura, Muri 7000 Fbu par mois wotubwira uko wokuramwo ibikenewe ukwezi kwose. Uwuvunise nuko abanza gucumbagira. Bavuga ngo uwutaragirirwa … agira ijuru riri hafi. Ntaho utaniye n’aba député batora budget aho intendance d’une seul personnalité ihabwa ayaruta ayafungura 12 000 étudiants. Tuziga duheze uwozotombola akaronka akazi azomenya iyo yavuye. Isi ntisakaye uwariwe ashobora kunyagirwa.
Pauvres Etudiants! C’est une honte pour la regie des oeuvres Universitaires de ne pas etre capable de nourrir des etudiants.
Tout le monde sait tres bien que le petit dejeuner est le repas le plus important, car on ne peut pas se concetrer quand l’estomas est vide!!
Kwi si yose les etudiant universitaires se nourrissent eux mm . J ai etudie en Asia en Europe sinigeze mbona aho universite igaburira les etudiants.
Abarundi niho tutazovayo