Vendredi 22 novembre 2024

Société

Université du Burundi : plus de master en TICs 

24/03/2016 9

Les étudiants du département de Technologies d’Informations et de Communications (TICs) Bac3 sont sommés de vider les résidences universitaires pour avoir terminé leur licence. Ces derniers réclament le second cycle en master.

Les étudiants de département TICs Bac3 sont sommés de vider les résidences universitaires.
Les étudiants de département TICs Bac3 sont sommés de vider les résidences universitaires.

« Un délai de deux jours vous est octroyé pour vider les lieux à défaut de quoi une amende de 1000 Fbu par jour commencera à courir à partir du 5 mars 2016 », tel est le message du dernier avertissement de la lettre que le directeur adjoint chargé de l’encadrement civique et de la sécurité de l’UB, a adressé aux étudiants en TICs Bac3.

En brandissant le décret présidentiel n0 100/29 du 19 février 2009 portant création de ce département et l’ordonnance ministériel n0 610/890 du 18 mars 2009, les lauréats du Bac3 en TICs soutiennent qu’ils ont le droit de vivre dans les résidences universitaires. Pendant la période de leur formation, soit trois ans pour la licence et deux ans pour le master.

Ils disent n’avoir jamais vu un autre décret ou ordonnance annulant les deux documents précédents. Pour eux, c’est incompréhensible qu’ils soient expulsés du campus Kiriri vu que les quatre salles d’informatique, le laboratoire de télécommunications et les ressources humaines sont disponibles.

Ces étudiants précisent qu’ils ont adressé une lettre au recteur de l’Université sollicitant l’enrôlement en master, en vain.

« Pas de bourse, pas de logement » 

OPC1 Célestin Nibona-Bonansize, le directeur adjoint chargé de l’encadrement civique et de la sécurité de l’UB, n’y va pas par quatre chemins: « Ces étudiants doivent céder la place aux autres vu que la capacité d’accueil est toujours limitée dans ces résidences », assure-t-il, avant d’expliquer : « Ils ont terminé la 3ème année du baccalauréat et donc, ils ne sont plus ni restaurés ni logés par l’Université du Burundi. » Et d’insister : « Pas de bourse, pas de logement »

Ainsi, poursuit-il, les récalcitrants à cette mesure recevront une attestation de non redevabilité après décharge de l’amende. En cas de refus, il prévient que d’autres mesures sécuritaires seront prises.

Gaspard Banyankimbona, recteur de l’Université du Burundi, demande à ces étudiants de différencier les aspects académiques des aspects sociaux de la formation. « Ils sont régis par le nouveau système Baccalauréat-Master-Doctorat qui date de 2012, mais l’accès au programme de master n’est plus accessible. »

M. Banyankimbona souligne que l’UB dispose de peu de moyens pour dispenser le second cycle en master des TICs. « Ils seront obligés de sortir de gré ou de force. Le mieux serait qu’ils retirent à temps leurs diplômes », conclut-il.

Forum des lecteurs d'Iwacu

9 réactions
  1. Jean Bigirimana

    Abo bize nibo batera akajagari> Nibugare amashure yose twironkere amahoro n’amahera. Abavuga yamuhe nabo, ni ubwo bushure bize bubahenda. Twarikukiye.

  2. Kagabo

    Yo nimundabire iyo Kaminuza uko yubatse?? Mbe uwayubatse yabanje kwiyumvira ingorane ygataka u Burundi bufise? nimundabire izo parking munsi yiyo nyubakwa?? Mbe uwo mubaza ko ntakindi yari yabonye ko aho yashize parking yari kuhashira??? Nimurabe namwe mwumva ko ubushobozi bwokwakira abanyeshure ngo ari buke? Aho murabona combien des salle de classes zari kuvamwo?? kandi n’ubu birashoboka kandi ntivyosaba n’uburyo bwinshi. Murabwire uwo mu Recteur , canke ministre wamashure makuru makuru bakwakwanye aho hantu bahubake , abana bacu bahatorere akoyoko. Komera

  3. Kimaranyi

    C’est la faute au Rwanda,Louis Michel et Kagame hahahahaaaaaa? Référez vous à Willy Nyamitwe  » on préfère vivre dans le peu que dans le mépris  » ce qui est vrai pour lui car avec son niveau A2 Nkurunziza ne peut rien décider sans sa bénédiction . Ces Universitaires devraient se rendre compte que le pouvoir actuel est là pour sacrifier la jeunesse. Pour eux ils s’en fichent avec vos études . Regardez autour de vous est ce que le niveau comptent pour occuper les hautes sphères ? N’avez-vous pas des présidents , des ADG, des ministres, ect…. qui n’ont jamais mis leurs pieds à l’université ? Il est grand temps de comprendre le jeu du pouvoir Nkurunziza il vise ses intérêt que l’intérêt de la Nation toute entière.

    • Kagabo

      Monsieur Kimaranyi, niyumvira ko aho mu Burundi dufise abantu bagwaye benshi bivuye kumvo ya Politique, None nkuyu mugabo mubona akomeye??Aha nta politique yavuzwe, bariko baravuga ingorane z’abanyeshure. Ubwo rero ukaba utasomwe wari kureka gutanga ikiyumviro cawe. Oh!!! ngiyo rero ingorane nyamukuru igihugu gifise, gifise abagwaye igwara yo kwitiranya ubuzima bwose bw’igihugu na politique.

      • Stan Siyomana

        @Kagabo: « Aha nta politique yavuzwe, bariko baravuga ingorane z’abanyeshule. »
        Vous ne pouvez pas separer d’un cote, les problemes de ces etudiants, et de l’autre cote, la POLITIQUE DU SECTEUR DE L’EDUCATION AU BURUNDI.

  4. Eliachi

    J’aimerais conseiller a mes freres etudiants de liberer les hommes universitaires. D’habitude, si cela n’a pas ete fait ainsi, les etudiants rentrent dans ces homes par un contrat de logement valable pour un seul cycle de formation. Pour le deuxieme cycle, on depose un nouveau dossier, on est de nouveau inscrit comme etudiant et par la suite on peut/ ou non beneficier du logement aux homes universitaire selon la loi fixant les criteres d’attribution dans les dites places.

  5. lecteur14

    Chers étudiants, je vous comprends mais rien n’oblige l’université doit vous accueillir en master après la licence. L’université peut ouvrir une formation ou la fermer si elle ne peut pas la prendre en charge. L’université peut accepter un nombre limité au master (accès selon dossier ou examen), etc. Malheureusement le désordre dans l’administration ne vous aidera pas pour comprendre.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Question à un million

Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)

Online Users

Total 2 222 users online