Les étudiants externes de l’Université du Burundi demandent la restitution des 7000 Fbu retirés sur leurs frais de bourses du mois de juillet. La direction de la Régie des œuvres universitaires objecte qu’elle s’est référée aux lois et règlements en vigueur.
« Nous demandons toujours la restitution de la somme de 7000 enlevée sur notre bourse. La justification avancée par le rectorat n’est pas fondée » déclare Simon-Marie Rurasuma, président de l’organe transitoire représentant les étudiants. Et d’expliquer : « Nous avons décidé, ceux du système BMD, comme ceux de l’ancien système, de faire une grève de 5 jours vers la fin du mois de mai. C’est parce que nous étions dans l’incapacité de subvenir à nos besoins quotidiens, puisque nous avions l’habitude de toucher la bourse le 8 de chaque mois. »
Elie Irakoze du BMD se dit lui aussi très choqué du comportement des autorités universitaires : « Enlever ne fût-ce que 2 ou 3 mille Fbu devient un casse-tête pour un étudiant qui doit payer le loyer, la nourriture, acheter des feuilles format A4, des stylos, faire des photocopies pour certains syllabus… » Ce n’est pas évident, pour tout le monde, reconnaît-il, d’étudier et de se trouver un job comme ceux des universités privées. Du reste, il fait remarquer que ceux-là même qui les malmènent sont passés là où ils sont avant d’occuper leurs postes actuels. « Ils nous avaient promis d’attendre les Etats généraux d’octobre prochain, pour prendre une quelconque décision. »
Les autorités universitaires assurent s’être basées sur le décret n°100/07/ du 14 janvier 2014 en rapport avec la gestion des bourses d’études et stages. C’est l’article 24, alinéa 2 qui fait polémique : « …la bourse est retirée à tout boursier qui refuse de participer aux cours et que celle-ci est rétablie, sans effet rétroactif, dès que l’étudiant reprend les cours… »
« C’est ainsi que les 7000 Fbu ont été retirés sur la bourse de juillet 2014. Nous avons seulement tenu compte des lois et règlements en vigueur », explique Anatole Nzinahora, directeur de la Régie des œuvres universitaires. Et d’ajouter aussitôt : « Nulle part n’est indiqué qu’il faut attendre les Etats généraux pour appliquer les lois en vigueur ou, encore moins, la date à laquelle devra arriver la bourse sur les comptes des étudiants. » M. Nzinahora rappelle que l’’Etat ne fait qu’aider les étudiants avec les moyens disponibles. « Si l’argent vient à manquer ou à prendre du retard, les étudiants doivent se débrouiller et non pas en profiter pour s’absenter aux cours », conclut-il.
Ah bon? Quand les étudiants s’absentent au cours, c’est qu’ils en profitent??? Est-ce pour s’amuser?? Quel drôle de raisonnement là!! Un ami me disait que le pouvoir Cndd-Fdd n’a rien de différent avec les anciens pouvoir Uprona et Frodebu, s’il n’est pas lui meme plus nuisible que ces deux derniers!!
C’est malheureux de voir oh combien ces derniers temps toute chose fait polémique au Burundi. Même la production industrielle du STEVIA qui crée emplois et revenus, il y’en a qui ont tenté de s’y opposer en avançant des motifs techniques assez drôles. Ils sont meme allés jusqu’à bruler les plantations de cette grande et noble entreprise. Pire encore, ceux qui sont pointés du doigt pour ces actes débiles ou idiots sont certains administratifs…. Pardon, les enquêtes sont en cours (% BARACABITOHOZA).
Pole sana bene data bo muri kaminuza: Utora nabi ugatwarwa nabi
Je ne veux pas etre l’avocat du mauvais, mais la bourse sert a financer les études, et non la paresse et la rebellion de certains.
La direction de la Régie des œuvres universitaires a pleinement raison.
Si c’était les élèves qui payaient pour les cours, il auraient exige une compensation pour les heures perdues.
et dire que « Ils nous avaient promis d’attendre les Etats généraux d’octobre prochain, pour prendre une quelconque décision. » n’a aucun sens parce qu’ils parlaient de la greve.
Ne pas se rendre au cours est un cas precis et different, donc, bien que la situation soit difficile pour les etudiants, ce n’est pas une injustice puisqu’ils ont VOLONTAIREMENT arreter les cours…
« …la bourse est retirée à tout boursier qui refuse de participer aux cours et que celle-ci est rétablie, sans effet rétroactif, dès que l’étudiant reprend les cours… »
« …la bourse est retirée à tout boursier qui refuse de participer aux cours et que celle-ci est rétablie, sans effet rétroactif, dès que l’étudiant reprend les cours… » avec une telle disposition, on« fabrique» des irresponsables. La bourse est ainsi le bâton et la carotte. Tu viens étudier, je te payes, tu ne viens pas, je ne te payes pas, …. On déresponsabilise. On est boursier du 1er jour de l’ouverture de l’année académique jusqu’au dernier jour de la même année. Libre à l’étudiant d’aller aux cours ou pas. On ne doit pas faire la police pour surveiller si un étudiant a été aux cours ou pas…A la fin de l’année académique, l’étudiant a réussi et sa bourse est prolongé, il n’a pas réussi, la bourse est suspendu, point barre…
Un étudiant qui fait la grève – ce qui est irresponsable en soi-, c’est son problème. Son professeur n’est pas payé en fonction du nombre d’étudiant qu’il a formé..sinon, c’est du business
La dernière phrase ne peut sortir que d’une tête malade.
je conseille les étudiants à continuer leurs études sans interruption, et n’aient jamais penser que cette somme sera restituer sinon ça ne serait pas les dirigeants de notre cher université que nous savons.