Les étudiants de 6ème année de la faculté de médecine de l’université du Burundi, année académique 2022-2023, menacent de suspendre les stages d’internat pour un délai indéterminé à partir de ce jeudi 25 avril 2024, s’ils ne sont pas rétablis dans leurs droits.
Ces futurs médecins, dans une correspondance qu’ils ont adressée au doyen de la faculté de médecine et signée le 19 avril 2024, notifient que le prêt-bourse qui devrait leur garantir les conditions favorables (restauration, hébergement et autres soins) ne leur a pas été octroyé, et cela depuis le début de leurs stages d’internat le 8 octobre 2023.
Ils se réfèrent à l’ordonnance ministérielle conjointe n° 610.5401 360/2018 portant sur les conditions et les modalités d’octroi, de retrait de reconduction et de remboursement du prêt-bourse, dans son article 20 stipulant que : « les frais de subsistances sont mensuels et versés sur les comptes des bénéficiaires ».
Le retard de ce prêt-bourse provoque automatiquement la suspension de l’assurance par la Mutuelle de la Fonction Publique, comme l’indique l’article 13 de cette Ordonnance conjointe ministérielle : « Les frais d’affiliation à la Mutuelle de la Fonction Publique et à une maison d’assurance sont retenus à la source, c’est-à-dire sur la bourse d’excellence ou sur le montant du prêt-bourse et versés par le Bureau des Bourses d’Études et des Stages ».
Ces étudiants soulignent dans cette lettre que ces frais devraient prendre en charge 80% de leurs soins de santé et font savoir qu’ils ne bénéficient plus de la gratuité des soins alors que certaines des maladies dont ils souffrent sont liées à l’exposition au cours de leurs stages.
Ces étudiants précisent que conformément à la convention en vigueur entre la faculté de Médecine et le Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge (CHUK) du 29 mars 2010 spécialement dans la section 3 en son article 37, stipule que « les internes de la 6ème et 7ème années bénéficient de la gratuité des soins au CHUK (20%, représentant la part de l’adhérant à la MFP) au même titre que le personnel hospitalier et hospitalo-universitaire ».
Les futurs médecins rappellent qu’ils sont en contact permanent avec des patients souffrant de maladies contagieuses. Ainsi, ils n’ont pas été vaccinés contre l’hépatite B depuis le début de leurs stages d’internat.Ce qui leur fait courir un gros risque.
Le responsable de la faculté contacté explique qu’en s’adressant à lui, ces étudiants se sont trompés. D’après lui, ils auraient plutôt dû s’orienter vers le Rectorat.
Selon des sources proches de ces étudiants, après leur correspondance, une somme de trois mois de prêt-bourse sur 6 mois d’arriérés a été versée sur leurs comptes dans la journée de ce mardi 23 avril.
Contacté pour savoir s’ils iront jusqu’au bout de leurs exigences à partir de ce jeudi, le délégué de ces étudiants a fait savoir qu’ils vont se réunir ce mercredi soir pour fixer la suite.
il n’ont plus de papier sur lequel imprimer les billtets? Ou plus d’ancre dans les imprimantes? Je vois que les fermiers n’ont tjrs pas été payés! Bizarre pour un pays aussi, pour quoter Mr President » riche ».
les caisses sont vides
ce pays vie depuis des années sur le dos des bailleurs occidentaux et UN.
il ne fait que critiquer ces derniers
Bientôt les derniers jeunes intellectuels du pays vont tous le quitter
Et la pauvreté crasse va finir par dominer le Burundi
Vous encouragez donc la mendicité du pays?NON.Les bailleurs ne sont pas la solution.C’est eux le problème.Rien n’est gratuit dans ce monde.Le Burundi a dû hypothéquer toutes ces richesses naturelles pour avoir un prêt soit disant don qui n’en n’est pas un.Bref les burundais se font avoir à travers ces prêts de fonds vautour.Mon ami,sachez que la « pauvreté crasse » vaur mieux que l’esclavage.Mwezi Gisabo n’avait pas hypothéqué ses terres pour un hypothétique développement qui ne va jamais arriver parce que contraire aux intérêts de ces bailleurs que vous adulez.Ils s’agit de fonds d’investissement qui n’en ont que faire des burundais.
@Banquier Jerome
Pourriez-vous nous expliquer plus en detail comment « Le Burundi a dû hypothéquer toutes ces richesses naturelles pour avoir un prêt soit disant don qui n’en n’est pas un… »?
merci pour cet article enrichissant .